Risques d'effondrements environnementaux et sociétaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les risques d'effondrements environnementaux et sociétaux du monde industriel contemporain concernent la possibilité que des bouleversements majeurs affectent l'environnement et les sociétés humaines avant la fin du XXIe siècle en raison notamment de l'extinction en cours de nombreuses espèces vivantes et du réchauffement climatique. Ils participent à un processus de catastrophe potentielle à l'échelle de la vie sur Terre.

Ces risques de catastrophes planétaires sont de nature systémique ; ils peuvent être dus en particulier à la consommation excessive des ressources naturelles, ce qui recouvre aussi bien l'exploitation d'énergies fossiles libérant des gaz à effet de serre que la destruction des milieux naturels, et à la pollution liée surtout à l'utilisation du pétrole et de ses nombreux dérivés. L'évaluation de leur degré de gravité repose sur des indices mesurables et des études documentées.

Alors que les effondrements de civilisations du passé ont été géographiquement limités à celles-ci, les analyses actuelles envisagent un bouleversement systémique qui pourrait être mondial. Elles n'envisagent pas nécessairement la fin de l'humanité mais plutôt celle de la société industrielle. Elles s'appuient sur des faits scientifiques dont la réalité est reconnue par des rapports et expertises scientifiques et institutionnels.

Définitions et causes d'un risque d'effondrement de la civilisation industrielle[modifier | modifier le code]

Définitions[modifier | modifier le code]

Il existe plusieurs définitions de l'effondrement. Les archéologues parlent d'effondrement lors d'une réduction rapide d'une population et/ou de la complexité politique/économique/sociale/institutionnelle, sur une zone significativement étendue et pour une durée importante[1].

L'anthropologue américain Joseph Tainter, dans son ouvrage L’Effondrement des sociétés complexes (The Collapse of Complex Societies), complète cette définition principalement par trois points. Selon lui, plus une société est complexe, plus elle requiert de l'énergie (obtenue autrefois à partir de la biomasse). Après avoir épuisé l'énergie bon marché et la dette abordable, une société complexe perd sa capacité à résoudre ses problèmes (économiques et autres). Pour Tainter, l'effondrement est la simplification rapide d'une société[2],[3],[4]

Une autre définition, plus sociale, est proposée par l'Institut Momentum : « un processus à l'issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, mobilité, sécurité) ne sont plus fournis à une majorité de la population par des services encadrés par la loi[5]. »

Enfin, le Journal officiel de la République française le définit comme "une Théorie selon laquelle des populations végétales et animales, voire des écosystèmes, sont voués à disparaître du fait d’une surexploitation qui excède leur résilience, entraînant la perte des services écosystémiques et un effondrement de la civilisation qui dépend de ces services"[6].

Causes de l'effondrement[modifier | modifier le code]

Selon Dennis Meadows, professeur émérite américain de l'université du New Hampshire en gestion des systèmes, l'effondrement implique un processus de « boucle de rétroaction positive », c'est-à-dire un phénomène qui renforce ce qui le provoque. Ce genre de processus, à l'origine des effondrements financiers, peut concerner des systèmes plus globaux[7].

Pour les collapsologues et autres défenseurs de ces théories, les facteurs qui contribuent à l'effondrement de la civilisation industrielle ont la particularité d'être interdépendants et globaux, d'où un risque de perturbations systémiques mondialisées et en cascade. Ces facteurs sont étudiés dans les champs environnementaux, économiques, sociaux et culturels[8].

Biosphère[modifier | modifier le code]

L'Anthropocène se caractérise par une transformation radicale de l'écosystème mondial (disparition des forêts primaires et de la faune sauvage). Ainsi, Anthony David Barnosky (en), spécialiste américain de biologie évolutive de l'université de Berkeley[9] analyse, dans la revue Nature, la possibilité du changement brusque et irréversible de l'écosystème mondial[10]. Johan Rockström, professeur suédois en gestion des ressources naturelles au Centre de Résilience de Stockholm (en) établit en préambule de son article sur les limites planétaires que « les pressions anthropiques sur le système terrestre ont atteint une échelle où le changement environnemental mondial brusque ne peut plus être exclu »[11]. Will Steffen, chimiste américain de l'université nationale australienne, conclut, dans la revue Science, que « La transgression des limites planétaires crée […] le risque substantiel de déstabiliser l'état Holocène du système Terre »[12] ; la destruction des écosystèmes et de la biodiversité ayant elle-même plusieurs origines[13]: besoin d'espace pour l'industrie agroalimentaire de masse, l'élevage intensif, les mines et les industries qui induisent des déforestations massives, surpêches et pollutions marines, déclins des pollinisateurs, fragmentations et dégradations des habitats naturelsetc.[14],[15] Ceci conduirait – en un temps très rapide mais difficile à évaluer – à un effondrement global dont la forme exacte reste à déterminer.

Changement climatique[modifier | modifier le code]

Le dérèglement climatique et ses conséquences[16] : la fonte des calottes glaciaires[17],[18], la disparition accélérée du pergélisol qui, en libérant de très grandes quantités de méthane et de dioxyde de carbone participe, par boucle de rétroaction, au réchauffement climatique[19], la montée des eaux qui menace d'inondation de nombreuses villes et mégalopoles côtières[20], de multiples îles et îlots (certaines îles du Pacifique sont déjà englouties)[21], des régions entières et de grands bassins de vie[22]. Ces inondations entraîneront des déplacements massifs de population qui s'ajouteront aux millions de migrants contraints de quitter des terres devenues infertiles à cause de ce même réchauffement climatique[23]. Le dérèglement climatique est également à l'origine de manifestations naturelles de plus en plus fréquentes et intenses, comme la multiplication de tornades et cyclones tropicaux, de tempêtes et orages, d'incendies et de pluies torrentielles, de canicules, de sécheresses et également d'épisodes extrêmement froids[24],[25].

Convergence de différentes causes[modifier | modifier le code]

Tous ces paramètres convergent et sont autant de causes d'un possible effondrement[26]. Ces facteurs ne provoquent pas les mêmes effets : la fin du pétrole affectera d'abord le monde industriel et les transports alors que le changement climatique affecte potentiellement toutes les espèces vivantes. C'est l'interconnexion de tous ces facteurs qui accrédite la théorie d’un possible effondrement systémique global.

Les causes considérées sont d'origine anthropique[27],[28]. Les phénomènes sous-jacents, qui selon ces théories pourraient conduire à un effondrement civilisationnel, s’appuient sur diverses études scientifiques[10],[12],[11],[29] et dont la réalité et la gravité est prise en considération par de nombreux organismes publics, parmi lesquels le club de Rome, le GIEC[30],[31], des autorités militaires internationales[32], la Banque mondiale[33] et le Forum de Davos[34].

Quelques auteurs attribuent les risques d'effondrement global au capitalisme mondial et ont proposé le terme de « capitalocène »[35],[36],[37] à côté de celui d'Anthropocène.

En , une étude parrainée par le Goddard Space Flight Center, le principal centre de la NASA, montre que les fortes inégalités économiques et une forte prédation des ressources naturelles sont deux causes-clés de l'effondrement d'une civilisation[38],[39].

Croissance démographique[modifier | modifier le code]

La croissance démographique, si elle se poursuivait de façon exponentielle, entraînerait une surpopulation. Cette surpopulation était déjà redoutée par Thomas Malthus au XVIIIe siècle, qui la théorisa notamment en prônant la restriction démographique[40]. D'après l'Institut national d'études démographiques, la population mondiale devrait atteindre un maximum à 10,9 milliards d'habitants un peu après 2100[41]. À moins que, selon les projections du rapport Meadows, la population commence à décroître sensiblement à partir de 2030[42].

Historique[modifier | modifier le code]

Origines de la notion d'effondrement[modifier | modifier le code]

L'effondrement a mis fin à de nombreuses sociétés et civilisations. Dès le XIXe siècle des scientifiques ont douté de la pérennité de la civilisation industrielle (Jean-Baptiste de Lamarck par exemple[43]).

Cependant les premières études rigoureuses et vérifiables n'apparaissent qu'à partir des années 1970. La notion d'effondrement a été appliquée à la civilisation industrielle par le club de Rome[44] (— composé entre autres de scientifiques, d'économistes, ainsi que d'industriels de 52 nations —), qui a commandé au professeur Dennis Meadows du Massachusetts Institute of Technology (MIT) une étude sur l'état des ressources naturelles dans le monde[45]. Le « rapport Meadows » publié par le club de Rome en 1972 sous le titre : The Limits To Growth, traduit en français par Les Limites à la croissance[46] est basé sur la « méthode de la dynamique des systèmes » et sur des modèles de simulation informatiques[47]. Le modèle World3 montrait que, sans inversion de tendance, un effondrement aurait lieu durant la première moitié du XXIe siècle. Les révisions du rapport, en 1993 et en 2004, confirment ce pronostic[48]. En 2012, le chercheur australien Graham Turner du Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO), en compilant 40 ans de données de l'ONU, a montré que le modèle s'était avéré précis et robuste, confirmant ainsi l'imminence d'un effondrement, ainsi que l'apparition des premiers signes[49].

Dès 1973, l'agronome français René Dumont développe les conséquences du rapport au club de Rome[50]. Dans son ouvrage L'Utopie ou la mort !, évoquant selon ses propres termes une « fin de la civilisation » pour le début du XXIe siècle[51]. Afin d'y échapper il propose comme pistes : le contrôle démographique, les économies et le recours à d'autres sources d'énergie, la coopération internationale avec les pays en voie de développement, et la protection et la remédiation des sols[52].

2001-2010[modifier | modifier le code]

En 2002, lors du IVe Sommet de la Terre, le discours de Jacques Chirac est sans concession : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » ; « La Terre et l'humanité sont en péril, et nous en sommes tous responsables. » ; « Prenons garde que le XXIe siècle ne devienne pas pour les générations futures celui d'un crime de l'Humanité contre la vie. »

En 2003, Hubert Reeves (astrophysicien franco-canadien) publie Mal de terre[53], sur les multiples menaces pesant sur la planète et ses habitants. « Son diagnostic est alarmant : si la vie sur Terre est robuste, c'est l'avenir de l'espèce humaine qui est en cause. Le sort de l'aventure humaine, entamée il y a des millions d'années, va-t-il se jouer en l'espace de quelques décennies ? »[54].

En 2005 le biologiste évolutionniste américain Jared Diamond popularise le mot « effondrement » par son essai Effondrement : Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie[55]. Il insiste sur le fait que les déclins de civilisations naissent de la rencontre de plusieurs paramètres dont les plus importants, selon lui, sont « des dommages environnementaux, un changement climatique, des voisins hostiles, des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux, et les réponses apportées par une société »[56], auxquels s'ajoutent la surpopulation et l'épuisement des ressources naturelles[réf. nécessaire].

En 2007, James Lovelock, scientifique britannique et auteur de l'hypothèse Gaïa, déclarait devant la Royal Society que le réchauffement climatique est plus rapide que prévu, et que ses conséquences pourraient être tragiques pour la survie de la civilisation au XXIe siècle du fait du probable chaos qu'il va causer sous forme de famines, sécheresses et migrations de masse :

« Nous sommes dans l'étrange situation de vivre sur une planète où le climat et l'évolution de la composition (de l'atmosphère) est maintenant si rapide qu'il s'avère trop rapide pour que nous puissions réagir[57]. »

Il a par la suite (en 2012) reconnu avoir été trop alarmiste lorsqu'il prévoyait la mort de milliards d'humains[58]. En 2015, bien que plus prudent sur la date de la catastrophe climatique, il reste convaincu que les conséquences du réchauffement climatique finiront par nous rattraper, car pense-t-il les humains sont incapables d'inverser la tendance : l'essentiel n'est pas même la survie de l'humanité, mais la continuation de la vie elle-même ; si la population et sa consommation dépassent les capacités de la planète, la Terre trouvera, par elle-même, un moyen de se débarrasser, d'une façon ou d'une autre, de l'excédent et de poursuivre sa perpétuation :

« Je considère avec beaucoup de sérénité un genre d'évènement, pas trop rapide, qui réduirait notre population à environ un milliard ; je pense que la Terre serait plus heureuse[59]. »

Jean-Marc Jancovici, ingénieur polytechnicien français, ancien collaborateur de l'ADEME concernant notamment la mise au point du bilan carbone et participant en 2007 au Grenelle de l'environnement, alerte régulièrement depuis 2001[60] sur les menaces directes pour l'humanité que pose la conjonction de l'effondrement des ressources énergétiques et des effets du réchauffement accéléré du climat[61].

Cette crise est présentée comme un scénario de plus en plus crédible à moyen terme, voire à relativement court terme, par de nombreux lanceurs d'alerte dont John Beddington, scientifique britannique, spécialiste de la gestion durable des ressources naturelles et conseiller scientifique en chef du gouvernement du Royaume-Uni. En [62] il estimait prospectivement que le monde – sans profonds et rapides changements de comportements individuels et collectifs – va vers un effondrement écologique et économique global qu'il compare à un ouragan parfait (économique, social et environnemental), qui se concrétisera selon lui vers 2030. Ce scénario associe conjointement une crise alimentaire, sanitaire et sociale, une crise énergétique et une crise écologique majeure caractérisées par un effondrement brutal des écosystèmes, à l'échelle de la biosphère, (c'est-à-dire de la planète tout entière), et dépassant ses capacités de résilience écologique (à court, moyen ou long terme). Dans ce scénario, dans le pire des cas, la capacité de la biosphère à s'auto-entretenir est détruite pour un temps plus ou moins long, voire définitivement[63].

Selon Jonathon Porritt (conseiller du gouvernement britannique et du monde économique) la prospective de John Beddington est encore trop optimiste. Il partage son analyse des causes, mais juge que la situation est plus grave encore et que la date du collapsus planétaire redouté des écologues est plus proche de 2020 que de 2030.

En 2008, le terroriste Theodore Kaczynski parvient à faire publier, depuis sa prison, l'essai L'Effondrement du système technologique, dans lequel il développe l'idée que l'effondrement de la civilisation industrielle est nécessaire pour éviter un désastre écologique.

En 2008, Denis Dupré et Michel Griffon, publient La Planète, ses crises et nous, montrant les liens entre crises financières, climatiques, alimentaires et de l'énergie. Ils détaillent les changements possibles pour assurer un monde durable pour 2050. Dix ans plus tard (en 2018), Denis Dupré estime qu'il est maintenant trop tard pour éviter l'effondrement : selon lui, « la planète Titanic va couler et les riches sont en train de se ruer sur les canots de sauvetage »[64].

Clive Hamilton (philosophe australien) publie en 2010 Requiem pour l'espèce humaine[65], ouvrage qui prend acte des menaces qui pèsent sur nos civilisations[66]. Selon lui,

« Le monde est en train de basculer dans un avenir hostile. Notre obstination à tirer profit de la planète au-delà des limites supportables par son écosystème a déclenché des effets indirects si dramatiques que la crise climatique menace désormais notre existence[67]. »

Depuis 2011[modifier | modifier le code]

2012[modifier | modifier le code]

Pour Dennis Meadows, le développement durable n'est plus possible ; parmi les scénarios envisagés en 1972, le scénario de croissance rapide avec dépassement des limites naturelles est en cours, il sera suivi d'une baisse rapide de l'activité à une date encore indéterminée[68],[69].

2013[modifier | modifier le code]

  • Les biologistes américains Anne H. et Paul R. Ehrlich, de l'université Stanford, estiment dans un article publié dans la revue Proceedings of the Royal Society (série B) qu'un effondrement de notre civilisation est difficilement évitable[70].
  • Un livre Du risque à la menace est co-écrit par un groupe de « spécialistes de la question des risques dans les domaines de l'histoire, de l'économie, de la sociologie, du droit, de l'environnement et de la médecine, [qui] montre comment les sociétés technologiquement avancées progressent, inexorablement semble-t-il, vers un horizon obscurci par la menace »[71],[72].
  • Dmitry Orlov publie The Five Stages of Collapse (Les Cinq Stades de l'effondrement), en y détaillant surtout les trois premiers (effondrements financier, commercial et politique) et abordant les deux suivants (social et culturel) dans les derniers chapitres[73].

2015[modifier | modifier le code]

  • Le livre Comment tout peut s'effondrer[74] de Pablo Servigne et Raphaël Stevens[75] synthétise les principaux paramètres pouvant conduire notre civilisation à l'effondrement[76]. Les auteurs créent le néologisme « collapsologie »[77] qu'ils définissent comme « l'exercice transdisciplinaire d'étude de l'effondrement de notre civilisation industrielle […] ». Selon les auteurs, les principaux facteurs d'effondrement sont l'approche des limites physiques (manque de ressources et énergie), le dépassement de seuils de basculement irréversibles (des systèmes climatiques et écosystémiques), l'inertie de notre société (phénomène de verrouillage socio-technique) et la vulnérabilité des réseaux (financiers, d'approvisionnement, d'information, etc.).
  • À la suite du nouveau rapport du Club de Rome, The Limits To growth Revisited, Ugo Bardi (chimiste universitaire italien) écrit : Le Grand Pillage – Comment nous épuisons les ressources de la planète[78], insistant sur la surexploitation des métaux et minerais (cuivre, zinc, or, uranium…) devenue telle que le risque de pénurie approche, par raréfaction ou en raison du coût prohibitif de leur exploitation[79].
  • En novembre, avant la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (COP21), le Collège de France s'empare du sujet du climat, de l'énergie et de la société, dans trois colloques soulignant la gravité des enjeux[80],[81].
  • Le pape François s'émeut de l'avenir de la planète et de l'humanité. Il publie le une encyclique (Laudato si') dont le sous-titre est Sur la sauvegarde de la maison commune consacrée aux questions environnementales et à l'écologie humaine[82], ce qui est une première dans l'histoire de la papauté[83]. Le pape y « critique le consumérisme et le développement irresponsable tout en dénonçant la dégradation environnementale et le réchauffement climatique »[84].

2018[modifier | modifier le code]

  • En , le nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) annonce un réchauffement global de +1,5 °C dès 2030 par rapport à l'ère pré-industrielle (vers 1790)[85] et sonne « l'ultime alerte avant un monde en crise permanente »[86]. Ce réchauffement entraînera de multiples conséquences comme des vagues de chaleur, des pluies torrentielles, une forte réduction de la biodiversité, des récifs coralliens, des populations de poissons et des rendements céréaliers, une hausse du niveau des océans et la fonte totale de la banquise arctique l'été[87].
  • À la suite de la parution du rapport du GIEC, les élèves des grandes écoles d'ingénieurs et de commerce françaises plaident pour un réveil écologique dans un manifeste[88] recueillant plus de 30 000 signatures[89].
  • Un documentaire est publié en décembre sur C8, qui révèle au grand public la proximité d'un effondrement[90]. Cette vidéo de David Mutaner diffusée le a été suivie d'un débat animé par Carole Rousseau avec Yann Arthus-Bertrand, Corinne Lepage, Aurélien Barrau et Aline Aurias.

