Versets pour les vêpres d'un confesseur non pontife
Versets pour les vêpres d'un confesseur non pontife | |
Couverture de la partition | |
Genre | Pièces pour orgue |
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Nb. de mouvements | 5 |
Musique | Déodat de Séverac |
Durée approximative | 4 min 30 s |
Dates de composition | 1912 |
Dédicataire | Félix Raugel |
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Les Versets pour les vêpres d'un confesseur non pontife sont un recueil de cinq pièces pour orgue composé par Déodat de Séverac en 1912.
Composition[modifier | modifier le code]
Déodat de Séverac compose ses Versets pour les vêpres d'un confesseur non pontife pour grand orgue à trois claviers en 1912[1]. La partition, éditée par la Librairie de l'Art catholique en 1914, est dédiée à Félix Raugel, maître de chapelle à Saint-Eustache.
L'ambition de Séverac est de commenter à l'orgue les offices de l'Édition Vaticane, en donnant « à l'organiste, après exécution du plain-chant, sur un motif de la pièce elle-même, dans le même mode, un développement écrit dans l'esprit de la liturgie du jour[1] ».
Présentation[modifier | modifier le code]
L'œuvre, inspirée des thèmes liturgiques correspondants, est en cinq mouvements :
- « Domine quinque talenta » — Andantino à
; - « Euge serve bone » — Allegretto non troppo à
; - « Fidelis servus et prudens » — Andante à quatre temps (noté ) ;
- « Beatus ille servus » — Andantino à quatre temps (noté ) ;
- « Serve bone et fidelis » — Allegro assai à
.
Pour Pierre Guillot, chaque pièce « prolonge, commente les paroles qui viennent d'être chantées en reprenant tout ou partie du cantus firmus même entendu et prétexte à une souple polyphonie[1] ». L'organiste et musicologue loue dans la partition les « concision et dépouillement extrêmes, variété rythmique infinie, spontanéité de l'improvisation » qui la caractérisent[1].
Guillot souligne aussi la registration de l’œuvre, « qui privilégie les fonds de 16 et 8 pieds », et constate que « le tutti, avec les anches, [n'apparait] qu'à l'extrême fin de l'ultime verset ». Quant au troisième verset, Fidelis servus et prudens, il « reprend à l'orgue le traitement antérieur de ce même verset chanté au deuxième acte (scène 4) d'Héliogabale[1] ».
Pour François Sabatier, ces Versets « rejoignent ceux de d'Indy, Chausson ou Ropartz dans leur sagesse et le respect des contraintes imposées par la liturgie[2] ».
Discographie[modifier | modifier le code]
- Déodat de Séverac, L'Œuvre pour orgue (intégrale des œuvres pour orgue), Pierre Guillot (orgues Cavaillé-Coll de l'Église Saint-François-de-Sales de Lyon, 1979) CD Erato / distribution Warner Music (2009[3])
- Déodat de Séverac, La lyre de l’âme (l'œuvre pour orgue et motets pour chœur et orgue), Olivier Vernet (orgue), Maîtrise de garçons de Colmar, Arlette Steyer (dir.), CD Ligia 0104244-12 / distribution Harmonia Mundi (2011-2012[3])[4]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]
- François Sabatier, « Déodat de Séverac », dans Gilles Cantagrel (dir.), Guide de la musique d'orgue, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 840 p. (ISBN 2-213-02772-2), p. 723-724.
Monographies[modifier | modifier le code]
- Jean-Bernard Cahours d'Aspry, Déodat de Séverac, musicien de lumière. Sa vie, son œuvre, ses amis (1872-1921), Atlantica-Séguier, coll. « Carré Musique », , 145 p. (ISBN 978-2-84049-235-1).
- Pierre Guillot, Déodat de Sévérac : musicien français, Paris, L'Harmattan, , 354 p. (ISBN 978-2-296-13156-9, présentation en ligne).
Notes discographiques[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Pierre Guillot, « Déodat de Séverac et l'orgue », sur musimem.com (consulté le )
- Sabatier 1991, p. 724.
- Festival Déodat de Séverac, Discographie Déodat de Séverac disponible.
- Frédéric Muñoz, « La musique sacrée de Déodat de Séverac », sur ResMusica,
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :