Uzès

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Uzès
Uzès
Vue sur une partie du centre-ville avec la cathédrale Saint-Théodorit et la tour Fenestrelle.
Blason de Uzès
Blason
Uzès
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Uzès
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Luc Chapon (MR)
2020-2026
Code postal 30700
Code commune 30334
Démographie
Gentilé Uzétiens
Population
municipale
8 379 hab. (2021 en diminution de 1,89 % par rapport à 2015)
Densité 330 hab./km2
Population
agglomération
11 607 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 48″ nord, 4° 25′ 14″ est
Altitude 167 m
Min. 49 m
Max. 274 m
Superficie 25,41 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Uzès
(ville-centre)
Aire d'attraction Uzès
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Uzès
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Uzès
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Uzès
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Uzès
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Uzès
Liens
Site web www.uzes.fr

Uzès [yzɛs] (Usès en occitan provençal, selon la norme classique) est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par Les Seynes, l'Alzon et par Les Rosselles. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Uzès est une commune urbaine qui compte 8 379 habitants en 2021. Elle est ville-centre de l'agglomération d'Uzès et fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès. Ses habitants sont appelés les Uzétiens ou Uzétiennes.

Uzès est qualifiée de « premier duché de France », ce titre n’étant lié au duché qu'en raison de l'ordre de préséance dans la hiérarchie de la noblesse, attribuée au duc d'Uzès en 1565 par Charles IX, alors roi de France. Le titre était lié à l'homme et non à ses terres.

Elle est la ville principale du pays d'Uzès.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Uzès se situe dans un cercle formé par les villes d'Alès, 32 km au nord-ouest, Avignon, 40 km à l'est, et Nîmes, la ville la plus proche à 25 km au sud. Elle se situe également à environ 25 km de Bagnols-sur-Cèze et à 40 km de la ville médiévale de Sommières au sud-ouest. La ville édifiée sur un promontoire est bordée de vignes, d'oliviers et de garrigue. Les alentours forment le pays d'Uzès.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Les études du patrimoine géologiques :

  • Inventaire du patrimoine géologique, par le BRGM[1] ;
  • Inventaire géologique[2] ;
  • Fondements géographiques et historiques[3].

Sismicité[modifier | modifier le code]

La commune est située dans une zone de sismicité modérée[4].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Parcours de l'aqueduc romain de Nîmes.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[5] :

  • Arrosée par l'Alzon, elle surplombe la petite vallée fraîche de l'Eure d'où jaillit la source du même nom. C'est d'ici que provenait l'eau alimentant la ville de Nîmes à l'époque romaine. Cette eau était acheminée via un aqueduc de 50 km dont la partie la plus visible est le pont du Gard ;
  • Rivière Les Seynes ;
  • Ruisseau Les Rosselles ;
  • Station de pompage d'eau potable, puis centrale hydroélectrique de la ville d'Uzès[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 807 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 809,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Statistiques 1991-2020 et records UZES (30) - alt : 72m, lat : 43°59'32"N, lon : 4°24'06"E
Records établis sur la période du 01-01-2002 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,9 1,2 3,3 6,4 9,7 13,5 15,5 15,2 12,2 9,4 5,3 1,9 7,9
Température moyenne (°C) 6,1 6,9 10 13,3 16,8 21,4 23,7 23,3 19,5 15,4 10,4 6,9 14,5
Température maximale moyenne (°C) 11,4 12,6 16,7 20,2 23,8 29,3 32 31,4 26,7 21,3 15,6 11,9 21,1
Record de froid (°C)
date du record
−8,6
02.01.02
−11,5
25.02.05
−12,1
02.03.05
−4,6
08.04.21
0,9
03.05.21
5,1
10.06.05
8,2
05.07.07
7,2
22.08.07
2,3
28.09.10
−1,5
30.10.12
−6,3
27.11.10
−9,5
20.12.09
−12,1
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
21,7
09.01.07
24,2
28.02.19
26,9
29.03.12
30,9
08.04.11
33,6
24.05.09
43,9
28.06.19
39,9
15.07.22
42,5
22.08.23
37,2
04.09.16
32,6
08.10.23
24,8
07.11.13
20,4
29.12.21
43,9
2019
Précipitations (mm) 57,2 42,8 55,8 70,9 60,6 37 32,9 49,9 110 114,3 121,7 56,3 809,4
Source : « Fiche 30334003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].

La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[14],[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[16] : le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » (37 159 ha), couvrant 40 communes du département[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Uzès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Uzès, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[21] et 11 643 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[26].

La ville d'Uzès considère son patrimoine et son activité touristique comme un des facteurs principaux de développement local et de moteur de son économie[27].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,5 %), zones urbanisées (19,7 %), forêts (16,6 %), terres arables (11,1 %), cultures permanentes (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

L'ancienne gare d'Uzès.