2019[modifier | modifier le code]

« Ce que souligne surtout ce dernier rapport du Giec est que les terres se réchauffent deux fois plus vite que le globe. Sur la période de référence, les continents ont vu leur température de surface croître de 1,53 °C en moyenne. Les 1,5 °C stipulés dans l’accord de Paris sont donc déjà dépassés dans ce que ressentent les humains et les écosystèmes terrestres[96]. »

  • En , le GIEC publie un rapport sur les océans et la cryosphère[99],[100] dans lequel il est signalé notamment que les eaux vont monter jusqu'à 1 mètre en 2100, que les évènements climatiques extrêmes vont croître en intensité et en fréquence, que les glaciers en fondant vont priver de larges bassins de population d'eau potable et de possibilités d'irrigation, que le réchauffement, l'acidification et les pertes en oxygène des océans « perturbent les espèces et l'ensemble de la chaîne alimentaire »[101].
  • Les 17 et , des experts se réunissent à l’OCDE afin de tenter de prévenir l’effondrement systémique, notamment « l'élévation du niveau de la mer et la hausse des températures [qui] affecteront la santé et la sécurité de milliards d'individus »[102].
  • Le thème des risques d'effondrement donne lieu à de nombreuses publications en 2019 :
    • En mars, Luc Semal, maître de conférences en science politique au Muséum national d'histoire naturelle à Paris, publie Face à l'effondrement : Militer à l'ombre des catastrophes[103]. Selon lui, la peur peut ne pas être paralysante et être le moteur de l'action. Face à « l’oblitération de tout avenir commun au nom de l’impératif de croissance », la peur peut contribuer à esquisser une « démocratie écologique »[104].
    • En mai, l'astrophysicien Aurélien Barrau publie l'ouvrage Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité : Face à la catastrophe écologique et sociale[105],[106]. Dans son introduction, il écrit que son ouvrage « s'inscrit dans un geste de « dernière chance », comme une supplique aux pouvoirs publics : Ne pas considérer l'écologie comme la priorité majeure de ce temps relève du « crime contre l'avenir ». Ne pas opérer une révolution dans notre manière d'être relève du « crime contre la vie ». Il est temps de regarder en face l'agonie de notre monde »[107].
    • En juin, Corinne Morel Darleux, conseillère régionale, publie un livre intitulé Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce : Réflexions sur l'effondrement[108].
    • En novembre, l'auteur et journaliste américain David Wallace-Wells publie la traduction de son livre La Terre inhabitable qui fait suite à un article paru en juillet 2017 dans le magazine New York. Dans ce livre, l'auteur annonce, avec l'appui de références scientifiques documentées, les difficultés inédites auxquelles l'humanité va être confrontée dans un avenir proche et, selon le journal Le Monde, déroule « le scénario d’un cataclysme en douze chapitres sinistres »[109].
  • Le , le HuffPost publie un sondage selon lequel 58 % des Français redoutent un effondrement de notre civilisation ; interrogés sur les causes possibles d’un effondrement, les sondés citent d'abord le réchauffement climatique (36 %), devant la surpopulation (17 %) et la montée des inégalités (14 %)[110].

2020[modifier | modifier le code]

2021[modifier | modifier le code]

  • En avril 2021, l'université de Heidelberg annonce le démarrage des activités de son centre de recherche CAPAS sur les études « apocalypse et post-apocalypse »[115].
  • En juin 2021, un projet de rapport du GIEC se montre nettement plus alarmant que le dernier rapport, publié en 2014. Il alerte que « l’humanité est à l’aube de retombées cataclysmiques » et précise que si la vie sur terre peut s'adapter à un changement climatique majeur par la création de nouvelles espèces, l’humanité, quant à elle, ne le peut pas[116],[117].
  • Selon un texte publié en juillet 2021, dans la revue BioScience, sur les 31 « signes vitaux » de la planète, 18 atteignent des records et indiquent que « nous allons vers des points de rupture »[118]. Selon un autre article paru dans la revue Nature, nous sommes à l’aube d’une cascade de points de bascule qui pourrait aboutir à un point global de basculement irréversible. Cette possibilité est « une menace existentielle pour la civilisation » écrivent Tim Lenton et ses collègues. L'article signale notamment que ces points de basculement arrivent beaucoup plus rapidement que ce que prévoyaient les scientifiques[119].
  • Le 9 août 2021, le GIEC fait paraitre le 1er volet de son sixième rapport sur l'évolution du climat[120]. Ce dernier rapport est « l'avertissement le plus sévère jamais lancé » selon le président de la COP26, Alok Sharma, qui a toutefois défendu le projet du Royaume-Uni d'autoriser l'exploration de gisements de pétrole et de gaz[121]. Ce rapport démontre que le réchauffement est plus rapide et plus fort que ce que prévoyaient les climatologues[122], que la limite de +1,5 degré sera franchie autour de 2030, soit 10 ans plus tôt que les estimations précédentes des scientifiques[123] et non pas en 2100 comme espérés par les accords de la COP21. Ce 6e rapport signale que même en limitant le réchauffement climatique, des seuils ont été franchis et que les catastrophes naturelles devraient se multiplier[124]. Par ailleurs, le rapport précise qu'aucune région du monde ne sera épargnée, que c'est le vivant dans sa globalité, qui sera affecté, et signale que différents records ont de nouveau été dépassés, notamment le niveau de concentration en dioxyde de carbone (CO2) qui est à son plus haut niveau depuis 2 millions d’années, la superficie de la banquise Arctique qui est au plus bas depuis 1 000 ans, les glaciers de la planète qui ont reculé de 40 % depuis les années 1950, un niveau sans précédent depuis au minimum 2 000 ans[125]. Le rapport montre également la part importante du méthane dans les gaz à effet de serre. La concentration de CH4 n'a jamais été aussi élevée depuis 800 000 ans. Le pouvoir de réchauffement du méthane est presque 30 fois supérieur à celui du CO2 ; 60 % de celui-ci est dû aux activités humaines et il est en forte progression depuis 10 ans[126],[127]. À la lecture du rapport du GIEC, António Guterres, secrétaire général de l'ONU, déclare que « les émissions (de gaz à effets de serre) et la déforestation étouffent notre planète et mettent des milliards de personnes en danger immédiat »[128] et que, désormais et plus que jamais, la viabilité de nos sociétés dépend de l'union des dirigeants de gouvernement, des entreprises et de la société civile et de nos actions immédiates ; « Il n'y a pas de temps à perdre, ni d'excuses à trouver »[129].
  • Le 30 novembre 2021, le paléontologue Henry Gee (en) estime dans un article de Scientific American[130] que la dégradation de l’habitat d’« Homo sapiens », sa faible variabilité génétique et la baisse de sa fertilité préparent le terrain à l’effondrement de l’espèce[131].

2022[modifier | modifier le code]

  • Chaque année, l'ONU publie un « rapport d'évaluation mondial sur la réduction des risques de catastrophe » (GAR2022)[132]. La conclusion du rapport de 2022 est sombre : « L’empreinte physique et écologique de l’Homme accélère le rythme du changement. (…) Lorsque les risques systémiques deviennent des catastrophes en cascade, alors les systèmes risquent de s’effondrer[réf. nécessaire] ». Le rapport estime que d’ici 2030, nous connaîtrons annuellement 560 catastrophes dans le monde, soit 1,5 catastrophe par jour en moyenne, et qu'« en ignorant délibérément le risque, et en ne l’intégrant pas dans la prise de décision, le monde finance effectivement sa propre destruction » selon les mots de Mami Mizutori, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour la réduction des risques de catastrophe. L’ONU espère que ce rapport sera un puissant signal d’alarme motivant les pays à accélérer l’action sur les quatre priorités du Cadre de Sendai afin de réduire, voire de parer aux risques d'effondrements annoncés[133].
  • Le , une étude publiée dans la revue américaine PNAS du MIT, mentionne qu’« il existe de nombreuses raisons de soupçonner que le changement climatique pourrait entraîner une catastrophe mondiale », un effondrement sociétal, voire l'extinction de l'humanité et estime qu’actuellement ce sujet crucial est dangereusement sous-exploré[134],[135].

2023[modifier | modifier le code]

  • le 7 juin, la "Earth Commission" (Commission de la Terre), équipe de plus de 40 scientifiques internationaux, a fait paraitre dans la revue Nature une alerte sur le franchissement de 7 des 8 lignes rouges planétaires fatidiques et annoncent que l'humanité se rapproche irrémediablement des "points de bascule négatifs, existentiels et irréversibles". :

« les variables, détraquées par l’activité humaine, relèvent des domaines du climat, de la biodiversité, du cycle de l’eau douce, de la couche d’ozone, de l’acidification des océans, des processus biochimiques de l’azote et du phosphore, de l’utilisation des terres, de la charge en aérosols atmosphériques, et enfin de la pollution radioactive ou chimique (plastiques, pesticides, solvants, polluants organiques persistants[136] »

La seule des limites n'ayant pas été dépassée étant la charge en aérosols atmosphériques. Le collectif précise que c'est la stabilité de la planète entière qui est concernée[136].

