Les Menuires

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Les Menuires
Vue aérienne de la station.
Le domaine des Menuires vu des pistes de Val Thorens (janvier 2022).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Commune Les Belleville
Site web www.lesmenuires.com
Géographie
Coordonnées 45° 19′ 28″ nord, 6° 32′ 15″ est
Massif Vanoise (Alpes)
Altitude 1850 m
Altitude maximum 2850
Altitude minimum 1450
Ski alpin
Lié à Saint-Martin-de-Belleville, Méribel, Val Thorens, Orelle, Courchevel, Brides-les-Bains
Domaine skiable Les Trois Vallées
Remontées
Nombre de remontées 28
Téléphériques 1
Télécabines 5
Télésièges 11 dont 10 débrayables
Téléskis 6
Tapis roulant 5
Débit 55 939 (personnes/heure)
Pistes
Nombre de pistes 76
Noires 6
Rouges 24
Bleues 34
Vertes 12
Total des pistes 160 km
Installations
Nouvelles glisses
2
Ski de fond
Nombre de pistes 4
Noires 0
Rouges 2
Bleues 1
Vertes 1
Total des pistes 28 km
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Les Menuires
Géolocalisation sur la carte : Savoie
(Voir situation sur carte : Savoie)
Les Menuires

Les Menuires est une station de sports d'hiver de la vallée de la Tarentaise, située dans la commune de Les Belleville, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est inaugurée pour la saison hivernale de 1964-1965. La station appartient au domaine skiable des 3 Vallées.

Géographie[modifier | modifier le code]

La station se situe sur la commune des Belleville en Savoie, dans l'arrondissement d'Albertville. Accessible depuis Moûtiers, elle se situe en amont de Saint-Martin, mais en aval de la seconde station alpine de la commune, Val Thorens.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Conseil général de la Savoie, qui veut mettre en place une station de sports d'hiver, en Tarentaise, choisit dans un premier temps la vallée des Belleville, mais se trouve confronté aux gens de la vallée[1]. Le choix se porte sur Courchevel. À la suite du succès de la nouvelle station voisine, le maire Nicolas Jay reprend l'idée du développement d'une station de ski, reprise par son successeur, le député Joseph Fontanet[1]. On fait appel à un promoteur unique, la Société d'équipement de la vallée des Belleville (SODEVAB)[Note 1]. Toutefois, l'expérience de ce promoteur unique est un échec[4].

Les bâtiments datant de la création de la station (1964), dans le cadre du Plan neige de 1964, étaient résolument modernes. Depuis quelques années, le style savoyard prend le relais de l'architecture citadine d'origine. Lors des Jeux olympiques d'hiver de 1992 d'Albertville et de la Savoie, la vallée des Belleville est choisie, malgré des réticences pour organiser une épreuve olympique[5]. Les Menuires accueillent les épreuves du slalom spécial messieurs. Le slalom fut remporté par le norvégien Jagge, talonné par le champion italien Alberto Tomba.

En hiver, les touristes ont accès aux pistes de la station, ainsi qu'aux réseaux de pistes des « Trois vallées »: vallée des Belleville, des Allues (station de Méribel) et de Courchevel.

Les Menuires en été

En été, la station, entourée par des alpages verdoyants, permet la randonnée pédestre.

Le , la station des Menuires célèbre ses 50 ans[6].

Station[modifier | modifier le code]

Promotion et positionnement[modifier | modifier le code]

La station est considérée et se positionne comme un lieu sportif, tout comme sa voisine Val Thorens ou encore Tignes[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Les Menuires sont organisés autour de cinq quartiers principaux :

  • Les Bruyères,
  • Grand Reberty,
  • Les Fontanettes,
  • La Croisette,
  • Preyerand.

Hébergement et restauration[modifier | modifier le code]

L'immeuble Les Dorons et le cinéma Les Flocons à la Croisette.

En 2014, la capacité d'accueil de la station des Menuires ainsi que de l'ancienne commune de Saint-Martin-de-Belleville, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 30 308 lits touristiques répartis dans 4 520 établissements[Note 2]. Les hébergements se répartissent comme suit : 553 meublés ; 18 résidences de tourisme ; 10 hôtels ; 2 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse[8].

Domaine skiable[modifier | modifier le code]

Le domaine skiable des Menuires depuis la pointe de la Masse.

Le domaine des Menuires et de Saint-Martin de Belleville est relié au domaine Les Trois Vallées (Meribel, Les Menuires, Val Thorens, Courchevel). Les Menuires possède une installation de neige de culture qui couvre environ 50 % du domaine skiable. Il se compose de trois secteurs, le secteur du Mont de la Chambre, le secteur de la Masse et le secteur des Grangeraies et de Saint-Martin (Roc des 3 Marches et Tougnète).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La Société d'équipement de la vallée des Belleville (SODEVAB) apparaît en 1961[2]. Une société d'économie mixte est mise en place, associant le Conseil général de la Savoie, les collectivités locales (59 % du capital), la Caisse des dépôts et consignations (33 %), représentant l'État, et une de ses filiales, la Société centrale pour l'équipement du territoire (2 %)[3].
  2. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b George-Marcelpoil, François 2012, p. paragraphe 10.
  2. George-Marcelpoil, François 2012, p. paragraphe 11.
  3. Selmi 2006, p. 169, note de bas de page n°19.
  4. Selmi 2006, p. 169,.
  5. Claude Ponson, « Les XVIe Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville et de la Savoie : les enjeux de l'aménagement », Revue de géographie alpine, vol. 79, no 3,‎ , p. 109-116 (lire en ligne).
  6. France 3 Alpes, « La station des Menuires en Savoie célèbre ses 50 ans d'existence », sur france3-rgions.francetvinfo.fr, (consulté le )
  7. Article de Georges Benko « Les villes dans l'économie globale. Les stations de ski vues par le marketing », paru dans Rachid Amirou, Philippe Bachimon, Jean-Michel Dewailly et Jacques Malezieux, Tourisme et souci de l'autre : en hommage à Georges Cazes, Éditions L'Harmattan, , 362 p. (ISBN 978-2-7475-8862-1), p. 346, ainsi que « Tourisme et marketing territorial : le cas des stations de sports d'hiver de l'Espace Killy et des Trois Vallées » Diane-Gabrielle Tremblay et Rémy Tremblay, La compétitivité urbaine à l'ère de la nouvelle économie. Enjeux et défis, Presses de l'Université du Québec, , 420 p. (ISBN 978-2-7605-2174-2, lire en ligne), p. 89-90.
  8. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Emmanuelle George-Marcelpoil, Hugues François, « De la construction à la gestion des stations. L’émergence de logiques de groupes dans la vallée de la Tarentaise », Revue de géographie alpine, vol. 100, no 3,‎ (lire en ligne)
  • Liliane Bensahel-Perrin, Hugues François et Emmanuelle Marcelpoil, Les stations de sports d'hiver face au développement durable. État des lieux et perspectives, Éditions L'Harmattan, , 178 p. (ISBN 978-2-296-25693-4, lire en ligne), p. 51-52
  • Adel Selmi, Administrer la nature : le Parc national de la Vanoise, Paris, Éditions MSH, , 487 p. (ISBN 978-2-7592-0003-0, lire en ligne), p. 169 et suivantes

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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