Uzès a été desservie par une ligne secondaire PLM puis SNCF qui reliait Remoulins à Alès, appelée à l'origine « ligne Beaucaire - Le Martinet ». Une jonction permettait également de relier la ligne des Cévennes entre Uzès et la gare de Nozières - Brignon.

À l'écart des grandes voies de communication, la gare d'Uzès distante d'environ 1,5 km de la ville, en contrebas de la colline vers l'ouest et inaugurée en 1880, est fermée. L'ancien bâtiment de la gare, typique de l'architecture normalisée du PLM (1880) est surmonté d'une horloge couronnant sa façade au sein d'un oculus toujours visible. Désaffectée, elle est devenue une propriété privée. Les rails entre Uzès et Remoulins existent toujours mais pourraient être déposés pour laisser la place à une « voie verte » comme cela a été fait entre Caveirac et Sommières en 2006-2007.

La ville est desservie par plusieurs lignes d'autocar à destination de Nîmes via le pont Saint-Nicolas, Alès et Avignon via le pont du Gard et Remoulins.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Uzès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment Les Seynes et l'Alzon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1996, 1997, 1998, 2002, 2014 et 2021[31],[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Uzès.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 789 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2672 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988[29].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes VCCETIO ; VCETIA ; Castrum Ucetiense ; Ucetia en 506 ; Uzecia, urbs Occitaniæ en 826 ; Ucetia en 878 ; Eutica en 1099 ; Uzetica en 1107 ; Ucetia en 1156 ; Uzez en 1157 ; Ucecia en 1158 ; Uzes en 1160 ; Uzecium en 1160 ; Ussecia en 1363 ; Villa Ucecie en 1384 ; Usès en 1474 ; Ucecia en 1485 ; Villa Ucetiæ en 1505 ; Uzez en 1532[35], Uzès-la-Montagne pendant la Révolution française, Uzès depuis 1793 et 1801[36].

Dès l'antiquité, on trouve (sur une stèle exposée au musée de la Romanité à Nîmes) la mention de la cité de Ucetia comme étant l'une des deux cités les plus importantes autour de Nemausus (Nîmes). Par la suite, la localité est signalée en l'an 506 dans les écrits et sur une monnaie mérovingienne, in pago Ucetico en 813, abbatia et villa Sancti Firmini en 1156[37].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Il semblerait que le toponyme Usès, en occitan, soit pré-celtique et reste de signification inconnue[réf. nécessaire]. « Le nom latin d|Ucetia, formé probablement sur un toponyme celte uk (correspondant à une hauteur dans une langue pré-celtique)[réf. nécessaire], donnera régulièrement Ucèz ou Usèz (comme on le lit encore dans les lettres de Jean Racine)[38] ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Duché.

Le développement de la cité d'Uzès, dès le Ier siècle avant notre ère, est antérieur à la construction du pont du Gard qui amenait l'eau de la fontaine d'Eure jusqu'à Nîmes et dont la construction remonte au Ier siècle de notre ère. Le plateau calcaire sur lequel se situe Uzès était déjà occupé vers le Ve siècle avant notre ère probablement par un oppidum qui accueillait la future cité. Un des quartiers périphériques de la ville d'Ucetia a été mis au jour au nord du centre médiéval en 2017. Ces fouilles menées sur 4 000 m2 révèlent l'existence de quartiers urbains à vocation artisanale et résidentielle (rues, îlots d'habitation, puits, hypocauste, domus, mosaïques) dont l'ancienneté est estimée à la fin du IIe siècle avant notre ère[39].

Il existe un évêché à partir du Ve siècle jusqu'à la Révolution française. Il est supprimé en 1817. Successivement vicomté et comté en 1486, elle devint duché en 1565.

Uzès est durement éprouvée par les guerres de Religion et par la guerre des camisards.

Entre 1795 et 1800, la commune absorbe celle voisine de Saint-Firmin[36] peuplée, selon le recensement de 1793, de 187 habitants ; cette dernière avait porté provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Firmin-lès-Uzés[40] ; Uzès elle-même avait été renommée, durant cette période, Uzès-la-Montagne[36].

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.