Le 6 septembre, Antonio Guterres, Secrétaire des Nations-Unies, déclare « L'effondrement climatique (Climate breakdown) a commencé »[137].

Le 4 octobre, le Pape François prévient « Le monde est en train de s'écrouler ("is collapsing") et pourrait bien être proche du point de rupture »[138].

Selon un groupe de scientifiques internationaux de haut niveau, le changement climatique constitue désormais une menace existentielle directe pour la vie sur terre. L'étude, publiée dans la revue BioScience en octobre 2023, a examiné 35 "signes vitaux" planétaires et relève que 20 de ces indicateurs ont atteint un niveau record en 2023[139],[140].

Réactions aux risques d’effondrement de la civilisation industrielle[modifier | modifier le code]

Selon certains tenants des théories de l'effondrement, la première réaction, fréquente face à cette perspective, serait le déni[141],[142] auquel succéderait, pour ceux dépassant ce stade, la colère, le marchandage, la dépression puis l'acceptation et la recherche de solutions ou d'adaptation (la résilience) selon les « cinq phases du deuil » d'après Elisabeth Kübler-Ross[réf. nécessaire].

En France, des personnes échangent autour de ce sujet, par exemple au sein de l'« Institut Momentum », fondé par Agnès Sinaï et présidé par Yves Cochet, ancien ministre français de l'Environnement et ancien parlementaire. Dès 2005, Yves Cochet alerte sur le risque d'effondrement, en particulier dans son livre Pétrole apocalypse. Il reste aujourd'hui particulièrement alarmiste comme le souligne sa tribune dans le journal Libération d'[143]. Il estime dans un ouvrage publié en 2017 que l'effondrement aura lieu avant 2030[144]. En , il publie Devant l'effondrement : Essai de collapsologie, dans lequel il annonce que par effets systémiques l'effondrement mondial devrait se produire entre 2020 et 2040, période durant laquelle la population serait décimée par la famine, les maladies, les guerres, jusqu'à être réduite à deux ou trois milliards d'humains. Selon lui il ne serait désormais plus possible d'échapper à cet effondrement ; on ne pourrait que tenter d'amoindrir l'ampleur du choc[145],[146],[147]. Par ailleurs, Arthur Keller et Vincent Mignerot sont très actif au sein de l'association Adrastia[148] dont les membres ont admis la probabilité d'un effondrement global à court ou moyen terme de la civilisation thermo-industrielle globale, du fait du dépassement des limites planétaires et prône une adaptation aussi démocratique et éthique que possible[149].

Depuis 2010, le think tank The Shift Project mené par Jean-Marc Jancovici, s'est donné pour objectif d'atténuer les conséquences néfastes du dérèglement climatique et réduire la dépendance de l'économie aux énergies fossiles[150].

Le mouvement Deep Green Resistance né aux États-Unis postule que l'effondrement de la civilisation industrielle est souhaitable et doit même être provoqué, pour laisser la possibilité à une société humaine plus respectueuse de l'environnement de (re)naître[151][source insuffisante].

Dans le monde, un nombre indéterminé d'individus se préparent à l'éventualité d'un collapsus, dans un mouvement très diversifié dit « survivaliste », qui envisage des solutions individuelles (création, pour ses proches et soi-même, d'une base autonome durable, concernant notamment un stock de marchandises alimentaires, d'articles de premiers soins, d'armement défensif) ou collaboratives (jardins potager collectifs, développement du troc, échange de biens et de services)[152].

En réponse au réchauffement climatique, la géoingénierie envisage des solutions qui font polémique[153][à développer].

Les modèles politiques et économiques du développement durable et de la croissance verte[154] postulent que déployer des technologies et comportements plus sobres permettraient d'éviter l'effondrement de la civilisation et de stabiliser ou maintenir une croissance économique globale (ce qui implique un découplage entre consommation de ressources et production de richesses).

Certains pensent que la fusion nucléaire pourrait apporter d'ici quelques décennies une solution aux problèmes d'énergie[155],[156].

D'autres prônent une décroissance de la consommation[157] afin de garantir la durabilité de la société humaine[158], via une simplicité volontaire ou sobriété heureuse[159]. Ces comportements impliquent une consommation modérée, raisonnée et responsable, qui inclut une perte de confort, respectueuse de la planète et en accord avec nos propres besoins réels[160]. Timothée Parrique, par le biais de son livre Ralentir ou périr, une économie de la décroissance rencontre un succès inattendu pour un livre d'économie[161]. Afin d'éviter l'effondrement, il propose un modèle de société post-croissance, contribuant à la justice sociale et au bien-être collectif. Il remet en question la notion de PIB qui est, selon lui, un indicateur obsolète qui ne calcule que les flux monétaires mais aucunement la qualité, ni la durabilité du système. Il critique la croissance qui a amenée l'humanité à franchir les limites planétaires[162]. Il rejette aussi le concept de la « croissance verte » qui, selon lui, reste un leurre car elle ne permet nullement de réduire les gaz à effet de serre, ni la destruction de la biodiversité[163],[164].

Le mouvement Alternatiba s'organise en 2013 et initie des villages éphémères et alternatifs afin de promouvoir une autre façon d'être au monde, respectueuse et protectrice du vivant, solidaire et coopérative, responsable et joyeuse, en pronant la non-violence, la radicalité, la lutte contre le dérèglement climatique et la justice sociale[165].

Le film documentaire Demain réalisé en 2015 par Cyril Dion et Mélanie Laurent[166] est basé sur la possibilité d'un effondrement imminent et montre des propositions alternatives[167] grâce notamment à la permaculture, l'agroécologie, la monnaie locale, la démocratie participative, le recyclage et la récupérationetc.

En 2013, une initiative citoyenne européenne (End Ecocide in Europe) vise à faire reconnaître le crime d'écocide en droit européen[168] pour freiner la destruction des écosystèmes et la mise en péril des conditions de vie des générations présentes et futures. L'initiative devient mondiale en 2014 (alors renommée End Ecocide on Earth). Elle plaide pour que la Cour pénale internationale reconnaisse l'écocide comme un crime contre la paix et la sécurité humaine[169].

En 2014, Philippe Bihouix (ingénieur centralien), « face aux signaux alarmants de la crise globale », préconise les low-tech (contraire des high-tech), moins énergivores et moins polluantes qui permettraient, selon lui, de « conserver un niveau de confort tout en évitant les chocs des pénuries à venir »[réf. nécessaire]. la pénurie de métaux stratégiques condamnera une civilisation technologique dépendante des métaux rares[170],[171],[172]. Selon lui les énergies fossiles polluantes et destructrices des écosystèmes seront, de toute façon, bientôt inexploitables. Il faut donc utiliser les énergies et ressources naturelles sans danger et durables, ne nécessitant pas ou peu de matériaux rares pour fonctionner : l'air, l'eau, le sol et le compost[173],[174].

Le dalaï-lama met en garde les nouvelles générations d'un risque concernant leur survie en raison de la crise climatique, les exhortant à une révolution. Ses propos sont retranscrits dans l’essai publié en 2017 Faites la révolution ! - L'Appel du Dalaï-Lama à la jeunesse écrit par Sofia Stril-Rever. Par ailleurs, dans son livre paru en février 2021, L'appel pour le climat du Dalaï-Lama, il exhorte la communauté humaine à regarder de front notre responsabilité universelle et à agir collectivement et rapidement pour la protection du climat[175].

En 2018, l'« Appel des coquelicots » organise chaque premier vendredi du mois des rassemblements contre l'usage de produits chimiques dans l'agriculture en France[176]. En France, si la quantité de pesticides utilisés est passée de 100 000 à 70 000 tonnes, le nombre de doses unités (NODU) mesuré par le ministère de l'Agriculture est en augmentation (+12 % entre 2014 et 2016)[177][source insuffisante] et leur usage dans le monde s'accroît, y compris celui de pesticides plus anciens ou interdits dans certains pays[178].

La même année, un mouvement citoyen « Il est encore temps » organise des évènements dans toute la France : marches citoyennes, concerts, pétition en ligne ainsi que le dépôt d'une plainte appelée « L'Affaire du siècle », contre l'État français accusé de ne pas tenir ses engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique[179]. La pétition recueille plus de 2 millions de signatures[180]. Le 3 février 2021, l'État français est condamné par le tribunal administratif de Paris pour « carences fautives » dans sa lutte contre le réchauffement climatique[181].

En , une jeune suédoise de 15 ans, Greta Thunberg, entame en solitaire une grève des cours et s'installe chaque vendredi devant le Parlement de Stockholm pour réclamer du gouvernement suédois des actions fortes contre le réchauffement climatique. Elle est à l'origine d'un mouvement planétaire sans précédent. Inspirés par son action, quelque 20 000 étudiants dans le monde participent en à la grève étudiante pour le climat. Une mobilisation générale nommée « Grève mondiale des jeunes pour le climat » connaît le un succès inédit[182] : elle est suivie par 50 000 personnes en Belgique, 66 000 en Suisse, 150 000 en Australie, 195 000 en France et 300 000 en Allemagne. Devenue incontournable, Greta Thunberg s'exprime à la COP24, au Forum économique mondial de Davos[183], est reçue par le président Emmanuel Macron[184], par le pape François[185]. En , elle est proposée pour le prix Nobel de la paix[186]. Le , à la demande des députés français, elle fait un discours remarqué à l'Assemblée nationale[187]. En , elle traverse l'océan Atlantique en voilier pour assister au sommet « Action Climat » de l'Organisation des Nations unies à New York, où elle tient un discours particulièrement remarqué et commenté[188].

