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Menaceur is a small town and commune in Algeria, situated about 100 km west of Algiers. Menaceur has a population of 40,000. The Bouchanoun River passes through Menaceur. Nearby mountains include Zabrir, el Pic, Boumaad, and Tizi Franco.
History
Menaceur is known for its fight against French colonization. Tizi Franco, where French troops were ambushed in 1957, deeply influenced French army tactics in the region.[2]
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Il y a 49 ans jour pour jour, une embuscade d’une grande envergure et non moins meurtrière à l’armée française a eu lieu à Tizi-Franco, près de Menaceur (Marceau), dans la région de Cherchell. De cette attaque, soigneusement préparée par un vaillant moudjahid de la première heure, en la personne de Si Hamdane Benmoussa, 70 militaires français ont trouvé la mort sans qu’ils aient le temps de riposter tant l’assaut les a inopinément acculés. Leurs armes, une soixantaine dont des 12/7 américaines, des fusils-mitrailleurs (FM BAR), des USD 17, des MAT 49 et une carabine ont été récupérés par les moudjahidine avant leur repli. C’est dire que celui qui fut l’artisan de cet exploit n’était âgé que de 25 ans. Sa katiba prendra désormais le nom d’El Hamdania, en hommage à la bravoure de Hamdane Benmoussa. le moudjahid Ezzouaoui Abdelkader, connu sous le nom de guerre de Benaïcha, son cadet de sept ans, a œuvré de plain-pied à ses côtés dans cette embuscade. Dans notre bureau régional où il est venu nous rendre visite, il nous a livré un récit authentique de cette opération qu’il n’est pas près d’oublier de sitôt. “Il fallait coûte que coûte s’approvisionner en armes pour doter les nouvelles recrues de l’ALN, notamment les collégiens et lycéens qui ont observé la grève des étudiants du 19 mai 1956 et qui ont rejoint les maquis de Tamezguida et de Cherchell.
Il n‘y avait pas d’autres alternative à même de nous permettre de s’équiper en armes que de dresser une embuscade aux forces ennemies et récupérer le maximum d’armes”, nous dira Si Benaïcha qui, dans un devoir de mémoire, se remémora des hauts faits de ce moment historique de la Révolution algérienne à travers lequel une katiba s’est fait parler d’elle.
Ce fut le mercredi 9 janvier 1957, précisera-t-il. Une embuscade qui avait “titillé”, bien avant, les esprits des maquisards de Tamezguida, flancs montagneux situés entre les monts de Médéa et le versant du Djebel Zaccar, devait s’accomplir à tout prix surtout que ces derniers n’étaient pas suffisamment armés. C’était aussi pour concrétiser sur le terrain l’esprit et le programme du congrès de la Soummam (20 août 1956) qui dans sa plate-forme se devait de faire disparaître la fiction colonialiste de “l’Algérie française” d’où des actions proprement offensives étaient planifiées sachant que dans une guérilla rien ne vaut la surprise.
Ainsi, la rude tâche de renseignement et de guet quant à un mouvement militaire avait été confiée à Hamdane Benmoussa. Il avait, entre autres missions, d’épier les déplacements d’un convoi de soldats français dans la région de Béni Menaceur aux fins d’étudier l’éventualité d’une embuscade. En effet, affirmera notre interlocuteur, le convoi militaire en question procédait, régulièrement et une fois par semaine, à la relève des soldats français basés à un poste militaire placé sur une crête au lieudit Tizi- Franco, dans le douar des Béni- Boussalah, à quelques encablures de Cherchell. Ce convoi était constitué, selon les informations fournies par Hamdane Benmoussa, d’une jeep, de deux 4x4, de deux halfs-tracks et de deux camions GMC et venait, à une heure plus ou moins fixe, de Cherchell pour faire remplacer les hommes de troupes ainsi que leurs chefs par d’autres plus “frais”. Hamdane Benmoussa, nous confie Si Benaïcha, n’hésitera pas à informer les moudjahidine de tous les détails concernant ces déplacements et était résolument convaincu que si l’on appliquait à la lettre son plan, l’opération ne pouvait que réussir. Pour ce faire, il fallait rassembler au moins une centaine de combattants de l’ALN, localisés dans les massif montagneux de Tamezguida et de Cherchell et qui activaient sous les ordres respectifs de Si Ameur El Ouenas, de Ali Berzali alias Othmane, de Si Abdelhak et de Si Mouss Kellouaz El- Bourachedi. Le plan d’attaque de Benmoussa sera approuvé à l’unanimité.
