Bonnieux

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Bonnieux
Bonnieux
Bonnieux vu depuis Lacoste.
Blason de Bonnieux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Apt-Luberon
Maire
Mandat
Pascal Ragot
2020-2026
Code postal 84480
Code commune 84020
Démographie
Gentilé Bonnieulais, Bonnieulaises
Population
municipale
1 177 hab. (2021 en diminution de 13,58 % par rapport à 2015[1])
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 26″ nord, 5° 18′ 27″ est
Altitude 420 m
Min. 153 m
Max. 715 m
Superficie 51,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Apt
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Apt
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bonnieux
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Bonnieux
Liens
Site web http://www.bonnieux.com
Vue du village depuis le sud-est.

Bonnieux est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. On appelle ses habitants les Bonnieulais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Bonnieux est un village perché, qui se situe sur le versant nord du massif du Luberon, entre le Grand et le Petit Luberon, face au village de Lacoste.

Il commande l'entrée nord de la combe de Bonnieux, qui débouche elle-même sur la combe de Lourmarin, nom usuellement utilisé pour désigner l'ensemble des deux combes, seul passage qui traverse le Luberon et sépare ce dernier en deux : Grand et Petit Luberon, mais tous deux issus du même massif montagneux.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Accès et situation[modifier | modifier le code]

On y accède depuis Avignon par la D 900 (ex-route nationale 100) et la D 36 ; depuis Apt, au nord-est, par la D 3 ; depuis Lourmarin par la D 943 et la D 36.

La partie nord et ouest de la commune correspond aux terres agricoles de la plaine. À l'est, l'on trouve le plateau des Claparèdes. Enfin, au sud, le Luberon (combe de Lourmarin, forêt des cèdres, etc.).

La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon Sud ou à Cavaillon.

Communes limitrophes de Bonnieux
Roussillon , Gargas Apt
Lacoste Bonnieux Buoux
Lauris, Puyvert Lourmarin

Relief[modifier | modifier le code]

Le village étant très pentu, on peut profiter d'une très belle vue sur le petit Luberon et, au nord, sur les plateaux des monts de Vaucluse.

La partie du nord à l'ouest du bourg est une plaine, la plaine du Calavon. L'est est principalement composé d'une partie du plateau des Claparèdes. Enfin, du sud-est au sud-ouest, le massif du Luberon.

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du périmètre de la réserve naturelle géologique du Luberon, en raison de la proximité à des sites fossilifères exceptionnels.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Calavon passe sur la commune au nord du bourg et l'Aigue Brun au sud.

Entre Lauris et Bonnieux, une galerie souterraine de 2 780 m, irrigue la vallée du Calavon en franchissant le Luberon. La Société du Canal de Provence fournit 6 millions de mètres cubes d'eau de la Durance chaque année depuis 1987. L'eau retenue dans un bassin de 6 000 mètres cubes à Bonnieux est ensuite acheminée sous pression aux viticulteurs, arboriculteurs et maraîchers. Sans l'eau de la Durance, les cerisiers de la vallée du Calavon ne seraient plus concurrentiels pour le fruit confit d'Apt, car la récolte mécanique oblige à reconstituer rapidement avec de l'eau les réserves de l'arbre secoué[2].

Sismicité[modifier | modifier le code]

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[3].

Communes voisines[modifier | modifier le code]

La commune est entourée par Roussillon au nord, Apt à l'est - nord-est, Buoux à l'est, Lourmarin au sud, Lacoste à l'ouest et Goult au nord-ouest.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 760 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Apt-Viton », sur la commune d'Apt à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 770,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Épisode méditerranéen[modifier | modifier le code]

Épisode méditerranéen sur le Luberon.

Un épisode méditerranéen est un terme de météorologie qui désigne un phénomène produisant de très fortes pluies sur les reliefs du pourtour méditerranéen. Des flux d'air chaud, chargé d'humidité et remontant de la Méditerranée, provoquent de violents orages principalement sur les reliefs exposés au sud. Ils se produisent le plus souvent en automne, période où la mer Méditerranée est la plus chaude. Les exemples les plus récents sont l'inondation de Nîmes en 1988, les inondations qui ont frappé la vallée de l'Ouvèze et plus particulièrement la région de Vaison-la-Romaine en septembre 1992, les fortes pluies sur les départements du Gard et de Vaucluse en septembre 2010[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bonnieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Apt, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), cultures permanentes (19 %), terres arables (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), zones urbanisées (1,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du lieu-dit la Canorgue est formé sur le provençal canorguia, féminin de canorgue : chanoine. Il fait référence soit à une collégiale, soit à un bien appartenant à un chapitre de chanoines[18].

