Mouans-Sartoux

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Mouans-Sartoux
Mouans-Sartoux
Le château de Mouans.
Blason de Mouans-Sartoux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Grasse
Maire
Mandat
Pierre Aschieri
2020-2026
Code postal 06370
Code commune 06084
Démographie
Gentilé Mouansois
Population
municipale
10 531 hab. (2021 en augmentation de 10,74 % par rapport à 2015)
Densité 779 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 12″ nord, 6° 58′ 19″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 321 m
Superficie 13,52 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Cannes - Antibes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grasse-2
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Mouans-Sartoux
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Mouans-Sartoux
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Mouans-Sartoux
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Mouans-Sartoux
Liens
Site web mouans-sartoux.net

Mouans-Sartoux (prononcé [mwɑ̃ saʁtu] ; Mouans-Sartous en provençal de norme mistralienne[1], Moans-Sartós en provençal de norme classique) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Mouansois.

La commune de Sartoux a été réunie à la commune de Mouans, qui a pris le nom de Mouans-Sartoux à cette occasion, par décret impérial du signé par Napoléon III.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Mouans-Sartoux est située dans la vallée grassoise entre Cannes (12 km) et Grasse (8 km) et à proximité immédiate de Mougins.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Mouans-Sartoux appartient à l’entité territoriale du Moyen-Pays. Son territoire se développe dans une large cuvette du vaste bassin de la Siagne, située en partie centrale de la commune.

La surface du patrimoine forestier communal est actuellement évaluée à 180 hectares : Bois des Maures, Bois de la Mourachonne[2].

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, 1re génération : Bois des Maures, Forêt de Peygros.

Sismicité[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans une zone de sismicité modérée[3].

Hydrographie et eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :

Mouans-Sartoux dispose de deux stations d'épuration :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 946 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 2,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pegomas », sur la commune de Pégomas à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 16,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 983,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −4,4 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Statistiques 1991-2020 et records PEGOMAS (06) - alt : 109m, lat : 43°36'09"N, lon : 6°56'12"E
Records établis sur la période du 01-03-2010 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,4 4,2 6,4 9,3 12 16,2 18,8 18,8 15,8 12,4 8,5 5,4 11
Température moyenne (°C) 9 9 11,5 14,3 17,2 21,6 24,5 24,7 21,5 17,3 12,9 10 16,1
Température maximale moyenne (°C) 13,6 13,9 16,6 19,3 22,4 27 30,3 30,6 27,2 22,2 17,3 14,5 21,2
Record de froid (°C)
date du record
−4,4
17.01.17
−4,1
11.02.12
−1
01.03.18
1,1
02.04.22
5,4
03.05.17
9,2
01.06.13
12,9
21.07.11
13,4
18.08.14
8,3
27.09.20
2,1
29.10.12
−3
27.11.10
−2
18.12.10
−4,4
2017
Record de chaleur (°C)
date du record
23
04.01.18
22,2
10.02.20
28
31.03.15
27,5
25.04.23
32,9
27.05.22
38,6
25.06.17
40,4
19.07.23
38,7
06.08.17
34,2
15.09.22
30,3
14.10.23
28,2
14.11.23
23,6
11.12.23
40,4
2023
Précipitations (mm) 76,2 83,1 96,7 77,4 59,5 52,4 25,3 20,6 51,4 147,3 190 103,3 983,2
Source : « Fiche 6090002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,6
4,4
76,2
 
 
 
13,9
4,2
83,1
 
 
 
16,6
6,4
96,7
 
 
 
19,3
9,3
77,4
 
 
 
22,4
12
59,5
 
 
 
27
16,2
52,4
 
 
 
30,3
18,8
25,3
 
 
 
30,6
18,8
20,6
 
 
 
27,2
15,8
51,4
 
 
 
22,2
12,4
147,3
 
 
 
17,3
8,5
190
 
 
 
14,5
5,4
103,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Commune desservie par la départementale D 4 depuis Grasse.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

SNCF[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Mouans et Sartoux étaient deux agglomérations séparées : Mouans dans la plaine, alors que Sartoux était installée sur la colline du Castellaras.

