Coming out

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Un coming out, raccourci de l'expression coming out of the closet, parfois francisé sortir du placard[1], est l'annonce volontaire d'une orientation sexuelle[a], d'une identité de genre ou d’une variation des caractéristiques sexuelles.

Le coming out peut se faire dans un ou plusieurs milieux : les membres de la famille (proche/éloignée), les amis, les collègues, les voisins, etc.

Par extension, le terme coming out peut désigner l'annonce publique de toute caractéristique personnelle, jusque-là tenue secrète par peur du rejet ou par discrétion : l'appartenance à une religion, des opinions politiques, un handicap invisible, l'appartenance à une organisation comme la franc-maçonnerie, l'appartenance à une association ou un parti, une profession jugée honteuse ou au sujet de laquelle le secret est exigé, etc.

Être in désigne des personnes qui se définissent par exemple homosexuelles ou transgenres, mais qui ne l'annoncent pas, par peur du rejet ou de la discrimination que cela peut engendrer, ou simplement par discrétion. Être out, à l'inverse, signifie ne pas dissimuler son orientation sexuelle ou son identité de genre. Être outé, c'est voir ces caractéristiques rendues publiques sans son consentement, voire contre sa volonté.

L'outing est un procédé, contesté, de déclaration publique de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre d'une personne qui souhaite la garder secrète, soit par malveillance, soit dans un but politique (par exemple, dénoncer une divergence entre style de vie privée et propos publics). En France, Act Up a notamment menacé en 1999 d'« outer » un député, homosexuel et présent à la manifestation antipacs du où ont été entendus des slogans homophobes, mais ne l'a pas fait.

Origine du terme[modifier | modifier le code]

Selon Rostom Mesli, l'expression se forme en deux temps[2]. Avant les années 1970, on distingue d'une part l'expression to come out (« sortir, se présenter »), utilisée pour désigner l'entrée d'une personne dans le monde homosexuel ; et d'autre part les expressions be in the closet (« être au placard ») ou closet queen (« folle placardisée ») désignant le secret entourant l'orientation sexuelle d'une personne, et probablement issue de l'expression idiomatique anglophone to have a skeleton in the closet (« avoir un squelette au placard ») signifiant cacher un secret honteux.

C'est au cours des années 1970 que se forme l'expression complète to come out of the closet (« sortir du placard ») qui désigne le fait d'annoncer son orientation sexuelle au monde hétérosexuel (famille, amis ou environnement social plus large).

Histoire[modifier | modifier le code]

Le coming out a été imaginé, comme un moyen d’émancipation, en 1869 par l’Allemand Karl Heinrich Ulrichs, défenseur des droits des homosexuels. Réalisant que l’invisibilité était un obstacle majeur pour changer l’opinion publique, il recommanda aux homosexuels de faire leur coming out.

Entre 1864 et 1869, Karl Heinrich Ulrichs a écrit une série de pamphlets — et a tenu une conférence à l'Association des juristes allemands [« Association of German Jurists »] en 1867 — prônant la dépénalisation des actes sexuels entre hommes, dans lesquels il parlait librement de sa propre homosexualité. L'historien Robert Beachy (en) déclare à son sujet : « Je pense qu'il est raisonnable de décrire [Ulrichs] comme le premier homosexuel à se dévoiler publiquement »[3].

Iwan Bloch, médecin juif allemand, dans l’ouvrage fondateur de la sexologie[4], La Vie sexuelle de notre temps (Das Sexualleben unserer Zeit in seinen Beziehungen zur modernen Kultur) (1906)[5] invite les homosexuels âgés à se déclarer à leurs familles et amis hétérosexuels.

Magnus Hirschfeld aborde à nouveau le sujet dans sa principale œuvre L'Homosexualité chez les hommes et les femmes (1914) dissertant sur l’impact social et légal qu’aurait le coming out de centaines d’hommes et de femmes de rang auprès de la police, afin d’influencer le législateur et l’opinion publique.