La dénomination occitane de Bonnieux est Bonius.

Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romane en -(i)acum (forme latinisée du suffixe celtique continental -acon), suffixe locatif à l'origine, devenu également un élément marquant la propriété. La forme prise par ce suffixe dans domaine franco-provençal aboutit généralement à la terminaison -ieu, alors qu'ailleurs, c'est plutôt -(e)y / -(a)y (ou -ac dans le domaine d'oc). Toutefois, le toponyme apparait dans le pouillé du diocèse d'Apt au XVIe siècle, sous la forme latinisée Bonilhis[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

- 57 000 ans : occupation moustérienne de l’abri du Pont de la Combette[20].

En 3 av. J.-C., le Pont Julien (voie Domitienne) est édifié.

On a la trace, au VIe siècle, de la fondation d'un monastère sur l'emplacement du temple païen de Mithra.

En 972, le village a déjà une forteresse et des murailles.

Cité en 1103 Castrum Bonils, le village de Bonnieux relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Bonnieux, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[21]. Le village est abandonné au XIIIe siècle, les habitants se réfugiant sous le château des Agoult.

Au début du XIVe siècle, Bonnieux devient terre pontificale et le demeure jusqu’au . Cette appartenance au domaine pontifical en fait une enclave dans les terres du comte de Provence, et lui donne de ce fait une place à part dans l’histoire de la région.

Le fief viticole de la Canorgue est érigé en comté par Benoît XIV le en faveur de Joseph de Méry, conseiller en la Cour des Aides de Provence[22].

Le , Bonnieux est transféré des Bouches-du-Rhône au Vaucluse.

Le , Bonnieux, comme tout le secteur du Luberon, est touché par un tremblement de terre. Le , un nouveau tremblement de terre frappe toute la Provence et se perçoit aussi en Luberon.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 SEIGNON Marceau Félix PCF  
1953 1959 d' ANSELME Pierre    
1959 1983 SEIGNON Marceau Félix PCF  
1983 1985 RAVOIRE Robert    
1985 1989 LUC Fernand DVG  
1989 1995 PORTE Jean Pierre    
1995 2008 FENELON Roger   Élu au Conseil Général
2008 2014 RUFFINATO Georges    
2014 En cours RAGOT Pascal    

Fiscalité[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Bonnieux en 2009[24]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 11,02 % 0,00 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 13,25% 0,00 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 35,87 % 0,00 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 18,00 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de la France Ittenheim (France)

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 1 177 habitants[Note 4], en diminution de 13,58 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5402 4502 5392 6082 5602 7232 8042 7052 674
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6312 5302 5202 5342 5072 1802 1752 0221 845
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7831 7221 6861 4351 4831 4891 4371 3901 312
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 3221 2921 3601 3851 4221 4171 3631 4001 424
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3581 2061 177------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Groupe scolaire de Bonnieux.

La commune possède une école maternelle et une école primaire publique[29]. Les élèves sont ensuite affectés au collège[30] et au lycée[31] Charles-de-Gaulle d'Apt[32].

Économie locale[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le tourisme, comme pour tous les hauts-lieux du nord Luberon (Gordes, Ménerbes, Lacoste, Roussillon...), est une partie importante de l'activité économique locale. La variété architecturale et la diversité floristique du lieu (plateau des Claparèdes, forêt des cèdres) ont facilité le développement du tourisme.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Cave de Bonnieux.
Panier de truffes de Vaucluse.

La commune produit des vins AOC Ventoux et Luberon. À Bonnieux, le fief viticole de la Canorgue est érigé en comté par Benoît XIV le . Aujourd'hui dénommé Château de la Canorgue, ce domaine viticole tire son nom de canourgue qui nomme les chanoines en provençal[33]. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[34].