En 1199, l’abbaye cistercienne Notre-Dame-des-Prés s’établit à Sartoux[15].

À l'origine, Mouans et Sartoux constituent deux communautés distinctes. Vers 1350, comme bon nombre de villages de la région, Mouans et Sartoux sont abandonnés (insécurité, peste).

Au XVe siècle, le notaire Étienne Jusbert devint coseigneur de Sartoux[16].

C'est en 1496 que Pierre de Grasse, alors seigneur de Mouans, fait venir soixante familles de Figons de la région de Gênes afin de repeupler son territoire et passe avec eux un acte d'habitation. C'est à cette époque que se construit le village[17].

Au printemps de 1858, Mouans-Sartoux naissait officiellement. Napoléon III réunissait les deux communautés.

Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage a été construit en 1962 à l’écart de la ville, à destination de familles de harkis. Ce hameau était parfois appelé « le camp de Timgad ». Il a été habité jusqu’au début des années 1980[18].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mouans-Sartoux est une commune urbaine[Note 2],[19]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[22] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[23],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[25],[26].

Mouans-Sartoux dispose d'un plan local d'urbanisme[27].

La commune est intégrée dans le Périmètre du Schéma de cohérence territoriale (SCoT’Ouest acté par Arrêté préfectoral le [28], arrêté par délibération le )

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,7 %), forêts (34,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[29].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[30],[31]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1858 1870 Dominique-Marc Négrin    
1870 1876 Jules Durand de Sartoux
(1839-1915)
   
1876 1881 Charles Marius Lions    
1881 1894 Marcellin Geoffroy   Médecin
1894 1903 Dominique Marc Hugues    
1903 1913 François Tombarel Républicain Ancien conseiller d'arrondissement (1883 → 1901)
1913 1915 Jacques Foucard    
1915 1925 Joseph Asquier   Maire par intérim de 1915 à 1919
1925 1941 Alexandre Caisson   Avocat au barreau de Nice
1941 1941 Joseph Maillan   Président de la délégation spéciale
1942 1944 Pierre Caunes   Président de la délégation spéciale
1944 1945 Raymond Guerimbault   Président du comité local de Libération
1945 1947 Alexandre Caisson   Avocat au barreau de Nice
1947 1949 Henri Arnal    
1949 1958 Paul Bénard    
1958 1959 Pierre Rozeron    
1959 1962 Fernande Daver    
1962 1965 Pierre Rozeron    
1965 1971 Désiré Latour    
1971 1974 Joseph Cauvin    
mars 1974 mai 2015
(démission)
André Aschieri ECO Professeur de mathématiques
Député des Alpes-Maritimes (9e circ.) (1997 → 2002)
Conseiller régional (1992 → 1995 et 2004 → 2015)
Vice-président du conseil régional (2004 → 2015)
Vice-président de la CA Pôle Azur Provence (2001 → 2010)
Vice-président de la CA du Pays de Grasse (2014 → 2015)
mai 2015 En cours Pierre Aschieri
(fils du précédent)
DVG[32] Physicien, maître de conférences à l'Université de Nice
Vice-président de la CA du Pays de Grasse (2015 → )

Politique municipale[modifier | modifier le code]

Tous les services publics sont gérés en régie municipale directe : services des eaux (système automatisé), service de l’assainissement, ramassage des ordures ménagères, cantines scolaires, transports scolaires et pompes funèbres (avec chambre funéraire et cérémonie des obsèques gratuite).

Depuis 1974 et le premier mandat d'André Aschieri, la mairie s'engage dans un combat écologiste et après la crise de la vache folle, elle vise à améliorer la qualité sanitaire des repas de la restauration collective[33]. Malgré les prix élevés de l'immobilier local, 4 ha ont été achetés par la mairie[34] qui les a préemptés afin de créer une régie agricole produisant des légumes bio pour la restauration collective de la commune. En 2016, les 3,5 emplois équivalent temps plein de la régie ont permis de produire 24 tonnes de légumes, soit 85 % des besoins de la commune[35]. Cette transition s'est faite à coût constant grâce à une réduction du gaspillage de 147 à 30 g par repas de 450 g[33].

