User:Jul.H/Hexa
Company type | Private |
---|---|
Industry | startup studio |
Founded | 2011 in France and Belgium |
Founder | Thibaud Elzière Quentin Nickmans Amaury Sepulchre |
Website | hexa |
Hexa, named eFounders until 2022, is a startup studio created in 2011 in Brussels and Paris, by Thibaud Elzière and Quentin Nickmans. The concept of the company, which initially specialized in software as a service (SaaS), is to start startups by partnering with founders and providing them, at project launch, with the idea, seed money and strategic advice.
Hexa's business model is based on identifying and solving specific problems encountered by the studio's founders or startups, from which it launches each new project with an average investment of 800,000 euros. The studio then recruits two co-founders, a CEO and a CTO, and sets up a team dedicated to initial product development.
The studio raises its first funds in 2015 and 2016, of five million euros each. In 2018, eFounders reaches a significant milestone with six of its startups raising a total of 100 million euros and proceeds with the sale of its first company, TextMaster. In 2022, eFounders launches a new studio, 3founders, dedicated to the Web3, and begins its restructuration. It then takes the name Hexa, while the eFounders brand is maintained for the historic SaaS studio. The studios thus become verticals dedicated to their own themes.
By the end of 2022, Hexa manages a portfolio of forty startups with a collective valuation of five billion dollars, having created around 2,800 jobs and raised 700 million euros. In 2023, the studio announces a further fundraising round of 20 million euros, to support the launch of thirty new startups a year. In the same year, Hexa introduces Hexa Scale, a program designed to support mature startups in their development.
History
[edit]eFounders then Hexa
[edit]Hexa was founded in Brussels and Paris in 2011 under the name eFounders, by French Thibaud Elzière and the Belgian Quentin Nickmans[1]. It is a startup studio: its principle is to initiate the launch of a start-up by providing the founders, recruited directly by it, with the idea, the first funds and strategic and operational support[2]. Its operation is therefore similar to that of a business incubator, with the notable difference that the project is provided turnkey to the founders[3]. eFouders raised twice five million euros in 2015 and 2016[4]. The first time from Oleg Tscheltzoff, co-founder of Fotolia with Thibaud Elzière in 2004, the second time from forty angel investors and Europeans family offices[4].
The startup studio crossed a symbolic threshold in 2018 with a total sum of 100 million euros raised by six of its start-ups: Spendesk, Aircall, Forest, Front, Slite and Station[5]. These capital increases were dealt with well-established venture capital firms, such as Index Ventures, Accel Partners or Sequoia Capital[6]. It was also that year, in April, that eFounders sold its first startup, TextMaster, to Technicis[7]. Other start-ups, such as Front, also joined the Y Combinator program[8]. The following year, eFounders replaced Yousign's existing investors.[9] This was the first time the startup studio had invested in a startup it had not launched itself[9]. The valuation of the twenty-five start-ups eFounders had launched reached 1.5 billion euros in 2020, up from 1 billion the previous year[10].
Opening of new verticals and name change
[edit]In 2022, eFounders ratified its reorganization into several studios, renamed “verticals”, and changed its name to Hexa, in reference to the hexadecimal system, which is understandable by both humans and machines[11]. Thibaud Elzière and Quentin Nickmans were joined by Amaury Sepulchre, who became co-founder of Hexa[12]. The eFounders brand was retained for one of its components, the historic vertical dedicated to softwares as a service, while a second vertical, named 3founders and dedicated to Web3, was created[11].
À cette date, le startup studio a lancé une quarantaine de startups et possède alors un portefeuille valorisé à cinq milliards de dollars, pour environ 2 800 emplois créés et 700 millions d'euros levés[2]. L'objectif d'Hexa est de lancer plusieurs verticales capables de monter plusieurs start-ups par an, là où la seule eFounders ne pouvait en monter qu'une ou deux par trimestre[11]. C'est dans cette optique qu'Hexa réalise une nouvelle levée de fonds de 20 millions d'euros en 2023, pour lancer trente nouvelles startups par an d'ici la fin de la décennie[13]. Elle est réalisée, comme la première en 2011, auprès d'entrepreneurs et de family offices[13]. À cette occasion, Hexa annonce également l'ouverture de bureaux parisiens, nommés la Cristallerie[13].
Hexa Scale, une initiative visant à soutenir financièrement, stratégiquement et opérationnellement des start-up matures, est lancé en 2023[14]. Il se positionne comme un acteur similaire aux fonds de capital-développement ou de capital-investissement, mais à une échelle plus restreinte[14]. Hexa prend une participation minoritaire ou majoritaire et intervient directement dans les opérations quotidiennes de la start-up[15]. L'objectif est alors de déclencher une nouvelle phase de croissance, avec un accompagnement sur douze à dix-huit mois, au cours desquels les fondateurs de la start-up peuvent revendre une partie de leurs actions et un nouveau PDG être nommé[15].