Dans les années 1920, deux écrivains français passent par des livres pour déclarer leur homosexualité : André Gide publie en 1924 Corydon[6], Jean Cocteau écrit en 1928 Le Livre blanc, anonymement mais en laissant facilement deviner l'identité de son auteur[7].

Mais c'est surtout Roger Peyrefitte, homosexuel revendiqué, qui pousse de nombreuses personnalités à reconnaître leur attirance pour les garçons plutôt que d'attendre d'être dénoncées. Dans ses romans satiriques, Peyrefitte met en effet en scène et ridiculise des personnalités contemporaines qui dissimulent leur homosexualité sans qu'aucune n'ose l'attaquer en justice pour diffamation : les papes Jean XXIII et Pie XII, Henry de Montherlant, le cardinal Eugène Tisserant, doyen du Sacré Collège, Dag Hammarskjöld, secrétaire général de l'ONU, et beaucoup d'autres hommes politiques, fonctionnaires, militaires et artistes de toutes nationalités.

Le premier Américain important à déclarer publiquement son homosexualité est le poète Robert Duncan. En 1944, il signe de son propre nom, un article du magazine anarchiste Politics, dans lequel il affirme que les homosexuels sont une minorité persécutée[8].

En 1951, Donald Webster Cory, dans son étude L’Homosexualité en Amérique – une approche subjective écrit : « La société m’oblige à porter un masque… Partout où je vais, en tout temps et dans toutes les couches de la société, je feins. » Cory est un pseudonyme, mais sa description franche et ouvertement subjective a stimulé l’émergence d’une conscience homosexuelle et le mouvement homophile naissant.

Mattachine Society, société clandestine et très déterminée, fondée à Los Angeles en 1950, par Harry Hay et d’autres vétérans de la campagne de Henry Wallace aux primaires présidentielles, a également manifesté publiquement avec de nombreux gays après que Hal Call a pris la tête du groupe à San Francisco en 1953.

Dans les années 1960, Franklin E. Kameny monte au créneau. Licencié de son poste d’astronome de l’armée pour comportement homosexuel, il refuse de partir aussi gentiment. Il attaque ouvertement le renvoi, usant de tous les recours possibles jusqu’à la Cour suprême des États-Unis. Porte-parole d’un mouvement grandissant, il défend les actions publiques mais non-apologiques. Sa conviction première est : « nous devons inspirer à la communauté homosexuelle un sens des valeurs de l’homosexualité individuelle » et qui ne peut être atteint qu’au travers de campagnes ouvertement conduites par les homosexuels eux-mêmes. Sa devise est Gay is good.

En France, un coming out d'une personnalité de gauche a lieu le 10 janvier 1972, dans un entretien publié par le Nouvel Observateur intitulé La Révolution des homosexuels. Son auteur y parle à la première personne et le commence par un très sobre mais retentissant « Je m'appelle Guy Hocquenghem. J'ai 25 ans… ». Sa mère lui répond par une lettre ouverte dans le même magazine le .

En 1975, Leonard Matlovich, alors qu'il servait dans la United States Air Force des États-Unis, se déclare en opposition avec l'interdiction pour les homosexuels de s'engager dans l'armée. Ces propos prennent de l'ampleur au point de faire une des couvertures historique du Time « I Am a Homosexual »[9],[10]. Il est la première personne ouvertement homosexuelle à apparaître sur la couverture d'un magazine d'information américain[11].

En Argentine, la journaliste Ilse Fuskova est la première femme à déclarer ouvertement être lesbienne à la télévision en 1991[12].

Si, dans le milieu diplomatique, les relations homosexuelles entre diplomates de pays adversaires est ancienne et a permis l'établissement d'une diplomatie parallèle autour de la « patrie morale » ainsi que Roger Peyrefitte le relate dans les Ambassades, il faudra attendre les années 1990 pour que des homosexuels revendiqués — des gays — soient nommés à la tête des services de renseignements, y recrutent leurs semblables et tissent des liens invisibles avec leurs homologues étrangers.

