Max van Berchem

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Max van Berchem
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
VaumarcusVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Victor van Berchem (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Marguerite Gautier-Van Berchem (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
signature de Max van Berchem
Signature
Vue de la sépulture.

Max van Berchem, né le à Genève et mort le à Vaumarcus, est un épigraphiste et historien suisse, spécialiste de l'épigraphie arabe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études aux universités de Genève, Leipzig, Strasbourg et Berlin, il obtient son doctorat à Leipzig en 1886 avec un thèse intitulée La Propriété territoriale et l'impôt sous les premiers califes[1].

Il participe ensuite à des expéditions scientifiques en Égypte (entre 1887 et 1890), à Jérusalem et en Palestine (1888, 1893 et 1914) et en Syrie (1884, 1895). Pendant ses voyages, il étudie et collectionne quantité d'inscriptions arabes qu'il inventorie entre 1895 et 1914 en publiant en particulier un ouvrage Matériaux pour un Corpus Inscriptionum Arabicarum pour lequel il utilise en particulier la photographie pour garder la trace d'inscriptions, en particulier sur des bâtiments et édifices en très mauvais état[2].

Il décède le 7 mars 1921, hospitalisé d'urgence au retour d'une expédition au Caire[3].

En 1973, une fondation scientifique a été créée en son honneur sur l'impulsion de sa fille Marguerite pour financer des fouilles archéologiques et assurer la conservation du fonds d'archives de Max van Berchem[4].

Archives[modifier | modifier le code]

Lettre de Van Berchem (1912)

La correspondance, les photographies et les notes de Max van Berchem sont conservées à la Fondation Max van Berchem[5] et à la Bibliothèque de Genève[6]. La série photographique des monuments suisses a été léguée en 1921, à la mort de l'auteur, aux Archives fédérales des monuments historiques, conservées à la Bibliothèque nationale suisse[7]. Cet ensemble comportant plus de 1300 images est accessible en haute résolution sur Wikimedia Commons.

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Catherine Santschi, « Berchem, Max van » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. « Max van Berchem », sur maxvanberchem.org (consulté le )
  3. Michel Terrasse, « Charles Genequand, Max van Berchem, un orientaliste », Bulletin critique des Annales islamologiques,‎ , p. 36 (lire en ligne)
  4. « Fondation Max von Berchem », sur maxvanberchem.org/ (consulté le )
  5. « Introduction - Fondation Max van Berchem », sur maxvanberchem.org (consulté le )
  6. Bibliothèque de Genève [1] « http://institutions.ville-geneve.ch/fr/bge/services/informations-generales/catalogue/?0=L%3A0 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  7. Bibliothèque nationale suisse, Archives fédérales des monuments historiques [2] « https://www.nb.admin.ch/snl/fr/home/collections/cabinet-des-estampes/archives-federales-des-monuments-historiques--afmh-.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anouar Louca, « Bibliographie de l'œuvre de Max van Berchem (1863-1921) », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 19, no 1,‎ , p. 113-134 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]