En la grève étudiante pour le climat réunit dans les rues, selon le site militant 350.org, lors de diverses marches pour le climat du 20 au , 7,6 millions de personnes dans le monde, dont plus de 600 000 au Québec le et 195 000 en France[189][source insuffisante].

En , un mouvement de résistance s'organise au Royaume-Uni sous le nom d'Extinction Rebellion. Ce mouvement exige, sous toute forme à l'exclusion de la violence[190], de la part des dirigeants, la reconnaissance explicite de la gravité et de l'urgence des crises écologiques en cours et l'accès facilité au plus grand nombre à cette information, une mise en place immédiate d'actions contraignantes ayant pour effet la neutralité carbone en 2025, l'arrêt immédiat de la destruction des écosystèmes, et l'instauration rapide d'une assemblée citoyenne chargée de mettre en place des mesures opérationnelles et sans délais, ayant pour objectif de garantir l'accès équitable aux ressources de base et la préservation des écosystèmes. Ce mouvement de désobéissance civile prend au Royaume-Uni une ampleur inattendue[191]. Ce mouvement déborde ensuite les frontières britanniques pour se répandre en Europe et dans le monde[192].

La vague récente d'élargissement de la diffusion des théories de l'effondrement a été encore peu étudiée en sciences sociales. Le politiste Luc Semal insiste sur la continuité avec les mouvements de la décroissance et des Villes en Transition, datant de la décennie précédente. Les sociabilités électroniques des « effondrés » commencent à être décrites[193], et attirent l'attention de prospectivistes[194].

L'idée d’un « Green New Deal » se développe aux États-Unis. Il s’agit d’une déclaration d’intention non-contraignante qui a pour objectif de lutter radicalement contre le changement climatique en créant une économie verte. Cette déclaration propose, entre autres, le remplacement à 100 % des énergies fossiles par de l’énergie renouvelable, un revenu de base universel et un régime universel de soins[195]. Le projet est porté aux États-Unis par deux démocrates : Alexandria Ocasio-Cortez, progressiste élue à la Chambre des représentants, et le sénateur démocrate Ed Markey[196]. Ce projet est popularisé aux États-Unis et dans le monde notamment par le dernier livre de l'économiste américain Jeremy Rifkin : Le New Deal vert mondial[197]. L’altermondialiste et essayiste canadienne Naomi Klein propose également un New Deal vert. Dans son livre Plan B pour la planète : le new deal vert, là où Jeremy Rifkin prône le capitalisme et la technologie, elle propose le partage des richesses et la sobriété[198]. En Europe, Ursula von der Leyen promet de mettre en place un « green deal » pour l’Union européenne durant ses cents premiers jours à la tête de la Commission européenne[199].

Le , dans une tribune du journal Le Monde, mille scientifiques de toutes disciplines appellent les citoyens à participer aux « actions de désobéissance civile » menées par des mouvements écologistes face à l'urgence climatique et à l'inaction des gouvernements[200],[201],[202].

Devant l'inertie des pouvoirs publics en matière de lutte contre le réchauffement climatique, et l'effondrement de la biodiversité, des scientifiques, sortent encore davantage de leur réserve et s'impliquent eux-mêmes en fondant les Scientifiques en Rébellion[203] sur le modèle d'Extinction Rebellion[204]. Le collectif est né de l’Appel des 1000 scientifiques à la désobéissance civile[205] paru dans le journal Le Monde en février 2020, déjà mentionné ci-dessus[206].

Le , peu avant la fin de la première période de confinement en réponse à la pandémie de Covid-19 en France, Nicolas Hulot fait paraître dans le journal Le Monde, sur France Inter[207] et sur le média internet Brut[208], un manifeste constitué de 100 principes pour la protection de la planète, et appelle à des transformations écologiques et sociétales de grande ampleur[209]. Le même jour, 200 artistes et scientifiques lancent un appel en faveur d'un changement profond des modes de vie pour éviter un effondrement global[210].

En France, le Conseil économique, social et environnemental, sur demande du Premier ministre Édouard Philippe, met en place une Convention citoyenne pour le climat à partir d'un échantillon représentatif de Français. Sa mission consiste à proposer des mesures pour que la France parvienne, d'ici 2030, à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % par rapport à 1990[211]. Seules 10% des mesures préconisées par cette convention seront retenues[212].

En décembre 2020, un collectif de plus de 400 scientifiques de tous pays réclament aux décideurs politiques l'ouverture d'un débat de grande envergure sur la menace d'effondrement afin d'envisager d'en réduire les effets[213]

Les Soulèvements de la Terre, un collectif d'écologie politique est fondé en janvier 2021 ; il englobe notamment le mouvement climat, des organisations paysannes, des luttes locales... Ce mouvement s'oppose activement à l'accaparement des terres par l'agro-industrie et l'artificialisation des sols. Il mène des actions de désobéissance civile et de sabotage d'infrastructures industrielles qu'il considère comme polluantes et néfaste au climat et à la biodiversité[214]. Ils se sont particulièrement fait connaitre, en mars 2023, lors d'une manifestation contre un projet de « méga-bassines » à Sainte-Soline[215].

Créé en France en 2022, le mouvement Dernière Rénovation se fait connaitre par des actions d'éclat comme l'aspersion de soupe d'une œuvre d'art dans un musée[216] soucieux ainsi de souligner le manque de réactivité du gouvernement face à l'urgence climatique. Se considérant comme la dernière génération capable d’empêcher un effondrement sociétal, leur revendication est particulièrement ciblée : la rénovation énergétique des bâtiments en France sans délai comme s'y était engagé le gouvernement français[217],[218]. Son but est double : tenter d'échapper à l'éco-anxiété par l'action et tenter de participer à la réduction des gaz a effet de serre[219].

Opposition aux théories prédisant un effondrement de la civilisation[modifier | modifier le code]

Objections aux limites de la croissance[modifier | modifier le code]

Plusieurs auteurs s'opposent à l'idée que la civilisation industrielle pourrait s'effondrer, et considèrent que la croissance peut se prolonger indéfiniment[220].

Risques liés au réchauffement climatique[modifier | modifier le code]

Un petit nombre de scientifiques nient encore l'existence du réchauffement climatique ou son origine anthropique.

Toutefois, en 2019, l'examen de plus de 11 000 articles scientifiques publiés sur le sujet dans des revues à comité de lecture au cours des sept premiers mois de l'année montre qu'ils s'entendent sur l'origine humaine du réchauffement climatique[221],[222].

Ensuite, certains acteurs, en ne s'appuyant que sur les faits allant dans le sens de leur thèse, affirment que le réchauffement climatique est non seulement non délétère pour l’humanité[220], mais encore qu’il lui offre des bénéfices[223]. En effet, certaines études évoquent quelques effets positifs très spécifiques et très localisés du réchauffement climatique[224].

Cependant, ils sont à ce point circonscrits et contrebalancés par les effets négatifs massifs, qu'ils en sont anecdotiques. Ainsi, les experts du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) expriment de graves préoccupations quant à l'intensité du réchauffement climatique et à ses effets. Ils n'excluent pas dans leurs rapports, sans l'évoquer explicitement pour autant, un risque d'effondrement de la civilisation[225],[226].

Confiance dans la technologie[modifier | modifier le code]

Certains auteurs, comme les écrivains Stewart Brand et Ramez Naam et le physicien David Deutsch, sans nier l'existence des défis rencontrés par l'humanité, considèrent que la technologie est à même de leur apporter des réponses[227],[228]. Antoine Buéno, essayiste et conseiller au Sénat pour le développement durable et la prospective[229] considère, sans tenter d'en diminuer ni les risques, ni la gravité, que l'effondrement n'aura probablement pas lieu[230]. Ne croyant pas aux effets positifs de la décroissance, Antoine Buéno défend plutôt un développement durable à base de sobriété volontaire, de technologie (fusion nucléaire, captation atmosphérique du carbone) et de space mining c'est-à-dire l’importation et l’utilisation de matières premières spatiales provenant notamment d'astéroïdes[231].