La marquise de Crussol joue un rôle important dans le nouveau souffle donné à la ville. À partir de 1951, elle engage d'importants travaux de restauration du château[41]. Au début des années 1960, elle intervient auprès d'André Malraux[42] pour que sa sa loi de 1962 permette la création à Uzès d'un des premiers secteurs sauvegardés. C'est chose faite en 1965[43]. La restauration de la ville peut commencer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville.
Liste des maires depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Adolphe Le Cannelier   Président du comité de Libération
1945 1945 Georges Chauvin   Président du comité de Libération
1945 1947 Jeanne Palanque PR Directrice honoraire de l'école normale d'institutrices d'Aix-en-Provence.
Une des premières femmes élues maire en France.
1947 1953 Lucien Thibault MRP Professeur au collège
1953 1954[Note 4] Louis Alteirac SFIO  
1954 1966 Georges Chauvin SFIO Conseiller général du canton d'Uzès
1966 1983 André Rancel SFIO puis PS Conseiller général du canton d'Uzès (jusqu'en 1984)
1983 En cours Jean-Luc Chapon UDF puis MoDem puis UMP
puis UDI-PR
puis MR
Conseiller général du canton d'Uzès (1985-2004)
Président de la communauté de communes de l'Uzège (2002-2008)
Vice-président de la communauté de communes de l'Uzège (2008-2012)
Président de la communauté de communes Pays d'Uzès (2013 → 2020)

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[44] :

  • total des produits de fonctionnement : 13 708 000 , soit 1 564  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 10 187 000 , soit 1 162  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 4 386 000 , soit 500  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 7 364 000 , soit 840  par habitant.
  • endettement : 12 707 000 , soit 1 450  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 13,13 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 46,02 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 69,52 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : Médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 850 [45].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Communauté de communes Pays d'Uzès[46].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements sur la commune :

  • Écoles maternelles et élémentaires[47] ;
  • Collèges (Collège Lou Redounet[48], Collège Jean-Louis Trintignant[49], Collège Saint-Firmin[50]) ;
  • Lycée polyvalent Charles Gide[51], créé en 2020 par la fusion des lycées Charles Gide et Georges Guynemer[52],[53].

Santé[modifier | modifier le code]

  • Centre hospitalier d'Uzès[54] ;
  • Centre hospitalier psychiatrique, le Mas Careiron depuis les années 1960 ;
  • Professionnels de santé[55].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].

En 2021, la commune comptait 8 379 habitants[Note 5], en diminution de 1,89 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 1506 3506 2875 6846 1626 8567 2747 2156 934
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 3336 2425 8955 5745 5855 4495 1464 9894 819
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 8895 1824 8044 0984 4564 2124 0334 6675 222
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
5 6496 8517 0787 5257 6498 0077 8597 9358 339
2014 2019 2021 - - - - - -
8 5698 3878 379------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,4 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (42,0 %) est supérieur au taux départemental (29,6 %).

En 2018, la commune comptait 3 784 hommes pour 4 636 femmes, soit un taux de 55,06 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,82 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
3,1 
13,8 
75-89 ans
17,1 
23,4 
60-74 ans
24,6 
19,2 
45-59 ans
19,4 
13,4 
30-44 ans
13,2 
14,8 
15-29 ans
11,1 
14,1 
0-14 ans
11,4 
Pyramide des âges du département du Gard en 2020 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
8,1 
75-89 ans
10,4 
19,1 
60-74 ans
19,7 
20,6 
45-59 ans
20,5 
17 
30-44 ans
17 
16,4 
15-29 ans
14,3 
18 
0-14 ans
16 

Vie culturelle[modifier | modifier le code]

