Jean de Lisle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean de Lisle
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Enfants
Jean-Guillaume de Lisle
Augustin de Lisle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean de Lisle, sieur de La Cailleterie est un notaire, fonctionnaire et écrivain né vers à Nantes et mort le à Montréal.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean de Lisle es le fils de Jean Guillaume de Lisle, négociant à Nantes, et d'Angélique Chevalier. Dans le courant des années 1750, il émigre à New York, où il épouse Ann Denton, dont il eut un fils, Jean-Guillaume.

Il s'installe à Québec en 1764. Négociant, il reçoit du gouverneur Guy Carleton une commission de notaire le pour exercer dans le district de Montréal, ainsi que les fonctions d'arpenteur[1].

En 1771, il aurait été témoin d'un prodige : le soir de la mort de Marguerite d'Youville, il aperçoit au-dessus de l'Hôpital Général de Montréal une croix lumineuse « régulièrement formée »[2]

Il est élu délégué canadien en 1783, avec William Dummer Powell et Jean-Baptiste-Amable Adhémar, afin de porter à Londres, au roi George III, une pétition réclamant une réforme du gouvernement et du système judiciaire, ainsi que l'installation d'un évêque à Montréal et la venue de prêtres français. Il rentre à Montréal l'année suivante avec des résultats plutôt défavorables. Il continua néanmoins à travailler dans l'optique d'une réforme constitutionnelle. Il rejoint le comité réformiste canadien de Montréal.

Il devient marguillier de la paroisse Notre-Dame de Montréal en 1787.

Il signe une requête le demandant au gouverneur une charte pour l'établissement d'une université.

Il épouse en secondes noces Suzanne Lacroix-Mézière, sœur d'Henri-Antoine Mézière, dont il eut une fille et trois fils, notamment Augustin[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • "Hydrostatique", 1798

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Delisle, Jean, [vers 1724-1814], Archives Canada
  2. É.-M. Faillon, « Vie de Mme d’Youville, fondatrice des Sœurs de la charité de Villemarie dans l’île de Montréal, en Canada » (1852)
  3. DE LISLE (Delisle), AUGUSTIN, Dictionnaire biographique du Canada

Sources[modifier | modifier le code]

  • « MM. Adhémar et Delisle » (1906)
  • Georges Bellerive, « Délégués canadiens français en Angleterre, de 1763 à 1867 » (1913)
  • François Daniel, « Nos gloires nationales ; ou histoire des principales familles du Canada » (1867)
  • Galarneau, « La France devant l’opinion canadienne »
  • Lemieux, « L’établissement de la première province ecclésiastique »
  • Maurault, « Le collège de Montréal » (1967)
  • J.-E. Roy, « Histoire du notariat, 2 »
  • Tousignant, « La genèse et l’avènement de la constitution de 1791 »
  • Léon Lortie, « Deux notaires amateurs de science : Jean De Lisle et son fils Augustin-Stanislas De Lisle », (1961)
  • É.-Z. Massicotte, « Les arpenteurs de Montréal au xviiie siècle » (1918)
  • « La famille de Jean De Lisle de la Cailleterie » (1919)
  • « Jean De Lisle et Jean-Guillaume De Lisle »
  • « Une page de l’histoire du collège de Montréal » (1917)
  • Benjamin Sulte, « La délégation envoyée en Angleterre en 1783 » (1901)

Liens externes[modifier | modifier le code]