Les quatre sections citées plus haut arrivèrent au douar des Béni Boussalah deux jours auparavant afin de préparer minutieusement l’opération. Ils se réfugièrent dans un premier temps dans des maisons d’un hameau du douar afin de s’assurer de la non-présence de guetteurs ou de militaires dans les alentours. Au deuxième jour, tous les moudjahidine se sont dotés de brassards de couleur blanche. Ils attendraient à partir de leurs caches l’arrivée du convoi.
Cependant Si Hamdane Benmoussa avait donné l’ordre de ne tirer aucune balle avant que le signal ne soit donné. Comme prévu, le convoi arriva à 8h, escorté par deux avions de type Jaguar. A partir des maisons où ils étaient embusqués, les éléments de l’ALN observaient le mouvement de l’ennemi. Mais pour des raisons de repli, les maquisards avaient jugé utile de n’intervenir qu’au retour du convoi, prévu l’après-midi, et ce, afin de pouvoir battre en retraite dans l’obscurité sachant qu’à cette période de l’année la nuit commençait à tomber à partir de 16 h 30.
S’assurant que les militaires étaient arrivés au poste, un fossé au travers du sentier s’est fait vite creuser par les moudjahidine aidés par les habitants du douar dans le but d’immobiliser, lors de leur retour, les véhicules et autres blindés.
A 13 h, les moudjahidine avaient déjà pris position en se postant à l’aplomb du détour de la piste, cachés derrière les arbres, plus exactement au lieudit “Borne 40”. Au retour du convoi, le capitaine à bord de la jepp s’aperçut qu’il était dans l’impossibilité de poursuivre sa route à cause de la tranchée ouverte. “Les fellagas ont coupé la route et se sont sauvé comme des lapins”, prononcera- t-il orgueilleusement.
A ces mots, Benmoussa Hamdane qui se tenait accroupi derrière un chêne déclencha la mitraillade et le surprit d’un feu nourri à l’aide de son Mat 49. “Le capitaine sera abattu sur le coup”, fera savoir Si Benaïcha. Dès lors, la centaine de combattants le suivirent pour charger, sous l’effet de surprise, le feu sur les militaires. L’embuscade qui dura environ huit minutes sera soldée par la mort de soixante-dix soldats français et la perte de quatre moudjahidine que sont Si Ameur El-Ouenas, Ahmed El-Adoui, H’midet dit Ethewri et Saïd de Oued El-Alleug.
Avant de se replier, les combattants de l’ALN ont pris le temps de récupérer l’impressionnant butin qu’étaient les armes, objets de cette attaque. Reconnaissant qu’ils ont essuyé un cuisant revers, les Français ont déclenché un impressionnant ratissage. Mais faute de moudjahidine, ils se vengèrent sur les habitants du douar, exécutant sommairement dix hommes parmi eux.
Quant à Si Hamdane Benmoussa, le sort a voulu qu’il tombe au champ d’honneur trois jours plus tard, à savoir le 12 janvier 1957 alors qu’il se trouvait au sud d’El-Affroun chez Cheikh El-Marhoun. Probablement des informations à son sujet auraient filtré. En tout état de cause, il a été exécuté avec trois autres moudjahidine, avec dans ses mains la carabine appartenant au capitaine tué à Tizi-Franco. Si Benaïcha, nous dira que c’est à Ouafouf où il se trouvait avec ses camarades de l’ALN qu’il a appris avec tristesse la mort de Si Hamdane Benmoussa. En reconnaissance du mérite de ce dernier, la katiba de Ouanfouf, constituée par Tayeb Souleimane dit Si Zoubir, le 18 janvier, 1957 grâce aux armes récupérées de l’embuscade de Tizi Franco, sera baptisée El-Hamdania et deviendra une Katiba régionale de la Wilaya IV (région III, zone II), dirigée par Ali Berzali dit Othmane.