  • la ville comporte deux librairies proposant des ouvrages littéraires[Note 6] ;
  • l'association pour le Théâtre Populaire d’Uzès et de l’Uzège (ATP)[60], créée en 1981, propose une programmation théâtrale ;
  • la ville possède un cinéma, le Capitole ;
  • un centre de développement chorégraphique y est installé ;
  • tous les ans a lieu, lors de la troisième semaine de juin, le festival Uzès danse qui présente des spectacles de danse contemporaine ;
  • Les éditions de la Cigale Uzégeoise connurent un grand succès dans les années 1920-1930. La Nouvelle Cigale tente de relever l'édition régionale[61] ;
  • La médiathèque[62], aménagée dans une ancienne école catholique, que domine une petite « tourelle-clocher » néo-romane terminée par un dôme surmontée aujourd'hui encore d'une statue de la Vierge.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Uzès compte de nombreuses équipes et infrastructures sportives. L'équipe la plus populaire de la ville est l'Entente sportive Pays d'Uzès, club de football évoluant en DHR et jouant au stade Pautex.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Publicité du réglisse Zan.
AOC Duché d'Uzès.
  • La ville abrite une usine du confiseur allemand Haribo qui a pris le contrôle de l'entreprise Ricqlès-Zan, la culture de la réglisse étant répandue dans la région. À côté y figure également le musée du bonbon ;
  • Briqueterie réfractaire David, puis confiserie (réglisserie) Causse, puis Perdrix[66] ;
  • Briqueterie réfractaire Teissier et Nègre, puis Michallet, puis de la Compagnie des Produits Réfractaires d'Uzès[67] ;
  • Briqueterie des Produits Réfractaires du Gard, ou Mathon, actuellement Mathon-Prema[68] ;
  • Moulin à huile, filature de soie dite filature Vincent, puis Bonnet[69] ;
  • Moulin à huile et à foulon Broche, puis usine de papeterie Gentil, puis Lafont, usine d'impression sur étoffes Veyrun, puis usine de produits alimentaires (amidonnerie, réglisserie, usine à glace) Abauzit[70] ;
  • Filature de soie Boudet[71] ;
  • Filature et moulinerie de soie Mathieu, puis Boudet[72] ;
  • Filature de soie Massador, puis Alais et Foucard[73] ;
  • Filature de soie Bouzige[74] ;
  • Filature et moulinerie de soie Teraube, usine de produits alimentaires (confiserie et réglisserie Zan)[75] ;
  • Moulinerie de soie Chevalier, puis Vincent[76] ;
  • Moulinerie, filature de soie Silhol, puis Bérard[77] ;
  • Moulin à foulon, puis filature et moulinerie de soie Roussel[78] ;
  • Moulin à foulon Gentil, moulin à huile, moulin à farine Teraube, puis usine de produits alimentaires (usine à broyer la réglisse) Zan[79] ;
  • Moulin à foulon et filature de soie Coq, usine de passementerie de soie dite fabrique de lacets Chabert, puis Guérin[80] ;
  • Fonderie de bronze et de fer Petavit[81] ;
  • Ensemble de petite métallurgie des usines Petavit[82] ;
  • Usine de poterie Pichon[83] ;
  • Faïencerie Vernet[84] ;
  • Usine à gaz Molinard, puis du Gaz Continental[85].

Agriculture et gastronomie[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Dans le hameau de Pont des Charrettes, une réglisserie Haribo, anciennement Zan, abritant le musée du bonbon et une poterie artisanale de qualité, Pichon, depuis le début du XIXe siècle ;
  • Les bâtiments de la manufacture Vincent[88] qui ont abrité un moulin à huile et la dernière filature de soie fonctionnant à Uzès. La sériciculture était florissante au XVIIIe siècle et faisait vivre environ 2 000 personnes à Uzès, spécialisée alors dans la production des bas de soie. L'activité de la manufacture Vincent a débuté au XIXe siècle pour cesser en 1936, suivant le déclin général de l'industrie textile dans la région.

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Zone commerciale du Pont-des-Charrettes : Centre commercial Carrefour ;
  • Centre Historique : Principalement des commerces indépendants (By dé Bo, Bénédikt Aïchelé Joaillier[89], Le Vestiaire d'Uzès…).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Place aux Herbes.
Rue de la petite bourgade.

Uzès est classée ville d'art et d'histoire. Son centre est particulièrement bien conservé, offrant aux visiteurs de superbes façades des XVIe et XVIIIe siècles et de nombreux hôtels particuliers (pour une cité aussi modeste, près de 40 bâtiments sont inscrits ou classés au titre des Monuments historiques !). Les rues piétonnes étroites et pavées ramènent à l'époque médiévale, Renaissance et jusqu'au XVIIIe siècle.

Sa place aux Herbes, ombragée de platanes, entourée de maisons à arcades, et au milieu de laquelle trône une grande fontaine en fonte ouvragée du milieu du XIXe siècle, est le lieu d'un marché hebdomadaire du samedi très apprécié, où se mêlent les parfums des herbes aromatiques de Provence et du Languedoc.

Sur la place Albert-Ier, ancienne place du marché au Blé au centre de laquelle se dresse un gracieuse fontaine figurant une monumentale femme à l'antique en fonte de fer, se situe la chapelle des Capucins construite en 1635 sur l'emplacement d'un temple romain dédié à Auguste. Cette chapelle accueillit les sépultures des ducs d'Uzès jusqu'en 1789 et est actuellement le siège de l'office de tourisme.