Budget et fiscalité 2016[modifier | modifier le code]

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[36] :

  • total des produits de fonctionnement : 17 676 000 , soit 1 796  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 15 891 000 , soit 1 614  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 7 065 000 , soit 718  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 7 244 000 , soit 736  par habitant ;
  • endettement : 16 099 000 , soit 1 635  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 13,55 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,51 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 51,34 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 826 [37].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 10 531 habitants[Note 5], en augmentation de 10,74 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
438443485635650672720716729
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7159309669868941 0051 0181 028984
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9891 0621 1291 1441 3311 3641 2021 1881 475
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 0472 8733 5995 1197 9898 88910 20310 2749 668
2021 - - - - - - - -
10 531--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,2 % la même année, alors qu'il est de 30,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 789 hommes pour 5 122 femmes, soit un taux de 51,68 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,72 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
4,2 
7,8 
75-89 ans
10,4 
20,8 
60-74 ans
19,9 
21,0 
45-59 ans
21,8 
17,8 
30-44 ans
17,5 
14,5 
15-29 ans
10,9 
17,0 
0-14 ans
15,3 
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,5 
9,3 
75-89 ans
12,1 
17,5 
60-74 ans
18,7 
20,4 
45-59 ans
19,9 
18,2 
30-44 ans
17,5 
16,5 
15-29 ans
14,7 
17 
0-14 ans
14,5 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[43] :

  • Écoles maternelles[44],
  • Écoles primaires,
  • Collèges,
  • Lycées à Grasse.

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Culte catholique, Paroisse Notre-Dame des fleurs, Diocèse de Nice[45].
  • Culte protestant, orthodoxe, musulman à Grasse[46].
  • Salle de prière musulmane dans le centre-ville entre le village et la gare.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Concerts au château (APAC/chaque été)
  • Au début d'octobre, chaque année, a lieu le Festival du Livre pendant un week-end. Plusieurs chapiteaux et espaces sont ainsi aménagés pour accueillir des centaines d'auteurs et éditeurs[47].
  • En mai, le printemps musical a lieu. Organisé par l'OMAJ (Office Mouansois d'Action pour la Jeunesse), il reste sur le même format que la fête de la musique, c'est-à-dire en multi-scène accueillant dans la soirée 1 à 4 groupes[48].
  • Le festival Levez de Rideau est un festival de Théâtre Amateur organisé par l'association « Les soi-disant ».
  • Foire aux santons

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[49] :

  • Médecins,
  • Pharmacies,
  • Hôpitaux et cliniques à Mougins, Pégomas.

Sports[modifier | modifier le code]

  • Handball Mougins Mouans-Sartoux Mandelieu (encore appelé HB3M ) évolue en national 2.

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Commune de tradition rurale, l'économie de Mouans-Sartoux a pendant très longtemps été tournée vers l'agriculture (vigne et oliviers). Au XVIIIe siècle, l'élevage des vers à soie était aussi une des activités économiques de Mouans. En effet, sur le cadastre de 1738, des mûriers sont mentionnés dans différents quartiers, et notamment dans le quartier de la Grand'Pièce, appartenant au seigneur de Mouans, un bâtiment, la magnanerie sert « à tirer la soie ». Elle a fonctionné jusque dans les années 1940[50].

La Ferme Des Canebiers[51].

Jardins familiaux des Canebiers[52].

Plus tard, on a exploité les plantes à parfum (jasmin, rose de mai). Il existe encore quelques champs de fleurs près de la Tour de Laure qui, elle, sert au dépistage des feux de forêt.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hôtels, chambres d'hôtes[53].
  • Restaurants.

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces de proximité[54].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monument historique[modifier | modifier le code]

Château de Mouans.

Le château de Mouans, construit de la fin du XVe siècle au tout début du XVIe siècle, est resté la propriété des Grasse jusqu'en 1750, puis il passa aux Villeneuve. Au cours de la Révolution, le château de Mouans subit le sort de bon nombre de demeures seigneuriales. Il passa aux Durand de Sartoux, puis au Peguilhan.