Fleuron de la gastronomie française, la truffe est une spécialité provençale, puisque la région produit 80 % des truffes en France[35]. Le Vaucluse, autour du piémont du mont Ventoux est, avec la Drôme provençale, le premier producteur de Tuber melanosporum[36]. Son marché reste hors normes, car c'est la seule production à échapper aux inspecteurs de l'administration fiscale, aucune transaction n'étant réglée par chèque[36]. L'approche des fêtes de fin d'année fait exploser les prix. Mais les meilleures truffes sont celles du mois de janvier, période où elles sont à pleine maturité[35]. En saison, ce sont les marchés de Carpentras et de Richerenches, les plus importants de la région, qui fixent les cours. Les rabassiers (trufficulteurs) affirment, pour justifier les prix, que le « diamant noir » naît entre les pluies des deux Vierges.

La truffe se récolte jusqu'à 1 000 mètres d'altitude. Préférant les terrains calcaires, elle se développe toujours en symbiose avec le chêne blanc ou vert, le frêne et le charme. Il est affirmé que les plus fines poussent à l'ombre du tilleul[37]. Les trufficulteurs organisent chaque année des week-ends permettant de découvrir la rabasse in-situ sur les communes de Visan, Bonnieux, Monieux, Orange et Saint-Pierre-de-Vassols[35].

Il existe un marché de produits fermiers et saisonniers le vendredi matin.

Tous les ans, pendant le week-end de Pâques, le village accueille un marché potier.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Pont Julien.
L'église neuve.

Habitat[modifier | modifier le code]

Habitat perché[modifier | modifier le code]

Le village vu du sud.

Ce type d'habitat est considéré comme typiquement provençal, il est surtout typiquement méditerranéen. Ces villages sis sur leur « acropole rocheuse », qui ont gardé leur aspect médiéval, forment par l'orientation des façades de leurs maisons - vers la vallée ou la voie de communication - un véritable front de fortification[45].

Fernand Benoit souligne leur origine quelquefois préhistorique en signalant que Cicéron, à propos des Ligures qui peuplaient la région, les dénomme castellani, c'est-à-dire habitants des castellas (Brutus, LXXIII, 256)[45].

Ces villages perchés se trouvent essentiellement dans les zones collinaires dont le terroir est pauvre en alluvions et où l'eau est rare. Ce qui est le cas général en Provence sauf dans la basse vallée du Rhône et dans celle de la Durance, où les terres alluvionnaires abondent et surtout où l'eau est facilement accessible pour chaque propriété grâce à un puits creusé dans la cour de la maison[46].

De plus, ce groupement en communauté refermée sur elle-même correspond à des régions de petites propriétés, où les seules terres fertiles se situent au fond de quelques vallons, et ce regroupement a facilité l'existence d'un artisanat rural indispensable aux villageois (charron, forgeron, etc.). À contrario, l'habitat dispersé implique de grands domaines qui tendent à vivre en autarcie. D'où la loi émise par Fernand Benoit « La misère groupe l'habitat, l'aisance le disperse »[46].

Maison en hauteur[modifier | modifier le code]

Maison en hauteur dans le village.

Fernand Benoit explique que « son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus ». Effectivement, ce type d'habitation, qui se retrouve essentiellement dans un village, superpose sous un même toit, suivant une tradition méditerranéenne, le logement des humains à celui des bêtes. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[47].

Elle se retrouve aujourd'hui dans nombre de massifs montagneux ou plateaux de la Provence occidentale[48].

Ces maisons datent pour la plupart du XVIe siècle, période où les guerres de religion imposèrent de se retrancher derrière les fortifications du village. Celles-ci finies, il y eut un mouvement de sortie pour établir dans la périphérie de l'agglomération des « maisons à terre », plus aptes à recevoir des bâtiments annexes[48].

En effet, ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement[Quand ?], les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[49]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[48].

La présence de terrasse ou balcon était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè[50].

Maison à terre[modifier | modifier le code]

Maison à terre et son puits recouvert.
Bastide (maison à terre).

Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l'habitat dispersé[51]. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture » et la lavande en fut une[52].

Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes dans le sens de la longueur. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[52].

À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était la tour du pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie[52].

Alors qu'aucune maison en hauteur ne disposait de lieu d'aisance, même en ville, la maison à terre permet d'installer ces « lieux » à l'extérieur de l'habitation. Jusqu'au milieu du XXe siècle, c'était un simple abri en planches recouvert de roseaux (canisse) dont l'évacuation se faisait directement sur la fosse à purin ou sur le fumier[52].

La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale préétablie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé[53].