Le patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • La cathédrale Saint-Théodorit[90]. Saccagée au cours des guerres de Religion, elle fut rebâtie au milieu du XVIIe siècle. À l'intérieur, remarquer les galeries en fer forgé qui courent tout le long du premier niveau ainsi que les exceptionnelles orgues du XVIIe siècle à volets décorés (les seuls encore d'origine en France). La hauteur des voûtes de la nef est de 18 mètres. La façade extérieure est un placage un peu lourd de la fin du XIXe siècle. Au sud, sur la petite esplanade plantée de marronniers, outre le joli panorama sur les garrigues environnantes, présence du fameux petit pavillon Racine surmonté d'un dôme[91]. Orgue de tribune[92],[93],[94]. La Tour dite Campanile (ou Tour Fenestrelle) a été classé au titre des monuments historiques en 1862[95]. La Cathédrale a été classé au titre des monuments historiques en 1963[95]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[95] ;
  • Ancien grand séminaire[96] ;
  • Chapelle Saint-Geniès d'Uzès. Les vestiges de l'église Saint-Geniest et de la pinède avoisinante ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1949[97] ;
  • L'ancien évêché[98] : très vaste bâtiment du XVIIe siècle attenant à la cathédrale, il a abrité la sous-préfecture et le tribunal jusqu'en 1926. Aujourd'hui y a pris place notamment, après une très importante restauration, le musée municipal Georges-Borias. À voir, entre autres, les fameuses armoires peintes d'Uzès ; la porte monumentale dont le balcon est supporté de deux atlantes ;
  • L'église Saint-Étienne[99],[100], construite de 1763 à 1775 sur l'emplacement d'une ancienne église détruite pendant les guerres de Religion. Seul demeure de l'ancien édifice le puissant clocher carré dont la terrasse est surmontée d'une tourelle abritant un campanile en fer forgé qui comporte un timbre hémisphérique faisant office de cloche des heures. Son style général est baroque tardif (ou jésuite). Il a un plan en croix grecque avec une belle façade curviligne décorée d'urnes d'où jaillissent des flammes. L'intérieur est très lumineux et possède une gracieuse coupole. Cette église a été restaurée en 2011. Orgue de tribune[101]. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1974[99]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[99] ;
  • Église Saint-Julien d'Uzès. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1999[102] ;
  • Chapelle des Capucins d'Uzès ;
  • Les vestiges de l'église romane Saint-Geniest, du XIIe siècle[103],[104]. Les vestiges ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1949[105] ;
  • La crypte[106] ;
  • Temple protestant d'Uzès[107]. Pendant les guerres de Religion, le temple et dix églises furent détruits. Au XVIe siècle, Uzès était la 5e ville protestante du royaume. Au XVIIe siècle, la cathédrale était relevée de ses ruines et accueillait de nouveaux convertis. Les réformés quant à eux, vivaient leur foi dans la clandestinité au risque d'être emprisonnés ou envoyés aux galères. En 1791, ils acquièrent l'ancien couvent des Cordeliers, qui avait été construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle et qui donne sur l'actuelle esplanade à l'ouest de la ceinture des boulevards[108] ;
  • Le monument aux morts[109] ;
  • Mas de Mayac. Les façades et toitures ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1987[110].

Autres lieux et patrimoines[modifier | modifier le code]