Cette katiba, forte de son armement, livrera bataille à l’ennemi le 29 avril 1957 à Sidi M’hamed-Aklouche près de Chechell, sous la conduite de Si Moussa El-Bourachedi, lui causant de considérables pertes. Mais quand Si M’hamed Bouguerra rendra visite à cette katiba en 1958, constatant le dévouement des moudjahidine et leur force de résignation, il la rebaptisera Katibet Essabr ouel Imane (la katiba de la patience et de la foi).
Rappelons enfin que le village El-Hamdania dans la wilaya de Médéa et celui de la région de Cherchell tirent leur nom du valeureux combattant Hamdane Benmoussa, mort en martyr à l’âge de 25 ans. M. Belarbi
1 - Introduction
Following the example of resistance, popular uprisings and revolts that marked the nineteenth century and encompassed various parts of Algeria, the resistance of Beni Menaceur, Miliana and Cherchell between July 14 and August 21, 1871 was the One of the links in the chain revolts. Like all revolutions that preceded it, it was underpinned by the causes and circumstances which, although they were mostly particular, remain virtually unchanged. 2 - Because of the resistance of Beni Menaceur Among the main reasons that prompted the outbreak of the revolt, is the policy of colonialism french based on injustice, oppression, repression and the plundering of private and public property, along with the adoption by the French authorities of the policy of "divide and conquer" in an attempt to reconcile the benevolence of some families which it entrusted the mission to look after its interests at the expense of the majority of residents. In this region, the colonial authorities were able to create from scratch a conflict between two Algerian families: on the one hand that of Brahim Sa'îd ibn Mohammed El Ghobrini, which was one of the families from the outset collaborated with the authorities Tenure and taken up arms against the Titteri Bey and the Bey Boumezrag and another family of El Berkani whose stronghold was located Miliana and which was headed by Sheikh al Malek ibn al Berkani Sahraoui, nephew Mohammed Ben Aissa el Berkani, khalifa (*) The Emir Abdelkader in Titteri. Following France's policy, the two families went down in a bloody conflict all that the family commissioned an El Berkani eastern part of Beni Menaceur, something that El Ghobrini the family did not accept. To this should be added the suffering of the people of Cherchell Miliana and as a result of the colonial policy based on the forced collection of taxes, which drain resources and damage to their most sacred values in matters of religion. 3 - Steps resistance Beni Ménaceur The first spark of resistance springs on April 30, 1871 when the colonial authorities undertook to provoke the people by ordering gang bosses that they were subjected to collect the taxes without taking into account the tragic conditions of the inhabitants. Residents expressed their refusal by hunting with stones agents of colonialism. -- 1 - First step: The chouyouks (*) of Beni Menaceur found it necessary to hold an extraordinary meeting to discuss the social and economic situation in the region arising from the French policy. On May 6, 1871 was the date fixed for the meeting to kubba (*) of the saint Sidi Ahmed Benyoucef, near the region of Souk el Had.
The meeting s'achev on the decision, as a first step, to assassinate gang bosses allied to France. All present agreed on the need to eliminate El Mouloud El Habbouchi, regarded as the man in the hand of France in the region. However, France, rightly fearing the reaction of people worked to get his resignation and he was replaced on 20 May 187, by Mohammed Said El Ghobrini, which was on the list of people to be slaughtered and prepared by the participants of the meeting , May 6, 1871. The designation of the latter provoked discontent and anger of the people whose chouyoukhs met again on 28 and 29 June 1871 for agreeing to assassinate Said El Ghobrini. However, the chairman of the bureau Arabic, Mr VARLOUD, prevented this by the appointment of a new caïd, namely Mouloud El Ben Abidi, who was also rejected because he did not belong to the region of Beni Menasra . But the Governor General De Gueydon maintained his decision to appoint Ben El Mouloud, which ratcheted up the discontent of the people against this policy.