Cependant, d'autres auteurs tel le chimiste Ugo Bardi affirment que ces projets technofuturistes sont de l'ordre de l'expérience de pensée et ne seront pas réalisables, notamment à cause du besoin en énergie gigantesque et inatteignable que ces projets supposent pour être concrétisés[232]. Concernant spécifiquement la fusion nucléaire, l'ingénieur Jean-Marc Jancovici avance que celle-ci ne sera techniquement possible a minima que dans plusieurs décennies, et ainsi après la nécessaire atteinte de la neutralité carbone en 2050[233]. Toujours selon Jancovici, celle-ci arrivera donc trop tard pour aider à décarboner la production d'électricité[233].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Effondrements et ruptures », sur calenda.org (consulté le ).
  2. (en) Axel Kristinsson, Expansions : Competition and Conquest in Europe Since the Bronze Age, ReykjavíkurAkademían, , 371 p. (ISBN 978-9979-9922-1-9, lire en ligne), p. 43.
  3. (en) John Urry (en), Societies beyond Oil : Oil Dregs and Social Futures, Zed Books Ltd., , 304 p. (lire en ligne).
  4. /ImGLPH3eIdE
  5. « Faire société face à l'effondrement », sur institutmomentum.org, (consulté le ).
  6. « Théorie de l'effondrement - FranceTerme », sur culture.fr (consulté le ).
  7. Stéphane Foucart et Hervé Kempf, « La croissance mondiale va s'arrêter », Le Monde, .
  8. https://www.ihemi.fr/sites/default/files/publications/files/2020-06/lirec_62_collapsologie_et_crise_systemique_inhesj_2020_v3.pdf
  9. biographie - Anthony D. Barnosky
  10. a et b (en) Approaching a state shift in Earth's biosphere, Nature, 7 juin 2012.
  11. a et b (en) Planetary Boundaries: Exploring the Safe Operating Space for Humanity, Ecology and society, vol. 14, no 2, art. 32 (2009).
  12. a et b (en) Planetary boundaries: Guiding human development on a changing planet, Science, 13 février 2015.
  13. « Perte de la biodiversité : quelles en sont les causes et les conséquences ? », sur europa.eu, (consulté le ).
  14. Coralie Schaub, « Biodiversité : les 5 principales causes directes de la destruction du vivant », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Aline Maume, « Bruno David : "L'effondrement de la biodiversité ne va pas se produire d'un coup, nous avons encore le temp... », sur geo.fr, (consulté le ).
  16. « Les changements climatiques », sur Organisation des Nations unies (consulté le ).
  17. « La fonte des calottes glaciaires pourrait provoquer un « chaos » climatique », La Tribune (Sherbrooke), .
  18. Brice Louvet, « C’est officiel : on ne peut plus rien faire pour sauver l’Arctique », sur SciencePost, .
  19. « La fonte du permafrost est une bombe climatique et sanitaire à retardement », sur Futura, .
  20. « Quelles sont les villes menacées d'être englouties à cause du changement climatique ? », sur CNews, .
  21. Xavier Demeersman, « 8 îles du Pacifique déjà englouties à cause du réchauffement climatique », sur Futura, .
  22. Julie Rasplus, « Cartes. Neuf régions du monde menacées en cas de montée du niveau de la mer », sur France Info, .
  23. Laura Parker, « 143 millions de personnes pourraient bientôt devenir des réfugiés climatiques », sur National Geographic, .
  24. Gary Dagorn, « Pourquoi les vagues de froid ne remettent pas en cause le réchauffement climatique », sur Les Décodeurs, Le Monde, .
  25. Émilie Jardin, « 13 conséquences concrètes du réchauffement climatique », sur CNews, .
  26. « Pourquoi la Nasa prévoit la disparition de notre civilisation », L'Obs, .
  27. Michel Rocard, Dominique Bourg et Floran Augagneur, « Le genre humain, menacé », Le Monde, (consulté le ).
  28. Jean-Claude Guillebaud, « Oui, tout peut s'effondrer », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  29. (en) Will Steffen, Johan Rockström, Katherine Richardson et Timothy M. Lenton, « Trajectories of the Earth System in the Anthropocene », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 115, no 33,‎ , p. 8252–8259 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 30082409, PMCID PMC6099852, DOI 10.1073/pnas.1810141115, lire en ligne, consulté le ).
  30. Voir sur developpementdurable.gouv.fr.
  31. « Impact, adaptation et vulnérabilité - Le 5e rapport du GIEC décrypté », sur leclimatchange.fr (consulté le ).
  32. Matthieu Auzanneau, « « Peak Oil » : rapport cinglant de l'armée allemande révélé par Der Spiegel », sur Le Monde (consulté le ).
  33. Olivier Dumont, « Rapport de la Banque Mondiale sur le réchauffement climatique : un constat accablant », sur 23dd.fr, (consulté le ).
  34. « 10 menaces pour l'Humanité selon Davos », sur sciencesetavenir.fr (consulté le ).
  35. Armel Campagne, Le Capitalocène : Aux racines historiques du dérèglement climatique, Éditions Divergences, (lire en ligne).
  36. Frédéric Joignot, « Climat : comment expliquer une aussi criminelle apathie face au drame annoncé ? », le Monde, .
  37. (en) « Capitalocene ».
  38. (en) « A Minimal Model for Human and Nature Interaction ».
  39. « Notre civilisation touche à sa fin, assure la Nasa », Le Point, (consulté le ).
  40. Thomas Malthus, Essai sur le principe de population, (lire en ligne [PDF]).
  41. « Bientôt 10 milliards d’humains », Le Temps, .
  42. https://blogs.mediapart.fr/jean-paul-alonso-saintes/blog/151118/la-fin-de-lhumanite-commence-en-2030
  43. Voir sur Wikiquote.
  44. (en) « The Limits to Growth », sur Club de Rome (consulté le ).
  45. « Publication du rapport Meadows », sur Perspective monde.
  46. Robert Barbault, « Halte à la croissance ?, Club de Rome », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  47. [vidéo] Le rapport Meadows (1972) sur YouTube.
  48. Jean-Paul Baquiast, « 1972-2012 : le Club de Rome confirme la date de la catastrophe », sur Mediapart, (consulté le ).
  49. (en) Graham Turner et Cathy Alexander, « Limits to Growth was right. New research shows we're nearing collapse », sur The Guardian, (consulté le ).
  50. « René Dumont : les quarante ans d'une Utopie », sur laviedesidees.fr (consulté le ).
  51. « 1974, René Dumont : « Nous allons à l'effondrement total de notre planète » » [vidéo], sur ina.fr, .
  52. « René Dumont - Campagne électorale officielle : élection présidentielle 1er tour » [vidéo], sur ina.fr, (consulté le ).
  53. Hubert Reeves et Frédéric Lenoir, Mal de terre, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Science ouverte », , 272 p., 14 × 21 cm, broché (ISBN 2-02-053639-0).
  54. Présentation sur hubertreeves.info.
  55. Frédéric Joignot, « L'homme, cet animal suicidaire peint par Jared Diamond », Le Monde, (consulté le ).
  56. « Jared Diamond : Effondrement », sur Éditions Gallimard.
  57. (en) « Rapid global warming will create famine and drought, Lovelock warns », The Independent, .
  58. (en) « 'Gaia' scientist James Lovelock: I was 'alarmist' about climate change », sur NBC News, (consulté le ).
  59. (en) « James Lovelock : 'Saving the planet is a foolish, romantic extravagance' », Newsweek, .
  60. Jean-Marc Jancovici, « Énergie et choix de société », sur jancovici.com, (consulté le ).
  61. Charles Jaigu, « Il n'y a de richesses que d'énergies », Le Figaro, (consulté le ).
  62. (en) Ian Sample, « World faces 'perfect storm' of problems by 2030, chief scientist to warn », The Guardian,  ; publié, la veille d'une grande conférence gouvernementale sur le développement durable « Il est temps de changer ».
  63. Voir sur populationinstitute.org.
  64. Denis Dupré, « La planète Titanic va couler et les riches sont en train de se ruer sur les canots de sauvetage », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  65. Titre original : Requiem for a species, traduit en français en 2013.
  66. « Climat : le catastrophisme peut-il être efficace ? », sur France Culture, (consulté le ).
  67. Texte de 4e de couverture Requiem pour l'espèce humaine.
  68. (en) « Perspectives on Limits to Growth: Challenges to Building a Sustainable Planet », sur Smithsonian Institution, (consulté le ).
  69. [vidéo] 5. Dennis Meadows - Perspectives on the Limits of Growth: It is too late for sustainable development sur YouTube.
  70. Voir sur rspb.royalsocietypublishing.org.
  71. « Du risque à la menace », sur puf.com (consulté le ).
  72. « La France trop frileuse », L'Express (consulté le ).
  73. (en) Charlie Smith, « The Five Stages of Collapse by Dmitry Orlov provides a beacon to those who fear the end is nigh », The Georgia Straight (en),‎ (lire en ligne).
  74. « Effondrement : le catastrophisme positif de Pablo Servigne par Le Yéti », sur politis.fr (consulté le ).
  75. « Ces pénuries en série qui nous menacent », Les Échos, (consulté le ).
  76. Marie-Sandrine Sgherri, « Collapsologie : désastre mode d'emploi », Le Point, (consulté le ).
  77. « Collapsologie [nom] : du latin, collapsus, « tombé d'un seul bloc » », Libération (consulté le ).
  78. Présentation sur lespetitsmatins.fr.
  79. Voir sur rfi.fr.
  80. Allocution du président de la République François Hollande lors du colloque « Climat, énergie et société » : le Collège de France et la COP 21].
  81. « Ouverture », sur college-de-france.fr (consulté le ).
  82. « Laudato si’ (24 mai 2015) », sur vatican.va (consulté le ).