  • Aqueduc de Nîmes[111] ;
  • L'hôtel de ville du XVIIIe siècle, restauré au XIXe siècle[112] ;
  • Le jardin médiéval[113] ;
  • Les châteaux d'Uzès[114]. Uzès conserve un ensemble exceptionnel de trois tours féodales (il y en avait une de plus au Moyen Âge), qui étaient autant de démembrements de la seigneurie originelle, encore représentée par le château du Duché et sa tour Bermonde. La tour de l'Évêché et la tour du Roi, magnifiquement conservées à côté de la tour Bermonde (la plus haute, 42 mètres, au sein du Duché), les enceintes et les logis de ces châteaux urbains, témoignent de la façon dont les seigneuries languedociennes étaient partagées au gré des successions, voyant coexister des tours féodales les unes à côté des autres. La tour de l'Évêché est surmontée d'un campanile abritant la cloche de l’Horloge communale depuis 1836. La tourelle et la structure du campanile en fer forgé dépassent en hauteur la tour Bermonde ;
  • Le Duché[115]. Il s'agit d'un ensemble architectural composite remarquable par la variété de ses styles et des époques de sa construction. On pénètre dans la grande cour par un porche à fronton encadré de deux colonnes en granit. Dans la ligne de mire, on aperçoit directement une grande porte d'époque Louis XIII, elle-même encadrée de colonnes en granit surmontées d'une balustrade. L'ensemble des bâtiments est dominé, au sud, par une puissante tour médiévale du XIe siècle, ancien donjon, dite tour Bermonde, dont le couronnement a été refait au XIXe siècle (terrasse et échauguettes avaient été arasées à la Révolution). On accède à sa terrasse, qui culmine à environ 40 mètres, d'où l'on jouit d'un superbe panorama à 360° sur la cité, au moyen d'un escalier en colimaçon de 135 marches. Le contraste entre ce donjon massif et la façade principale est fort lorsque l'on pénètre dans la cour. Le décor de cette grande façade est d'un raffinement Renaissance extrême, avec superposition des trois ordres architecturaux que sont le dorique, l'ionique puis le corinthien, réalisée à la demande d'Antoine de Crussol[116]. Des sculptures et trophées complètent le décor. Sans en être absolument certain, le nom de Philibert Delorme a souvent été associé à cette réalisation pouvant être située vers 1550 (dans la région, seule la façade du château Nogaret de Marssillargues dans l'Hérault peut accepter la comparaison). La chapelle gothique flamboyant du XVe siècle qui lui est accolée au nord fut restaurée au XIXe siècle. Sa haute toiture couverte de tuiles vernissées à la bourguignonne au milieu du XIXe siècle présente, côté nord, le motif du blason de la famille des Crussol. Le premier étage de cette chapelle, qui comporte trois niveaux, est un oratoire toujours consacré à la riche décoration néogothique en trompe-l'œil. Sa voûte, sur croisée d'ogives, possède liernes et tiercerons.
L'intérieur même du Duché possède de nombreuses pièces meublées et collections ouvertes à la visite. On accède aux appartements, ornés de multiples portraits de la famille, par un très bel et exceptionnel escalier d'honneur Renaissance à l'italienne, rampe sur rampe, voûté en caissons et à pointes de diamants. Mention spéciale pour le Grand Salon Bleu d'époque Louis XV orné de gypseries, de quatre cheminées d'angle en marbre de Carrare et d'une belle collection de vases blancs et bleus en porcelaine de Chine montés en bronze ; meubles, tableaux, etc. Nombreuses autres pièces d'apparat (pas toutes visibles au public, hélas) et de réception, sans oublier la très grande cave. Deux autres tours subsistent au sein de cet ensemble ; la tour dite « polygonale », couverte d'une toiture pointue en tuile vernissées au XIXe siècle, et la tour ronde de la vigie médiévale ;
  • La tour Fenestrelle. Le monument le plus symbolique de la ville, après le Duché et le château des ducs d'Uzès, est la tour Fenestrelle, haute de 42 mètres et qui date en partie du XIIe siècle. Sa partie haute fut reconstruite à l'identique au XVIIe siècle après les guerres de religion. Il s'agit d'un clocher de type circulaire unique en France qui rappelle l'architecture lombarde italienne. De style roman, c'est un campanile, séparé du gros-œuvre de la cathédrale Saint-Théodorit. Cette tour évoque quelque peu la tour de Pise. Ses nombreuses ouvertures lui donnèrent d'ailleurs son nom. Elle est couverte d'une toiture conique de tuiles vernissées vertes et jaunes du plus bel effet ;
  • Partie subsistante des remparts[117] ;
  • Tour du moulin du Duc[118] ;
  • L'ancien hôtel du baron de Castille[119] reconstruit en 1818 par Gabriel Joseph de Froment, baron de Castille, et sa mince et haute colonnade « non canonique », sur la place de l'Évêché, à côté de la cathédrale. Il s'agit à l'origine d'une bâtisse du XIIIe siècle, agrandie au XVIIe pour compter 560 m2 (dont 180 de pièces de réception et sept chambres). Froment acquiert l'édifice en 1785, est arrêté pendant la Terreur révolutionnaire et retrouve ensuite le château pillé et la bibliothèque incendiée. Inspiré par ses voyages, en particulier en Italie, il le restaure dans ce goût, avec des colonnes et des balcons. Le parc de deux hectares comprend un jardin à la française, une galerie, une pièces d'eau, une maison de gardien ainsi que des dépendances. Le baron meurt en 1824 et ses héritiers ne s'occupent plus du château, le parc étant même transformé en basse-cour. En 1924, il est vendu et son nouvel acquéreur tente en vain de réhabiliter l'édifice qui tombe en ruines. En 1950, il est acheté par le critique et historien d'art britannique Douglas Cooper qui le rénove et y installe sa collection d'art contemporain. Plusieurs artistes y séjournent comme Georges Braque, Fernand Léger, Paul Klee ou encore Pablo Picasso, qui réalise au début des années 1960 et avec le sculpteur Carl Nesjar cinq fresques le long d'une colonnade, s'inspirant des Sabines de Jacques-Louis David et du Déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet. Douglas Cooper revend le château en 1977 à une famille d'industriels français, qui le met à son tour en vente en 2016[120] ;
  • L'ancien hôpital général néo-classique[121] ;
  • Les anciennes casernes de style classique du XVIIIe siècle, abritant aujourd'hui le lycée[122] ;
  • La Caisse d'épargne[123] ;
  • Le site antique et pittoresque de la fontaine d'Eure[124],[125] ;
  • L'ancien Museon di Rodo[126], célèbre musée de la roue et des véhicules, dont la collection a malheureusement été dispersée depuis, était à Uzès, de même que la fonderie Petavit ;
  • La ville abrite aussi un haras national ;
  • Gibet Royal d'Uzès.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Citoyens d'honneur de la ville d'Uzès[modifier | modifier le code]

  • Jacques Dreyfus (2016), architecte des bâtiments de France ;
  • Bernadette Fenwick (2011) ;
  • Michel Galtier (2014), trésorier principal ;
  • Albert Grimaldi (2017) ;
  • Heinz Zerwes (2014).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason d'Uzès

Fascé d'argent et de gueules, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[128].