Chaque maison se personnalisait aussi par son aménagement extérieur. Il y avait pourtant deux constantes. La première était la nécessité d'une treille toujours installée pour protéger l'entrée. Son feuillage filtrait les rayons de soleil l'été, et dès l'automne la chute des feuilles permettait une plus grande luminosité dans la salle commune. La seconde était le puits toujours situé à proximité. Il était soit recouvert d'une construction de pierres sèches en encorbellement qui se fermait par une porte de bois, soit surmonté par deux piliers soutenant un linteau où était accrochée une poulie permettant de faire descendre un seau. L'approvisionnement en eau était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture[53].

Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison, mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé ennoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[52].

Maison à cour[modifier | modifier le code]

Maison à tours et à cour.

Ce type d'habitation est composé de bâtiments et de dépendances ordonnés autour d'une cour centrale. Cet ensemble est caractéristique des grands domaines céréaliers et prend souvent l'aspect d'un château avec des murs flanqués d'échauguettes et des tours d'angle. Il est adapté à une vie agricole où le climat n'impose pas une grange pour engranger les javelles de blé avant le dépiquage, celui-ci ayant lieu aussitôt les gerbes coupées sur l'aire de terre battue. Dans ce mode culturel, les grains sont entrés en sacs dans une remise tandis que les moissonneurs élèvent les meules de paille avec comme seule protection contre la pluie un mélange de poussier et de terre glaise. Seul est rentré le fourrage[54].

Cette structure agraire est rare en Provence[54].

Maison à tours[modifier | modifier le code]

C'est le style des grandes maisons seigneuriales qui va traverser les siècles même après la Renaissance. Il s'agit de bâtisses isolées, avec ou sans cour intérieure, dont la façade est flanquée de deux tours ou qui est protégée par quatre tours d'angle[55].

La fortification des maisons de campagne est une pratique fort ancienne. Elle se retrouve, dès le haut Moyen Âge, avec le castellum dont celles de Provence reprennent le plan avec ses tours d'angle. C'est un héritage romain puisque nombre de villæ rusticæ furent protégées par des tours[55].

Cabanon[modifier | modifier le code]

Cabanon en plein champ.

L'existence de cette « maisonnette des champs » est toujours liée à une activité agricole qui contraint le paysan à rester éloigné de sa résidence habituelle. Dans son étude sur l'habitat rural, Fernand Benoit envisage à la fois le cas du pastoralisme et celui du sédentarisme. Pour le premier, la transhumance, qui permet aux troupeaux d'estiver dans les alpages, implique l'usage d'un habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l'aspect d'un jas en pierre sèche ou d'une cabane édifiée en matériaux composites. Ce refuge lui sert à la fois d'abri et de laiterie[56].

Pour le paysan sédentaire, c'est l'éloignement de ses cultures qui impose un habitat aménagé près de son champ. Dans ce dernier cas, le cabanon correspond à un véritable habitat saisonnier qui est utilisé lors des travaux de longue durée[56].

Ces cabanons, qui se trouvent à l'orée ou au centre du champ, avaient aussi un rôle d'affirmation sociale pour le paysan. Ils étaient considérés comme « le signe de la propriété sur une terre qu'il entendait distinguer du communal »[56].

Borie[modifier | modifier le code]

On nomme ainsi en Provence une cabane de pierre sèche. Le terme de borie est issu du latin boria - déjà référencé dans le quartier Borianum d'Arles - et s'orthographie bori en provençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales (région de Forcalquier). Ce type de construction réalisé uniquement en pierres sèches, permettait au paysan de stocker (serrer en provençal) ses instruments agraires, protéger sa récolte ou plus spécifiquement sa réserve d'eau et, au besoin, d'y passer la nuit. La borie était donc une annexe de l'habitat permanent[56]. Ce type de construction en pierre sèche est facilité par l'épierrage des champs. En Provence, il est courant dans les régions montueuses, de plateaux secs, des coteaux travaillés en restanques[57].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Les viguiers et maires ayant marqué Bonnieux :

  • Jean Baptiste de Terris (1734-1817), viguier, docteur en médecine de l'université d'Avignon,
  • Joseph-Marie de Terris (1775-1857), maire de Bonnieux, élu au conseil général du Vaucluse[58].

Personnalités nées dans la commune :

Personnalités décédées dans la commune :

Personnalités résidant ou ayant résidé à Bonnieux :

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bonnieux

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à la clef d'or, à la lettre B capitale du même brochant sur le tout. [65]

Bonnieux au cinéma[modifier | modifier le code]

Château La Canorgue.