Même si les orientations non-hétérosexuelles et les identités non-cisgenres sont progressivement mieux acceptées dans la société, notamment dans les médias occidentaux, les célébrités peinent à lever les tabous dans certains domaines. Quand il révèle son homosexualité en 1990, parmi les premiers, le footballeur anglais Justin Fashanu est exclu de l'entraînement, hué par les supporters et désavoué par son frère, ce qui le poussera à changer plusieurs fois de club[13]. Notamment à cause du machisme et des contrats publicitaires sportifs, beaucoup préfèrent attendre leur fin de carrière pour révéler leur homosexualité, comme le rugbyman gallois Gareth Thomas en 2009, le footballeur américain Robbie Rogers et le footballeur allemand Thomas Hitzlsperger. C'est le cas également du plongeur américain Greg Louganis en participant aux Gay Games de 1994, de même que le footballeur américain David Kopay (en). Malgré un outing en 1976, le patineur John Curry ne parle publiquement de son homosexualité qu'en 1994, peu avant de mourir du SIDA, alors que le patinage artistique demeure au début des années 2010 un milieu homophobe. En revanche, en 2013 le plongeur britannique Tom Daley annonce sa bisexualité en pleine carrière[14], et en 2014, le footballeur américain Michael Sam se déclare gay avant de passer professionnel[13]. Ce tabou[Lequel ?] est moins fort dans le sport féminin, à l'image des joueuses de tennis Billie Jean King, Martina Navrátilová, Amélie Mauresmo en 1999, ou encore la skieuse Anja Pärson[13]. Navrátilová est la première athlète professionnelle en exercice à faire son coming out, lors d'une interview avec The New York Times en 1981[15].

Le , le chanteur Ricky Martin fait son coming out sur son site officiel en déclarant « Je suis fier de dire que je suis un homme homosexuel chanceux. Je suis très chanceux d'être qui je suis[16]. ». En janvier 2013, lorsqu'elle recoit le Cecil B. DeMille Award, l'actrice et réalisatrice Jodie Foster déclare publiquement son orientation sexuelle « J'ai déjà fait mon coming out il y a mille ans, à l'âge de pierre, à cette époque très pittoresque où une jeune fille fragile s'ouvrait à ses amis, sa famille et ses collègues puis progressivement à tous ceux qui la connaissaient, tous ceux qu'elle rencontrait réellement[17] ».

Dans le milieu culturel, le coming out peut parfois être vu comme un coup médiatique permettant de gagner en visibilité. Ainsi, à l'été 2012, le rappeur Frank Ocean s'est retrouvé mis en avant par de nombreux médias pour avoir brisé un tabou dans le hip-hop, ayant annoncé sa bisexualité[18], ayant permis de faire évoluer un milieu musical traditionnellement homophobe[19]. Dans un entretien, Nicki Minaj avoue avoir menti en disant être bisexuelle, afin d'attirer l'attention[20].

Concernant le monde politique, Bertrand Delanoë fait son coming out en 1998, avant d'être élu maire de Paris[21]. Roger Karoutchi parle publiquement de son homosexualité en 2009[22], mais précise en 2015 que ce coming out a nui à sa carrière (« Peut-être qu'à gauche, c'était plus facile ou plus fréquent. Pas à droite »)[23]. Barney Frank marque l'histoire politique américaine en faisant volontairement son coming out en tant qu'homosexuel, en 1987. Il avait craint, durant des années de le faire, estimant que cela aurait pu mettre en danger sa carrière parlementaire[24].

De nombreuses œuvres de fiction LGBT+, littéraires ou cinématographiques, ont une intrigue qui repose sur le coming out, par exemple le film Love, Simon (2018).

