Trio pour violon, violoncelle et harpe (Ibert)

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Trio pour violon, violoncelle et harpe
Genre trio
Nb. de mouvements 3
Musique Jacques Ibert
Effectif violon, violoncelle et harpe
Durée approximative 15 min
Dates de composition 1944
Dédicataire Jacqueline Ibert (fille du compositeur)
Création
Paris, salle Gaveau
Interprètes Alfred Loewenguth (violon), Pierre Basseux (violoncelle) et Jacqueline Ibert (harpe)

Le Trio pour violon, violoncelle et harpe est une composition de musique de chambre de Jacques Ibert. Composé en 1944 et dédié à sa fille Jacqueline, il est créé à la Salle Gaveau le par la dédicataire à la harpe, Alfred Loewenguth au violon et Pierre Basseux au violoncelle.

Présentation[modifier | modifier le code]

Le Trio pour violon, violoncelle et harpe est composé en 1944 à destination de la harpiste Jacqueline Ibert, fille du compositeur, et créé par la dédicataire à la harpe, Alfred Loewenguth au violon et Pierre Basseux au violoncelle le à Paris, salle Gaveau[1].

Par rapport au Quatuor à cordes d'Ibert, le Trio est une partition « beaucoup moins dramatique, d'un langage plus délié, plus immédiatement séduisant », souligne le musicologue François-René Tranchefort[1].

Structure[modifier | modifier le code]

Le Trio, d'une durée moyenne d'exécution de quinze minutes environ, œuvre à l'écriture « fine, aérée, mais souvent contrastée[1] », comprend trois mouvements[1] :

  1. Allegro tranquillo , qui joue « sur le souple balancement de ses six et sept temps[1] » ;
  2. Andante sostenuto, mouvement « remarquablement lyrique, d'une sorte de plénitude sensuelle[1] » ;
  3. Scherzando con moto, finale au « jeu preste et volubile des archets, qui semblent le disputer en esprit querelleur aux doigts courant sur les cordes de la harpe[1] ».

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Walter Willson Cobbett (complété sous la direction de Colin Mason, traduit de l'anglais par Marie-Stella Pâris, édition française revue et augmentée par Alain Pâris), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre : A-J [« Cobbett's Cyclopedic Survey of Chamber Music »], t. 1, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 803 p. (ISBN 2-221-07847-0), p. 749.
  • François-René Tranchefort, « Jacques Ibert », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 473–475.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Tranchefort 1989, p. 474.

Liens externes[modifier | modifier le code]