C'est « la bonne ville de Grasse », qui le détruira en grande partie. Il redevint la propriété de la famille Durand de Sartoux au début du XIXe siècle qui va le réhabiliter. Il sera reconstruit suivant les plans d'origine et conserva ainsi son architecture triangulaire, ses trois tours, sa cour intérieure.

Le château de Mouans-Sartoux est devenu grâce à « l'Espace de l'art concret », un centre d'art contemporain permanent et de réputation internationale. Dans les anciennes écuries du château, a été installé un musée rural sur la vie d'antan.

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Fours à chaux : sur la place du Général-Leclerc se trouvaient de nombreux fours à chaux que la commune a décidé de boucher car les autorités administratives ne les trouvaient pas hygiéniques. En 1861, la surface a donc été transformée en place publique pour le séchage des grains. Cette place sera carrelée la même année.
  • Place du Grand-Pré : située devant la mairie, cette place est une ancienne aire de battage et de séchage du blé. En 1850, la commune acquiert un nouveau terrain pour faire une aire de battage qui devient une place publique.
  • Monuments commémoratifs :
    • Monument aux morts[55],[56],
    • Plaque dans l'église[57],
    • Stèles commémorative
    • Tombe dite tombeau-colonne[58].
  • Le moulin de la Mourachonne[59].
  • Le musée reflets d'un monde rural[60],[61].
  • La tour de Laure.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-André, rue du Château XVIe siècle[62].
  • Ancienne chapelle Saint-Bernardin des Pénitents blancs, Rue Frédéric Mistral XVIe siècle, style roman : domaine privé. Pénitents Blancs
  • Chapelle du château Castellaras, allée du Château.

Distinctions de la ville[modifier | modifier le code]

  • Distinction « Maison de l’Architecte » en 1989 (gymnase municipal et le cimetière paysager)
  • Trophée 1989 d’environnement décerné par le Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement des Alpes-Maritimes pour la politique de protection de la forêt
  • Trophée EDF qualité ville 1990 – pour le bilan énergétique de l’école F. Jacob
  • Prix de l’académie nationale des arts dans la rue 1991 – pour la politique de restauration des façades du village et de l’établissement du plan de coloration.
  • Écharpe bleue 1993 – prix national pour la qualité de l’eau
  • Prix Roger Masson 1994 – décerné pour la protection de la Forêt Méditerranéenne contre l’incendie sous l’égide de la Fondation de France
  • 1er prix national des éco-maires en 2003 pour la politique environnementale globale
  • Prix spécial Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE région PACA) pour le complexe médiathèque-cinéma
  • Trophée des droits de l’enfant des Alpes-Maritimes remis par le Foyer de l’enfance du département
  • Concours régional des villes et villages fleuris 2003 – deuxième fleur
  • Diplôme d’honneur de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France 2003
  • Plan éco-énergie 2003 – Mouans-Sartoux site pilote du programme régional de maîtrise
  • Équerre d’argent 2004 – Nomination pour les architectes Gigon Guyer, concepteurs du bâtiment pour la donation Albers-Honegger
  • Trophée du vélo 2004 – mise en place des vélos bus qui permettent aux enfants de se rendre à l’école à vélo
  • Label « ville amie des enfants » 2004 – remis par l’Unicef
  • Ville anti-corrida et amie des animaux - la première de France, depuis le [63]
  • 2e prix du CAUE départemental pour la réalisation du Gymnase du collège en 2005
  • Écharpe d’or de la prévention routière 2006

Politique culturelle[modifier | modifier le code]