Personnalités ayant fait leur coming out[modifier | modifier le code]

Cette liste chronologique (qui n'a pas vocation à être exhaustive) accueille les personnalités ayant fait un coming out public, volontaire et sans équivoque, étayé par des sources fiables. Ces personnalités ne sont pas nécessairement engagées pour les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Années 2020

Limites[modifier | modifier le code]

Selon le public envers lequel on fait son coming-out, il y a un risque plus ou moins grand de s'exposer à de la stigmatisation, des violences voire de se mettre en danger de mort.

De plus, une vague de coming-out ne s'accompagne pas nécessairement d'une amélioration de la perception des LGBT ou de leurs droits, et peut au contraire provoquer un retour de bâton.

Journée internationale[modifier | modifier le code]

Le 11 octobre est devenu la journée internationale du coming out depuis 1988 (Coming out day), une année après une marche ayant rassemblé plus de 500 000 manifestants à Washington, DC.

Elle a été organisée pour la première fois en Suisse en 1991[81].

Autres emplois du terme[modifier | modifier le code]

Le terme de « coming out » est parfois utilisé dans le vocabulaire journalistique pour faire une révélation n'ayant aucun rapport avec une orientation sexuelle, mais plutôt envers une politique ou une idéologie[82]. Il en est de même en anglais, cette acception est correcte.

Romans[modifier | modifier le code]