Citations[modifier | modifier le code]

  • Racine a écrit à Uzès ce vers fameux : Et nous avons des nuits plus belles que vos jours.
  • Dans Si le grain ne meurt, André Gide écrit : « Ô petite ville d'Uzès ! Tu serais en Ombrie, des touristes de Paris accourraient pour te voir ! »

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Décédé en cours de mandat.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Les termes « librairie proposant des ouvrages littéraires » visent à différencier ces deux librairies uzétiennes des marchands de journaux et autres papetiers qui, bien que vendant des livres, ne font pas du commerce de la librairie leur activité principale.
  7. André Gide passait ses vacances chez sa grand-mère à Uzès.
  8. L'écrivain Jean Racine vécut en 1661 et 1662 dans une demeure de Saint-Maximin, dite depuis château Racine, chez son oncle maternel Antoine Sconin, vicaire général d’Uzès.
  9. L'acteur Jean-Louis Trintignant y a vécu de nombreuses années ; un collège de la ville porte désormais son nom.
Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee
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Autres sites
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  2. Géologie, sur dedaele.com.
  3. Fondements géographiques et historiques.
  4. Didacticiel de la réglementation parasismique.
  5. L'eau dans la commune.
  6. « station de pompage d'eau potable, puis centrale hydroélectrique de la ville d'Uzès », notice no IA00128736, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Uzes » (commune de Gallargues-le-Montueux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Uzes » (commune de Uzès) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
  13. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Réserve de biosphère des gorges du Gardon », sur mab-france.org (consulté le ).
  15. « Gorges du Gardon - zone tampon - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Uzès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  63. Diocèse de Nîmes-Uzès-Alès
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  66. « Briqueterie réfractaire David, puis confiserie (réglisserie) Causse, puis Perdrix », notice no IA00128726, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « Briqueterie réfractaire Teissier et Nègre, puis Michallet, puis de la Compagnie des Produits Réfractaires d'Uzès », notice no IA00128740, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « Briqueterie des Produits Réfractaires du Gard, ou Mathon, actuellement Mathon-Prema », notice no IA00128731, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Moulin à huile, filature de soie dite filature Vincent, puis Bonnet », notice no IA00128743, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. « Moulin à huile et à foulon Broche, puis usine de papeterie Gentil, puis Lafont, usine d'impression sur étoffes Veyrun, puis usine de produits alimentaires (amidonnerie, réglisserie, usine à glace) Abauzit », notice no IA00128727, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « Filature de soie Boudet », notice no IA00128721, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. « Filature et moulinerie de soie Mathieu, puis Boudet », notice no IA00128730, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. « Filature de soie Massador, puis Alais et Foucard », notice no IA00128729, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. « Filature de soie Bouzige », notice no IA00128722, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. « Filature et moulinerie de soie Teraube, usine de produits alimentaires (confiserie et réglisserie Zan) », notice no IA00128741, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. « Moulinerie de soie Chevalier, puis Vincent », notice no IA00128724, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  77. « Moulinerie, filature de soie Silhol, puis Bérard », notice no IA00128739, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  78. « Moulin à foulon, puis filature et moulinerie de soie Roussel », notice no IA00128738, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  79. « Moulin à foulon Gentil, moulin à huile, moulin à farine Teraube, puis usine de produits alimentaires (usine à broyer la réglisse) Zan », notice no IA00128728, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. « Moulin à foulon et filature de soie Coq, usine de passementerie de soie dite fabrique de lacets Chabert, puis Guérin », notice no IA00128725, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  81. « Fonderie de bronze et de fer Petavit », notice no IA00128735, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  82. « Ensemble de petite métallurgie des usines Petavit », notice no IA00128733, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  83. « Usine de poterie Pichon », notice no IA00128737, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  84. « Faïencerie Vernet », notice no IA00128742, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  85. « Usine à gaz Molinard, puis du Gaz Continental », notice no IA00128732, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. « Brasserie Brunel », notice no IA00128723, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  118. « Tour du moulin du Duc », notice no PA00103285, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  120. Bénédicte Burguet, « Le château rêvé de Picasso », Vanity Fair, no 38,‎ , p. 50-51.