Le village figure dans plusieurs productions audiovisuelles, dont :

  • Une année en Provence, série TV de la BBC adaptée du livre éponyme de Peter Mayle, tourné partiellement à Bonnieux ;
  • Une grande année de Ridley Scott, d'après un roman de Peter Mayle, tourné au Château La Canorgue sur le territoire de la commune ;
  • le troisième épisode de la première saison de la série britannique Absolutely Fabulous tourné en partie à Bonnieux, où Edwina et Patsy viennent faire un séjour ;
  • Swimming Pool de François Ozon, tourné principalement au village voisin de Ménerbes, mais dont quelques séquences sont tournées à Bonnieux ;
  • une des cinq séquences de Visages, villages d'Agnès Varda et JR est tournée à Bonnieux.

Galerie d'images[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  21. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
  22. cf. Robert Bailly, Dictionnaire des communes de Vaucluse, Éd. Barthélemy, 1985. Aujourd'hui dénommé Château de la Canorgue, ce domaine viticole tire son nom de canourgue qui nomme les chanoines en provençal.
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  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  32. « Cité scolaire d'Apt », Académie Aix-Marseille.
  33. Robert Bailly, Dictionnaire des communes de Vaucluse, Éd. Barthélemy, 1985.
  34. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  35. a b et c Truffe, le diamant noir de la Provence
  36. a et b Jacques Galas, Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Alpes de Lumières (ISBN 978-2-906162-92-1), p. 111.
  37. Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, 2000, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1), p. 180
  38. « Eglise haute », notice no PA00081980, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. Robert Bailly, Dictionnaire des communes : Vaucluse, Avignon, A. Barthélémy, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9), p. 99-100 :

    « [...] Vers 1888, possédant certains moyens financiers, il fit entreprendre l’érection de cet édifice pouvant satisfaire son désir, en le complétant d'une demeure, en quelque sorte sa résidence secondaire, à laquelle il donna des allures de maison forte avec ses volets de fer et autres aménagements ! [...] Haute d'une trentaine de mètres, il faut gravir plus d'une centaine de marches pour aboutir à la terrasse terminale d'où, effectivement, par temps clair, on aperçoit la mer, mais surtout le phare de Berre, distant à vol d'oiseau de 40 km. Propriété privée, son accès est strictement interdit [...] »

  40. « chroniques1 », sur archipal.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  41. « La Tour Philippe à Bonnieux avec Elodie Burge , guide conférencière », sur France Bleu (consulté le ).
  42. Le Point magazine, « La tour du Pendu », sur Le Point, (consulté le ).
  43. Ces constructions, sous le nom de bories, ont fait l'objet en 1965 d'un livre (Pierre Desaulle, Les bories de Vaucluse, région de Bonnieux. La technique, les origines, les usages, Picard, Paris, 1965, 271 p.) et en 1978 d'un article (L'architecture rurale en pierre sèche face à l'imposture : le mythe desaullien de la borie celtique, dans L'architecture rurale en pierre sèche, t. 2, 1978, p. 194-205).
  44. « site de la MLEC » (consulté le ).
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  58. Armorial de la noblesse du Vaucluse, du Comtat Venaissin, d'Avignon, de la Principauté d'Orange (voir famille de Terris) de Mr Gallian (http://jean.gallian.free.fr/comm2/t/terris.html).
  59. Monsieur Wang Jian fait commandeur dans l’ordre de Tahiti Nui, Tahiti News, 4 juillet 2014 (mention de son année de naissance)
  60. Un touriste chinois se tue en voulant prendre des photos en Luberon, francebleu.fr, 3 juillet 2018
  61. France : le patron du groupe chinois HNA meurt en se faisant prendre en photo, romandie.com, dépêche AFP du 4 juillet 2018.
  62. [PDF] Partie de la généalogie des de Terris.
  63. Heraldique et Généalogie, no 122, page 53.
  64. Sébastien Hoebrechts, « Luberon - Le havre de paix des célébrités », sur Le Point, (consulté le ).
  65. Armorial des Communes de Vaucluse (Conseil général du Vaucluse).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin, Arts et traditions populaires, Avignon, éd. Aubanel, (ISBN 2-7006-0061-4).
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne).
  • Elisabeth Sauze et Jean-Pierre Muret, Bonnieux, Cité des Papes en Luberon, Éditions Pour Le Luberon, Lauris, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]