Chansons[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. On utilise habituellement cette expression pour la révélation publique d'une orientation non hétérosexuelle (cf. par exemple Charles Picavet, Jo Reinders, L’orientation sexuelle et les jeunes, Rutgers WPF, 2006).
  2. Mika fait premièrement un coming out bisexuel en 2009 avant de faire un coming out en tant que gay en 2012.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « dévoilement », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
  2. Juliette Rennes et Rostom Mesli, Encyclopédie critique du genre : corps, sexualité, rapports sociaux, La Découverte, , 750 p. (ISBN 978-2-7071-9048-2 et 2707190489, OCLC 962555730), p. 449-451.
  3. (en-US) Liam Stack, « Overlooked No More : Karl Heinrich Ulrichs, pionnier gay activiste », sur The New York Times, (consulté le ).
  4. D'après l'historique de l'institut de sexologie
  5. (de) Iwan Bloch, Das Sexualleben unserer Zeit in seinen Beziehungen zur modernen Kultur, Berlin, Louis Marcus Verlagsbuchh, , 829 p. (OCLC 9192957, lire en ligne).
  6. Benjamin Berton, « L'Effet Corydon : et Gide inventa le coming out », Fluctuat, 29 mars 2007
  7. Baptiste Liger, « Le coming out de Jean Cocteau », L'Express, 17 juillet 2008
  8. (en-us) Michael Palmer, « Robert Duncan and Romantic Synthesis: A Few Notes », sur poets.org, (version du sur Internet Archive).
  9. (en-us) « I Am a Homosexual », sur Time, (version du sur Internet Archive).
  10. (en-us) Steve Kornacki, « The Air Force vs. the 'practicing homosexual' », sur Salon.com, (version du sur Internet Archive).
  11. (en-us) Connell O'Donovan, « Leonard Matlovich Makes Time », sur affirmation.org, (version du sur Internet Archive).
  12. Emilie L. Bergmann, Entiendes ? : Queer Readings, Hispanic Writings, Duke University Press, (ISBN 0-8223-1615-3, lire en ligne), p. 281
  13. a b et c Melinda Davan-Soulas, « De la difficulté du coming out chez les sportifs », MyTF1News, 24 février 2014 (lire en ligne)
  14. « Bisexualité : le grand plongeon de Tom Daley », Paris Match, 2 décembre 2013
  15. (en-US) « The brief history of gay athletes », sur ESPN.com, (consulté le ).
  16. (en-US) « Ricky Martin Comes Out: 'I'm A Fortunate Homosexual Man' », sur HuffPost, (consulté le ).
  17. (en-US) « Jodie Foster's Stirring Golden Globes Speech: 'I Already Did My Coming Out a Thousand Years Ago' (Video) », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  18. (en) Frank Ocean records another first as Channel Orange is named album of the year, The Independant
  19. (en) Jennifer Michalski, The Most Memorable Celebrity 'Coming Out' Moments, Business Insider, 11 octobre 2013
  20. (en) Diane Anderson-Minshall, Nicki Minaj Admits She Lied About Being Bisexual, The Advocate, 5 septembre 2012
  21. Quand les hommes politiques font leur coming out, Le Nouvel Observateur, 23 janvier 2009
  22. A.A., « Roger Karoutchi fait son coming out » sur Libération, 23 janvier 2009
  23. « Roger Karoutchi : Nicolas Sarkozy m’appelle « Droopy » et François Fillon « Snoopy » ».
  24. (en) Claudia Dreifus, And Then There Was Frank, The New York Times, 4 février 1996
  25. « Hervé Vilard : « J'ai vu le bal des hypocrites du showbiz » » (consulté le ).
  26. « Hervé Vilard et son coming out en 1967 : « Ce n’est pas du courage » » (consulté le ).
  27. « Hervé Vilard : « J'ai reconnu Klaus Barbie à Lima » [ Les Clochards célestes ] # 48 » (consulté le ).
  28. Hervé Vilard : Il aurait dû être papa !, France Dimanche, 28 décembre 2014
  29. (en) Michael Watts, « On the cusp of fame, Bowie tells Melody Maker he's gay – and changes pop for ever », The Observer,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (en) « Tommy Kirk, Disney child star in Old Yeller and The Shaggy Dog, dies at 79 », sur NBC, (consulté le ).
  31. (en) Selome Hailu, « Tommy Kirk, Old Yeller and Swiss Family Robinson Star, Dies at 79 », sur Variety, (consulté le ).
  32. http://www.ritmic.com/fotos/musicos-que-salieron-del-armario/freddie-mercury.html
  33. (en) Stephen Daw, « Adam Lambert on Freddie Mercury's Sexuality : « I Don't Know How In the Closet He Actually Was » », sur Billboard.com, (consulté le ).
  34. « Biographie de Freddie Mercury », sur Melody.tv (consulté le ).
  35. (en) « TIL Marlon Brando was outspokenly bisexual. • /r/todayilearned », sur reddit (consulté le ).
  36. (en) « Elton John Comes Out Of The Closet », in « The 25 boldest career moves in rock history », Rolling Stone
  37. (en) « Billie Jean King et la véritable histoire de « Battle of the Sexes » », parismatch.be,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Interview de Ian McKellen par James Lipton dans Inside the Actors Studio le 8 décembre 2002
  39. (en) Bruce Steele, « The Knight's Crusade », The Advocate,‎ , p. 36-45.
  40. (en) « 10 things we didn't know this time last week », sur BBC (consulté le ).