  83. « Les Papes et l'écologie », Éditions Artège (consulté le ).
  84. Jean-Marie Guénois, « Les dix citations clés de l'encyclique du Pape », Le Figaro, (consulté le ).
  85. Voir sur ipcc.ch.
  86. Voir sur novethic.fr.
  87. Voir sur lemonde.fr.
  88. « Les étudiants de grandes écoles lancent un manifeste pour le climat », Le Figaro Étudiant (consulté le ).
  89. Lucile Rabiet, « Manifeste étudiant : 30 000 jeunes exigent plus d'écologie », Sciences et Avenir, .
  90. [vidéo] La planète est elle (vraiment) foutue ? sur YouTube.
  91. « Communiqué de presse : Le dangereux déclin de la nature : Un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère », sur Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), .
  92. « Le rapport de l’IPBES sur l’effondrement du vivant », sur France Culture, (consulté le ).
  93. Pierre Le Hir, « Biodiversité : une espèce sur huit, animale et végétale, risque de disparaître à brève échéance », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  94. « Alerte biodiversité : le vivant s'effondre », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le ).
  95. « Climate Change and Land », sur GIEC, .
  96. a et b Aude Massiot, « Ce qu'il faut retenir du dernier rapport du Giec sur les sols de la planète », Libération,‎ (lire en ligne).
  97. Marc Cherki, « Le GIEC donne des pistes pour lutter contre la dégradation des terres », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  98. Pierre Le Hir, « Un rapport spécial du GIEC : l’humanité épuise les terres », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  99. « Océan et cryosphère : que retenir du rapport spécial du Giec ? », sur Futura (consulté le ).
  100. Coralie Schaub et Margaux Lacroux, « Selon le rapport du Giec, océans et glaces plus que jamais menacés », Libération,‎ (lire en ligne).
  101. Jean-Paul Fritz, « Que faut-il retenir du nouveau rapport du Giec sur les océans et la cryosphère ? », L'Obs, (consulté le ).
  102. « Prévenir l’effondrement systémique – des experts en quête de nouvelles approches se réuniront les 17 et 18 septembre 2019 à l’OCDE », sur Organisation de coopération et de développement économiques, .
  103. « Face à l'effondrement : militer à l'ombre des catastrophes », sur France Culture (consulté le ).
  104. Thibaut Sardier, « Luc Semal « Le catastrophisme peut contribuer à esquisser une démocratie écologique » », Libération,‎ (lire en ligne).
  105. [vidéo] Aurélien Barrau - 28 minutes - ARTE sur YouTube, .
  106. « Aurélien Barrau, astrophysicien et engagé pour l'écologie », sur France Inter, .
  107. page 11 de son livre Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité, éditions Michel Lafon.
  108. « Réflexions sur l'effondrement avec Corinne Morel Darleux », sur France Inter, (consulté le ).
  109. « Climat : le scénario apocalyptique de David Wallace-Wells », Le Monde, .
  110. Grégory Rozières et Matthieu Balu, « 6 Français sur 10 redoutent un effondrement de notre civilisation », sur HuffPost, .
  111. « Climat : l'ONU s'attend à une nouvelle hausse des températures jusqu'en 2024 », sur Radio France internationale.
  112. « Sommet sur la biodiversité : « Nous sommes l'espèce la plus dangereuse de l'histoire mondiale » », sur ONU Info, (consulté le ).
  113. « Biodiversité : un sommet de l'ONU comme premier pas vers un accord en 2021 », sur Actu-Environnement (consulté le ).
  114. « Sommet sur la biodiversité : « Nous sommes l'espèce la plus dangereuse de l'histoire mondiale » », sur ONU Info, (consulté le ).
  115. « Apocalyptic and Post-Apocalyptic Studies », sur idw-online.de (consulté le ).
  116. « Dérèglement climatique : l’humanité à l’aube de retombées cataclysmiques, alerte un projet de rapport du GIEC », .
  117. « Les effets du dérèglement climatique s'annoncent cataclysmiques à court terme », Les Échos, .
  118. Les « signes vitaux » de la Terre s’affaiblissent, alertent des scientifiques, L'Obs, 28 juillet 2021.
  119. Le changement climatique précipite la planète vers un dangereux point de non-retour, National Geographic.
  120. « Le GIEC dévoile le premier volet de son sixième rapport, une « alerte rouge pour l'humanité » », sur France Culture, .
  121. « Climat : le rapport du Giec est « l'avertissement le plus sévère jamais lancé », selon le président de la COP26 », sur France Info, .
  122. Tifenn Clinkemaillié, « Climat : les 6 chiffres alarmants du dernier rapport du GIEC », Les Échos, .
  123. Lucie Dendooven, « Sixième rapport du GIEC sur le climat : le seuil des +1.5°C sera atteint en 2030, soit dix ans plus tôt qu'estimé auparavant », sur Radio-télévision belge de la Communauté française, .
  124. « Rapport du Giec sur le climat : un constat alarmant », sur Vie-publique.fr, .
  125. Marcus Dupont-Besnard, « Cette carte illustrant le rapport du GIEC montre l’ampleur du réchauffement planétaire », sur Numerama, .
  126. Valentin Ehkirch, « Rapport du Giec : « Réduire drastiquement les émissions de méthane permettrait de gagner 0,3 °C » », L'Express, .
  127. Théo Moy, « Rapport du GIEC : le rôle du méthane au cœur du réchauffement », Marianne, .
  128. « António Guterres : Le rapport d’experts du climat est une alerte rouge pour l’humanité », sur Centre régional d'information des Nations unies.
  129. « Climat : le nouveau rapport du GIEC est une « alerte rouge pour l'humanité » (Guterres) », sur ONU Info, .
  130. (en) Humans Are Doomed to Go Extinct, Scientific American, 30 novembre 2021.
  131. Pourquoi l’humanité est vouée à disparaître, Pour la science, 21 décembre 2021.
  132. Global Assessment Report on dister risk reduction, United Nations Office for Disaster Risk Reduction (UNDRR), 2022.
  133. L’humanité à l’ère d’une spirale d’autodestruction, prévient l’ONU, ONU Info, 26 avril 2022.
  134. (en) Luke Kemp, Chi Xu, Joanna Depledge et Timothy M. Lenton, « Climate Endgame: Exploring catastrophic climate change scenarios », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 119, no 34,‎ (DOI 10.1073/pnas.2108146119, lire en ligne).
  135. « Climate Endgame : Explorer des scénarios de changement climatique catastrophique », sur pad.lescommuns.org, .
  136. a et b https://www.liberation.fr/environnement/climat/des-chercheurs-expliquent-dans-nature-pourquoi-la-terre-menace-de-devenir-inhabitable-20230531_AWTSIRZJCFGHLKGHVRDS2KVOEA/#:~:text=Le%20double%20scandale%20des%20polluants%20%C3%A9ternels&text=Plus%20de%2040%20experts%20alertent,l'azote%20et%20du%20phosphore.
  137. « Climate Breakdown Has Begun with Hottest Summer on Record, Secretary-General Warns, Calling on Leaders to ‘Turn Up the Heat Now’ for Climate Solutions | UN Press », sur press.un.org (consulté le )
  138. « Verbatim. Le pape François dénonce l’“irresponsabilité” des pays riches face au changement climatique », sur Courrier international, (consulté le )
  139. https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/le-changement-climatique-constitue-une-menace-existentielle-pour-la-vie-sur-terre-avertit-un-groupe-d-eminents-scientifiques_6142371.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-
  140. (en) William J Ripple, Christopher Wolf, Jillian W Gregg, Johan Rockström, Thomas M Newsome, Beverly E Law, Luiz Marques, Timothy M Lenton, Chi Xu, Saleemul Huq, Leon Simons, Sir David Anthony King, « The 2023 state of the climate report: Entering uncharted territory », sur academic.oup.com, (DOI 10.1093/biosci/biad080, consulté le )
  141. Voir sur institutmomentum.org.
  142. [vidéo] Et si tout s'effondrait ? Pablo Servigne & Vincent Wattelet sur YouTube, plus spécialement à 33 min 20 s.
  143. Voir sur liberation.fr.
  144. Yves Cochet, « Chapitre 1, Ce que l'effondrement révèle de la nature humaine », dans Agnès Sinaï, Mathilde Szuba, Gouverner la décroissance : Politiques de l'Anthropocène III (lire en ligne).
  145. AFP, « Yves Cochet, désespérément écolo », L'Obs, .
  146. [vidéo] TV5 Monde Info, Yves Cochet : Attendre la fin du monde en toute sérénité sur YouTube, le .
  147. Vanessa Schneider, « L’apocalypse paisible d’Yves Cochet », Le Monde, .
  148. https://www.adrastia.org/
  149. https://www.nouvelobs.com/societe/20180813.OBS0832/alarmistes-ou-realistes-les-effondristes-professent-la-fin-de-notre-civilisation.html
  150. « Jean-Marc Jancovici : "Nous nous dirigeons vers un monde où nous aurons moins de moyens pour plus de problèmes" », sur Franceculture.fr, (consulté le ).
  151. Voir sur deepgreenresistance.fr.
  152. [vidéo] Piero San Giorgio - Reportage sur France2 sur YouTube.
  153. Voir sur courrierinternational.com.
  154. voir sur oecd.org.
  155. « En France, une nouvelle étape franchie pour la recherche en fusion nucléaire », sur RTL Futur, .
  156. « L'énergie de la fusion nucléaire reproduite par des lasers », Science et Vie, .
  157. Voir sur lemonde.fr.
  158. Voir sur ses.webclass.fr.
  159. Voir sur vivremieuxavecmoins.wordpress.com.
  160. Voir sur ge.ch/agenda21.
  161. https://www.nouvelobs.com/ecologie/20230526.OBS73790/prix-ecoloobs-timothee-parrique-le-decroissant-qui-monte.html
  162. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/sciences-et-ecologie/timothee-parrique-l-economie-de-croissance-aujourd-hui-c-est-une-arme-de-destruction-massive-9828723