  121. « Hôpital général », notice no PA30000056, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  122. « Caserne Brueys, puis robinetterie Petavit », notice no IA00128734, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  123. La Caisse d'Epargne.
  124. La Fontaine d'Eure.
  125. Cavités naturelles : Fontaine d' Eure.
  126. Scrapbook no 48. Dessins Ferroviaires Echelle "O" ou "HO". Documents extraits de la collection du Museon di Rodo, Uzès (Gard).
  127. Olivier Michel et Pierre Rosenberg, Subleyras 1699-1749, catalogue de l'exposition au Musée du Luxembourg 20 février - 26 avril 1987, Musée du Luxembourg Paris 20 février - 26 avril 1987, Réunion des musées nationaux Paris, , 380 p. (ISBN 2-7118-2-088-2), p. 1. Enfance Subleyras Uticensis. Sur la foi de sa signature, on l'a cru longtemps né à Uzès. […] La famille revint à Uzès en 1700. Le peintre dit lui-même, lors de son mariage, dans une supplique adressée au cardinal vicaire, que ses parents l'y ramenèrent à l'âge de six mois. p.49
  128. GASO - Banque du blason - 30334.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lionel d'Albouisse, Guide de l'étranger à Uzès, Uzès, Imprimerie H. Malige, (lire en ligne)
  • Lionel d'Albiousse, Histoire des ducs d'Uzès : suivie d'une notice sur leur château ducal, Paris, H. Champion, , XI-344 p. (lire en ligne) et site Nemausensis
  • Lionel d'Albouisse, L'armorial de la ville d'Uzès, Nîmes, Imprimerie générale, (lire en ligne)
  • Gaston Chauvet, Uzès, en parcourant ses rues et sa campagne, histoires d'autrefois et souvenirs d'hier, Uzès, 1964 notice
  • Jean-Bernard Elzière, « Notes sur les coseigneurs de la cité d'Uzès au Moyen Âge », dans Congrès archéologique de France. 157e session. Gard. 1999, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 413-438
  • Jean-Christophe Galant et Mireille Olmière, Les belles demeures familiales d'Uzès (XVIe-XIXe siècles), Montpellier, Les presses du Languedoc, , réedition en 2005.
  • Jean-Christophe Galant, Les affrontements politico-religieux à Uzès (1598-1685), in Religions et pouvoirs dans le Midi de la France de l'Antiquité à nos jours, LXXe congrès de la Fédération du Languedoc Méditerranéen et du Roussillon, Nîmes, Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, 1998.
  • Jean-Christophe Galant, Les pouvoirs et les affrontements à Uzès au XVIIe siècle, Maîtrise, sous la dir. de Dominique Biloghi, Montpellier, Université Paul Valéry, 1998.
  • Jean-Christophe Galant, La société et les pouvoirs à Uzès et en Uzège au XVIIIe siècle, DEA, sous la dir. d'Henri Michel, Montpellier, Université Paul Valéry, 1999.
  • Jean-Christophe Galant : - La maison de Brueys, alliances et patrimoine, Société Historique de l'Uzège (SHU), no 27, 1999. - Les grandes héritières du Gard en 1810, SHU, no 28, 2000. - Les ducs d'Uzès aux XVIIe et XVIIIe siècles, origines, alliances, patrimoine, SHU, no 30, 2001. - Insécurité et criminalité à Uzès au siècle des Lumières, Archives et Patrimoine, revue no 1, Les Amis du musée d’Uzès, 2010 - La Révolution à Uzès (1789-1792), Hors-série, Bulletin des Amis du musée d'Uzès, 2010. - La course aux champs à Uzès d'après le journal de Siméon Abauzit, (1814-1815), in Les Cultures politiques à Nîmes et dans le Bas-Languedoc du XVIIe siècle aux années 1970. Affrontements et dialogues. Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, Paris, l'Harmattan, 2008. * Lionel d'Albiousse, Histoire de la ville d'Uzès, Uzès : H. Malige, 1903 (VII-403 p.), réimprimé en 1978 (Marseille : Laffitte notice), 1994 (Nîmes, éd. Rediviva notice) et 1998 (Péronnas : les Éd. de la Tour Gile notice)
  • Pierre Pelissero, Uzès, Éditions Ouest-France - Provence - Cote d'Azur, Rennes, 1982
  • Jean-Paul Ayrault, Uzès, un tour de ville - Promenades dans l'histoire, Éditions Inclinaison, 2007
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Uzès, p. 1193
  • les « Souvenirs de l'Uzège », association des originaires et amis d'Uzès et de sa région, fondée par Robert Blanc (1955) ; site internet bibliographie et sitographie importantes 2014
  • Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.
    Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Languedoc méditerranéen : Uzès, Premier duché de France..., pages 212 à 219

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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