Adolfo de Carolis

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Adolfo de Carolis
Autoportrait (gravure sur bois, 1904).
Naissance
Décès
(à 53 ans)
Rome (Italie)
Autres noms
A. de Karolis, Adolfo de Karolis
Nationalité
Activités
Formation
Académie des beaux-arts à Bologne (1888-1892)
Scuola di Decorazione Pittorica au Museo Industriale Artistico à Rome (1892-1895)
Mouvement
Fratrie
Dante De Carolis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
En 1900, Accademico di Merito (Académicien par mérite)
En 1901, il obtint la chaire d'Ornato (décoration) de l'Académie des Beaux-Arts de Florence.
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 1679-1685, 7 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Adolfo de Carolis, né à Montefiore dell'Aso le et mort à Rome le , est un peintre, xylographe, homme de lettres, illustrateur et photographe italien de la fin du XIXe et début XXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Adolfo de Carolis a étudié à l'Académie des beaux-arts à Bologne (1888-1892) ainsi qu'à la Scuola di Decorazione Pittorica au Museo Industriale Artistico à Rome (1892-1895).

Il a commencé à peindre en plein-air, sur le modèle, dans la campagne romaine avec le groupe In Arte Libertas fondé par Nino Costa avec qui il expose en 1897.

À la Biennale de Venise de 1899, il expose des peintures allégoriques inspirées par les Préraphaélites.

Lithographie pour La Figlia di Iorio de Gabriele D'Annunzio.

En 1900, l'Académie des beaux-arts Pietro Vannucci de Pérouse le fait Accademico per Merito (Académicien par mérite).

En 1901, il obtient la chaire de décoration (ornatto) de l'Académie des beaux-arts de Florence et en 1902 il épouse son modèle, Lina Ciucci, de laquelle il aura cinq enfants.

Parmi ses œuvres les plus populaires, on note les nombreuses illustrations de romans de Gabriele D'Annunzio (Il Notturno, La Figlia di Iorio) et de Giovanni Pascoli (un recueil de poèmes).

De Carolis fut aussi un éminent graveur sur bois, un illustrateur et a exécuté de nombreuses fresques, toutefois sa renommée est surtout due à sa peinture décorative.

Il a aussi écrit des essais sur l'art dans divers périodiques, dont Eroica et Rinascimento.

Il a réalisé les fresques mythologiques du Salone del Consiglio Provinciale, à Ascoli Piceno (1907-1909).

En 1908, en collaboration avec l'architecte Alfredo Brizzi, il a remporté le concours pour la décoration du grand salon situé dans Palais du Podestat de Bologne. En 1911, il entame un cycle inspiré de la Renaissance, illustrant l'histoire de la civilisation, avec un accent particulier sur le passé de Bologne. Ce projet a été complété par ses assistants, après sa mort. Les peintures murales sont encore en place, mais pour des raisons de sécurité les peintures du plafond ont été détachées (1972-1973), et certaines ont été détruites dans le processus.

De 1922 à 1924, il décore à fresque la Sala del Consiglio Provinciale d'Arezzo. Artiste réputé en France, il collabore aux publications de la Société de la gravure sur bois originale (Paris).

Il a conçu la marque de la collection Classici del ridere de l'éditeur Angelo Fortunato Formiggini.

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • Xilografia,
  • Carte da Gioco (cartes à jouer),
  • La figlia di Iorio (estampe)
  • Turin 1911 (estampe)
  • Dant vulnera formam (les blessures endurcissent)
  • Pâturages,
  • Bataille,
  • La Primavera (le printemps)(1896),
  • La Donna della fontana (femme à la fontaine)
  • La Madonnina, (la petite Madone)
  • Il ritratto della Signora Lina (portrait de madame Lina)
  • Il concerto (le concert)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Giuliana Pieri, The Influence of Pre-Raphaelitism on Fin de Siècle in Italy, Maney publishing, (réimpr. numérisé par Googlebooks), 140 p. (présentation en ligne)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]