  41. a et b Jean-Yves Le Talec, « Sortir des placards de la République : visages de l’homosexualité dans le monde politique français », L’homme et la société, nos 189-190,‎ (lire en ligne).
  42. (en) Ellen DeGeneres tells Time she's a lesbian - CNN/Reuters, 6 avril 1997.
  43. Léa Bastie, « Comment réussir son coming out médiatique en 10 leçons. », sur vanityfair.fr, (consulté le ).
  44. Ludovic Jaccard, « Laurent Ruquier : « Mon coming out ne m'a valu aucun grief » », 20 minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « Le premier coming out public d'un homme politique », La Libre,‎ (lire en ligne).
  46. Julian Kesner et Michelle Megna, « Angelina, saint vs. sinner », Daily News, New York,‎ (lire en ligne [archive du ]).
  47. « Abdellah Taïa brise le tabou de l'homosexualité » (consulté le ).
  48. (en) « A conversation with Moroccan novelist Abdellah Taïa », sur sampsoniaway.org (consulté le ).
  49. Isabelle Bonsignour, « Prince Manvendra Singh Gohil : un héritier royal indien hors du commun », sur lepetitjournal.com, (consulté le ).
  50. Le Point.fr, « En Inde, un prince gay sur la ligne de front contre le sida », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  51. « Marche Fiertés LGBT : le prince Manvendra Gohil et son compagnon, parrains de l’évènement », sur Le Défi Plus (consulté le ).
  52. Gabriel Piozza, « Manvendra Singh Gohil, le prince gay qui voulait changer l'Inde », sur vanityfair.fr, (consulté le ).
  53. « Sia's Coming Out - AfterEllen » (consulté le ).
  54. Marjorie Marcillac, « Les principales étapes de la visibilité lesbienne », sur Rue89, (version du sur Internet Archive).
  55. « Megan Fox talks about being bisexual », sur PinkNews, (consulté le ).
  56. « Politiciens gay en pole position pour diriger le Luxembourg – 360° », sur 360°, (consulté le ).
  57. (en) Damien Gayle, « Luxembourg's prime minister first EU leader to marry same-sex partner », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. « Photos : Pink, Lady Gaga… : toutes bisexuelles ! » (consulté le ).
  59. AFP, « Coming out du député Franck Riester », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  60. Marc de Boni, « Un mouvement gay pro-Fillon va être lancé », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. « Orlando Cruz, gay boxer, wins first fight since coming out » (consulté le ).
  62. Rétro: elles ont fait leur coming out en 2012
  63. « Mika fait son coming out », sur voici.fr, (consulté le ).
  64. (en) Diane Anderson-Minshall, « NBA Star Becomes First Openly Gay Player in Major League Sports », sur advocate.com, (consulté le ).
  65. A. C., « Loi anti-gay en Russie : le héros de Prison Break fait son coming out », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  66. Marie Turcan, « Wentworth Miller : un coming out de circonstance », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  67. (en) « Apple CEO Tim Cook : I'm proud to be gay », sur Bloomberg BusinessWeek, .
  68. « L'actrice canadienne Ellen Page fait son coming out », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  69. Fabien Randanne, « Elliot Page, star d'Umbrella Academy, fait son coming out trans », 20 minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  70. « Un ministre annonce son homosexualité, une première au pays », sur Fugues, (consulté le ).
  71. « Gay, chrétien et vétéran d'Afghanistan, qui est Pete Buttigieg, le candidat démocrate surprise anti-Trump ».
  72. Par Bastien Bluzet-29 décembre, « Rétrospective : les coming out de 2015 », sur TÊTU (consulté le ).
  73. « Comment Caitlyn Jenner est devenue la femme transgenre la plus célèbre du monde », sur Purepeople, (consulté le ).
  74. « Coming out de Kevin Spacey : pourquoi son timing est « irresponsable » », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  75. Florian Quès, « Angèle fait son coming out sur Instagram », sur Têtu, (consulté le ).
  76. « La chanteuse Angèle fait son coming out sur Instagram », sur KOMITID, (consulté le ).
  77. (en) Mey Rude, « Demi Lovato Comes Out as Pansexual, Wants to Adopt », sur out.com, .
  78. « Je leur ai dit que j’étais gay et que je souffrais depuis six ans », sur SOFOOT.com (consulté le ).
  79. « Noah Schnapp, héros de «Stranger Things», révèle être gay », sur CNEWS (consulté le )
  80. « Billie Eilish fait son coming out: «Je pensais que tout le monde savait déjà» », sur CNEWS (consulté le )
  81. MOZA//K - François Brutsch | Palimpseste - Coming out : une journée pour "en" parler
  82. Se référer par exemple aux articles suivants : * Marc de Boni, « Le discours de Valls au Medef, un coming out « néolibéral » pour la gauche du PS », Le Figaro, 27 août 2014 ;
    * Benjamin Sportouch, « Hollande à droite, Sarkozy à gauche ? », L'Express, 7 janvier 2014

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]