-2 - The second stage
Lassés of politics Governor General De Gueydon, residents of Beni Menaceur decided to move to the crucial stage of the battle, July 13, 1871. The starting point was the region Théniet el Had, and the movement spread to the villages and causing dechras popular support. Ben Abidi and Mouloud El Said El Ghobrini quickly to inform the colonial authorities of this popular movement and what happened at the meeting at which the decision was taken revolutionary. This enabled the French authorities to take measures to cope with the events.
-3 - Third stage
It was imperative for the elders and chouyoukhs of Beni Menaceur to take steps as soon as possible in order not to lose the leadership of the business and provide an opportunity for the occupation authorities to nip in the bud the revolt. To this end, it was agreed to appoint Sheikh Malek El Berkani, as leader after the betrayal of El Ghobrini and Ben Mouloud El was proved. The title of agha fighters he was awarded and the troops were divided into three groups:
-- The main group headed by Malek El Berkani, assisted by his brother and Brahim Mustapha ibn Mohammed Oudjelloul Abdelmalek and was given the task to head on Cherchell, headquarters of the occupation authority and the attack.
-- A second group, called Beni Menaceur East, the command was given to Oukerjouj Ali ibn Ahmed, a friend of El Berkani and that was one of the prominent leaders of the revolt, was instructed to head for the region Zourikh .
-- A third group, called Blessed Ménaceur West whose command was given to Ahmed Ouddadi, attended by heads of douars and dechras and was to head for the region Noufi. This step was also characterized by the letters sent by El Berkani Malek, head of the revolt, in many areas, to encourage them to undertake the holy war against infidels. He obtained and the rallying of Kaddour Ben El Moubarek of Koléa and Abdelkader Ben El Mokhtar of Miliana, two strong personalities whose rallying gave a new impetus to revolt, and allowed the fighters to carry out numerous attacks against the enemy and its allies July 17, 1871. Indeed, they faced a troupe led military VARLOUD Captain in the region of Noufi. From there, they headed towards Hadjout, burned the hotel Hammam Righa and killed many french. Faced with the growing phenomenon of revolts and their intensification, the French authorities were forced to send additional troops to Koléa under the command of Colonel DESANDRE. However, these reinforcements n'entamèrent not the determination of fighters led by El Berkani since managed to extend the revolt in the region of Hadjout, coming to the ends of the Capital. During this stage, the revolt recorded many victories against the French and their allies. So on July 23, a number of settlers were killed and burned their factories including a mill and oil, along with fires farms settlers and their plantations erected at the expense of local residents. The day of July 25, 1871 was characterized by attacks by fighters against the troops. This day also took place at the Battle of Bellagh Oued, near Mount Chenoua, at the end of which the combatants were victorious, and they managed to cut water supply to the City of Cherchell and burn some farms of settlers whose firm Nicolas.
4 - Consequences of Resistance of Beni Menaceur
The French authorities acquired the conviction that to deal with this uprising, intensified its military presence was necessary. To this end, order was given to its land and sea forces attacking hotbeds of revolt. They came so Miliana, Algiers and Béjaïa under the command of the officer PONSARK. In addition, the French troops led by the officer BOUSQUET, and supported by the escort LAVISO-KLEBER and did DESAX route to the affected areas. From this imbalance in the balance of power, it resulted: -- The death on the field of honour of the leader Malek El Berkani on 02 August 1871 during a battle near the region Zourikh. -- The destruction of the zaouia El Berkani at Miliana. -- The succession of his brother Ibrahim at the head of the revolt he continued committing several battles between 19 and August 20. -- The surrender of the latter on August 21, 1871, which put an end to the revolt. -- The families of the rebels were subjected to severe penalties, including the confiscation of their land, the destruction of their homes, the burning of their property and judgement of many of them by the courts martial and their sentences ranging from life imprisonment with forced labor and deportation.