  163. https://www.lemonde.fr/campus/article/2022/09/22/ralentir-ou-perir-la-decroissance-theme-de-rentree-a-hec_6142734_4401467.html
  164. https://www.liberation.fr/forums/la-decroissance-ou-comment-depenser-moins-de-nature-20230128_RY7IDJY6QVBNZLK4RKYQKNFGOI/
  165. https://www.liberation.fr/futurs/2015/02/01/alternatiba-noyau-durable_1193625
  166. César du meilleur film documentaire 2015.
  167. [vidéo] Demain (2015) film documentaire de Cyril Dion et Mélanie Laurent 1/2 sur Dailymotion, 24 juin 2016.
  168. Edgar Morin, Pierre Rabhi et Susan George, « Une initiative citoyenne européenne pour préserver la nature et les générations futures », Le Monde, .
  169. « Le droit au secours de la Terre », sur France Culture, .
  170. [vidéo] Face à la raréfaction des métaux : croissance verte ou low tech ? Réponses de Philippe Bihouix sur YouTube.
  171. « La high-tech nous envoie dans le mur », Libération (consulté le )
  172. « Low-tech : « Il va falloir apprendre à s'appauvrir » », sur nouvelobs.com (consulté le )
  173. « Compostage et récupération de chaleur : une boucle vertueuse brevetée », sur Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l'agriculture, (version du sur Internet Archive).
  174. Fabrice Nodé-Langlois, « L'humanité épuise les ressources naturelles », le Figaro, .
  175. « Le dalaï lama appelle le monde à en faire plus pour l'environnement », Le Figaro, .
  176. « Appel des coquelicots : 375 rassemblements vendredi contre les pesticides », Ouest-France, .
  177. « Pesticides en Europe : qui sont les plus gros consommateurs ? », sur Générations Futures (consulté le )
  178. (en) Clemens Lamberth, Stephane Jeanmart, Torsten Luksch, Andrew Plant, « Current Challenges and Trends in the Discovery of Agrochemicals », sur science.sciencemag.org, Science,
  179. Anne-Charlotte Dusseaulx, « « Il est encore temps » : qui est à l'origine de l'appel à manifester aujourd'hui pour le climat ? », Le Journal du dimanche, .
  180. « Climat : 2 millions de signataires pour « l'Affaire du siècle » », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  181. Audrey Garric et Stéphane Mandard, « « L’affaire du siècle » : l’Etat condamné pour « carences fautives » dans la lutte contre le réchauffement climatique », Le Monde, .
  182. Agnès Rougier, « Grève mondiale pour le climat : un appel à la responsabilité », sur Rfi.fr, (consulté le ).
  183. « Greta Thunberg : « Je ne veux pas de votre espoir, je veux que vous paniquiez. » (VIDÉO) », sur POSITIVR, (consulté le ).
  184. Le Figaro.fr avec AFP, « Greta Thunberg reçue à l'Elysée par Emmanuel Macron », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  185. 20 Minutes avec AFP, « Vatican : La militante suédoise pour le climat Greta Thunberg a rencontré le pape François », 20 Minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  186. Claire Tervé, « Greta Thunberg proposée pour le prix Nobel de la paix », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  187. [vidéo] France 24, Replay - Le discours de Greta Thunberg à l'Assemblée nationale française sur YouTube.
  188. « Sommet pour le climat à New York : le discours poignant de Greta Thunberg (vidéos) », Le Soir, .
  189. (en) 7.6 million people demand action after week of climate strikes, 350.org, 27 septembre 2019.
  190. Fabien Leboucq, « Extinction Rebellion est-il un mouvement « radical » ? », Libération, .
  191. Marc Belpois, « Climat : « En Angleterre, la montée en puissance d’Extinction Rebellion est impressionnante » », Télérama, .
  192. « Tout savoir sur Extinction Rebellion, le mouvement activiste écolo qui fait parler de lui », sur cnews.fr (consulté le ).
  193. Cyprien Tasset, « Les « effondrés anonymes » ? S'associer autour d'un constat de dépassement des limites planétaires », La Pensée écologique, vol. 2019/1, no 3,‎ , p. 53-62 (griom.lautre.net/nfec/Tasset-2019-Les-effondres-anonymes.pdf, consulté le ).
  194. Florian Forestier, « Les communautés de l'effondrement », Futuribles,‎ (lire en ligne).
  195. « Green New Deal », sur Novethic.fr (consulté le ).
  196. Aude Massiot, « La gauche américaine présente son « Green New Deal » », Libération,‎ (lire en ligne).
  197. Marie Charrel, « Jeremy Rifkin : « La survie de notre espèce dépend de la transformation de nos modes de production » », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  198. Weronika Zarachowicz, « Green New Deal : pour sauver la planète, Jeremy Rifkin et Naomi Klein ont deux solutions différentes », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  199. Recueilli par Marie Dancer, « « Green deal » d’Ursula von der Leyen : « L’UE prend sa part du défi climatique » », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  200. « L’appel de 1 000 scientifiques : « Face à la crise écologique, la rébellion est nécessaire » », Le Monde, .
  201. « Face à l'urgence climatique, 1000 scientifiques appellent à la « désobéissance civile » », L'Express, .
  202. Dominique Leglu, « Derrière l'appel des 1 000 scientifiques à la rébellion, quelle économie pour le changement climatique ? », Sciences et Avenir (consulté le ).
  203. https://www.sfm-microbiologie.org/2023/03/16/scientifiques-en-rebellion-quand-les-chercheurs-deviennent-activistes/
  204. https://scientifiquesenrebellion.fr/
  205. https://www.nouvelobs.com/ecologie/20221120.OBS66146/scientifiques-en-rebellion-la-desobeissance-civile-c-est-la-continuite-des-cours-que-je-donne.html
  206. https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/20/l-appel-de-1-000-scientifiques-face-a-la-crise-ecologique-la-rebellion-est-necessaire_6030145_3232.html
  207. « « Le temps est venu », découvrez la tribune de Nicolas Hulot », sur France Inter, (consulté le ).
  208. [vidéo] Disponible sur YouTube.
  209. Nicolas Hulot, « Les 100 principes de Nicolas Hulot pour « un nouveau monde » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  210. « « Le temps est venu » : Nicolas Hulot lance des propositions pour changer le monde », sur Reporterre (consulté le ).
  211. https://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Convention/ccc-rapport-final.pdf
  212. https://reporterre.net/Convention-pour-le-climat-seules-10-des-propositions-ont-ete-reprises-par-le-gouvernement
  213. « Que les décideurs politiques ouvrent le débat sur l’effondrement de la société pour que nous puissions commencer à nous y préparer », Le Monde, 10 décembre 2020.
  214. https://www.youtube.com/watch?v=Yhdn1N7uReE
  215. https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/21/les-soulevements-de-la-terre-aux-racines-ideologiques-du-mouvement_6170425_3232.html
  216. Tableaux aspergés de soupe, les nouveaux activistes du climat, Le Parisien, 3 novembre 2022.
  217. Crise du logement - Passoires thermiques : un calendrier « pas tenable », Libération, 27 septembre 2023.
  218. [1]Dernière Rénovation.
  219. Chez Dernière Rénovation, l’action comme antidote à l’écoanxiété : « Face à cette peur, s’engager est un début », Le Monde, 18 mars 2023.
  220. a et b « Synthese du débat avec M. Luc Ferry sur le changement climatique » (consulté le )
  221. « À l'unanimité, l'homme est bien responsable du réchauffement », Le Matin, .
  222. James Powell, « Scientists Reach 100% Consensus on Anthropogenic Global Warming », Bulletin of Science, Technology & Society,‎ (DOI 10.1177/0270467619886266, lire en ligne).
  223. « Philippe Verdier dans les GG : « Il y a des effets positifs au réchauffement climatique » », sur RMC (consulté le ).
  224. Beltrando, Gérard, « Les géographes - climatologues français et le changement climatique… », sur Revues.org, EchoGéo, Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique (CNRS UMR 8586), (ISSN 1963-1197, consulté le ).
  225. « Changements climatiques 2014, rapport de synthèse », (consulté le ).
  226. Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, « Communiqué de presse du GIEC », .
  227. Rémi Sussan, « Contre l’effondrement (1/8) : de la place pour l’optimisme ? », sur internetactu.net, .
  228. [vidéo] RSA Replay: Optimism, Knowledge and the Future of Enlightenment sur YouTube.
  229. « Écologie : peut-elle être populaire ? », sur France Télévisions, .
  230. « Climat, natalité... Dix raisons pour lesquelles l'effondrement n'aura (sans doute) pas lieu », L'Express, .
  231. « L'apocalypse est-elle inéluctable ? avec Antoine Bueno », sur France Inter, .
  232. Ugo Bardi et al. (trad. André Verkaeren), Le grand pillage : Comment nous épuisons les ressources de la planète. Un rapport adressé au Club de Rome, Paris, Les petits matins ; Institut Veblen pour les réformes économiques, , 427 p.
  233. a et b Jean-Marc Jancovici, « Transition énergétique : la fusion nucléaire, une vraie solution pour l'avenir ? », sur RTL, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie chronologique[modifier | modifier le code]

Essais

Essais contradictoires[modifier | modifier le code]

Fiction[modifier | modifier le code]

  • Yann Girard et Émile Bertier, Petit guide pratique, ludique et illustré de l'effondrement, Bandes détournées, , 96 p. (ISBN 978-2-9566906-1-0).

Filmographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]