  • Acquisition du château de Mouans-Sartoux en 1989
  • Installation de l’Espace de l’Art concret en 1990[64]. Il obtient par arrêté du ministre de la culture, du , le label Centre d'art contemporain d'intérêt national[65].
  • Construction de l’Espace Art Recherche Imagination en 1997
  • Création des colloques de l’association Art Sciences Pensée en 1991, rendez-vous annuel des artistes, scientifiques et philosophes
  • Le Préau, un musée pour l’art des enfants inauguré en 2003
  • Un musée pour la donation Albers-Honegger (plus de 500 œuvres d’ « Art concret » de 250 artistes) inauguré en
  • Création du Festival du Livre en 1988, plus de 50 000 visiteurs en 2006, 300 auteurs
  • Cinéma médiathèque « la Strada » ; en 2006 : 6 800 abonnés à la médiathèque, 280 000 entrées au cinéma
  • Chaque mois de mai, entre 8 000 et 10 000 jeunes assistent au printemps musical
  • La bastide du parfumeur, Conservatoire des plantes à parfum du pays de Grasse, association loi de 1901, désormais appelée « Les jardins du musée international de la parfumerie »[66].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Mouans-Sartoux Blason
D'azur à la tour d'or[67].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le panneau "Mouans-Sartoux" s'écrit aussi en provençal
  2. Agriculture et environnement, Espaces naturels et biodiversité, Chapitre 3
  3. Didacticiel de la règlementation parasismique
  4. L'eau dans la commune
  5. Description de la station Grasse-Plascassier
  6. Description de la station de Mouans-Sartoux
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Mouans-Sartoux et Pégomas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Pegomas », sur la commune de Pégomas - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Pegomas », sur la commune de Pégomas - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. Transports publics
  15. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), carte 77
  16. Malaussena, La vie en Provence, p. 283
  17. Urbanisme et construction dans les Alpes-Maritimes : L’évolution de l'urbanisme (XVIe-XVIIIe siècle), p.5
  18. Voir le site de la mairie, consulté le 25 juin 2011.
  19. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
  23. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  25. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  27. Plan local d'urbanisme
  28. Périmètre du SCoT’Ouest
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  30. Les maires de Mouans-Sartoux, sur le site Geneawiki.
  31. Les maires de Mouans-Sartoux depuis 1858, sur le site du Centre régional de documentation occitane
  32. « "Touche pas ma crèche de Noël !" : des maires azuréens veulent maintenir la tradition », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  33. a et b Camille Labro, « Des légumes bio du potager à la cantine », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  34. « Pour manger bio et local, Mouans-Sartoux crée un potager municipal ! », sur alimentation.gouv.fr, .
  35. Propos recueillis par Sophie Fabrégat, « “Cantines : nous avons réussi, en quatre ans, à couvrir l'ensemble de nos besoins en bio” », sur actu-environnement.com, (consulté le ).
  36. Les comptes de la commune
  37. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mouans-Sartoux (06084) », (consulté le ).
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Alpes-Maritimes (06) », (consulté le ).
  43. Établissements d'enseignements
  44. Vie scolaire
  45. Paroisse Notre-Dame des fleurs
  46. Cultes à Grasse
  47. Site du festival du livre de Mouans-Sartoux
  48. Office Mouansois d'Action pour la Jeunesse
  49. Professionnels et établissements de santé
  50. L'élevage des vers à soie
  51. Culture et élevage associés
  52. Jardins Familiaux des Canebiers
  53. Accueil touristique
  54. Commerces de proximité
  55. Monument aux morts, Conflits commémorés : 1914-1918 et 1939-1945
  56. Monument aux morts
  57. Monuments commémoratifs
  58. Tombe dite tombeau-colonne
  59. Le moulin de la Mourachonne
  60. Le musée reflets d'un monde rural
  61. Histoire de musée : Musée ethnographique créé dans les anciennes écuries du Château
  62. Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)
  63. Mouans-Sartoux "ville anti-corrida et amie des animaux"
  64. Espace de l'art concret & Donation Albers-Honegger de Mouans-Sartoux
  65. Arrêté du 27 janvier 2020 portant attribution du label « centre d'art contemporain d'intérêt national » à l'Espace de l'Art Concret, centre d'art contemporain situé à Mouans-Sartoux
  66. La bastide du parfumeur : Conservatoire des plantes à parfum du Pays de Grasse
  67. Dominique Cureau, « Pôle Azur Provence : Mouans-Sartoux », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  68. « Andrée Karpelès », sur ajpn.org (consulté le ).
  69. Guillaume Bridet, L'événement indien de la littérature française, Grenoble, UGA Éditions, 2014 [lire en ligne (page consultée le 7 mars 2021 - v. § 4)]
  70. Franck Leclerc, « Le photographe américain David Douglas Duncan, ami de Picasso, est décédé à Grasse », Nice-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]