L'année suivante, après Hexa AI, une verticale axée sur l'intelligence artificielle, Hexa lance Hexa Health, une verticale dédiée à l'amélioration du système de santé[16]. Julien Méraud, ancien membre de la direction de Doctolib, rejoint le studio pour la créer[17]. L'organisation de cette verticale diffère des précédentes : un médecin est recruté pour en devenir directeur médical à temps plein, alors que chaque start-up sera lancée également par un médecin expérimenté et un futur CEO[17].
Méthode
[edit]Hexa est un startup studio, entreprise qui crée des startups en s’appuyant des fondateurs recrutés au lancement d'un projet, à qui le studio fournit fonds et conseils[2]. Le modèle d'entreprise d'Hexa repose sur la création de start-ups visant à résoudre les problématiques rencontrées par les précédentes[5]. Ainsi, le studio a été créé en lançant plusieurs entreprises travaillant sur une problématique rencontrée par Thibaud Elzière lui-même, lorsqu'il dirigeait Fotolia[5]. Une fois qu'une idée émerge, Hexa soumet le projet à des entrepreneurs avec lesquels il s'associe[18]. Quatre ou cinq start-ups sont ainsi lancées chaque année[1].
Jusqu'à 800 000 euros sont investis en moyenne dans chaque projet[19]. Cet investissement sert notamment à recruter deux cofondateurs, un CEO et un CTO et à constituer une équipe de dix à quinze salariés pour construire la première version du produit, généralement un software as a service[20]. Au bout de dix-huit mois environ, la start-up est officiellement lancée et prend son autonomie, notamment pour partir à la recherche d'investisseurs[18]. Hexa prend alors une part de 30 % dans le capital de la start-up, la majorité étant conservée par les fondateurs[19].
Hexa enregistre environ une sortie par an, comme ça a été le cas avec le rachat de Briq par la licorne Swile ou celui de Mailjet par son concurrent américain Mailgun, pour des sommes atteignant plusieurs dizaines de millions d'euros[1]. Le startup studio affiche un taux d'échec de 6 %, des projets comme Bonjour, une plateforme pour booster la performance des commerciaux, et Station, un navigateur web pour entreprises, ayant cessé leur activité[1]. Ce chiffre est à mettre en comparaison avec le taux de survie moyen d'une start-up, estimé entre 10 et 20 %[1].
Start-ups lancées
[edit]Hexa a lancé quarante-et-une startups depuis 2011, toutes spécialisées dans les logiciels pour entreprises sous la forme d'un abonnement, les softwares as a service[1]. Elles sont en majorité affiliées à la verticale historique, celle d'eFounders, comme c'est le cas par exemple pour Folk, une application de gestion de contacts[21], ou Tengo, qui ambitionne de démocratiser l'accès aux appels d'offres des marchés publics[22]. Les premières start-ups des autres verticales ont été lancées récemment, avec Numeral, qui facilite l'automatisation des virements et prélèvements bancaires des entreprises[23] ou Cohort, axée sur la gestion du compte d'utilisateur[24], toutes deux liées au Web3.
Les start-ups d'Hexa ont levé un total de 700 millions d'euros, la plupart du temps auprès de fonds de capital-risque comme Index Ventures[25] ou Sequoia Capital[8], et de business angels, des investisseurs individuels misant sur des projets naissants. Depuis 2018 et la première acquisition d'une start-up issue du studio, Textmaster, par Technicis[7], six d'entre elles ont été rachetées par des concurrents, comme Mailjet, reprise en 2019 par l'américaine Mailgun[26]. Canyon et Okko sont également devenues les deux premières start-ups à être rachetée par une autre entreprise issue elle-même du studio, la première en 2022 par Yousign[27] et la seconde en 2024 par Spendesk[28].
Le studio est à l'origine de la création de trois licornes, start-ups valorisées plus d'un milliard de dollars[1] : Front, qui permet la gestion centralisée des flux entrants comme les e-mails ou la messagerie privée, est devenue une licorne en 2022[29] ; Spendesk, la même année, est spécialisée dans la gestion des moyens de paiement pour les entreprises[30] ; Aircall, une solution de téléphonie d'entreprise, est une licorne depuis 2021[31]. Cette dernière est également devenue un centaure, terme qualifiant les start-ups présentant un revenu récurrent annuel supérieur à cent millions de dollars[32].
Start-up | Industry | Launched | Fundings raised | Notable investors | Ref. |
---|---|---|---|---|---|
Aircall | Téléphonie d'entreprise | 2015 | 226 M$ | Balderton Capital, Goldman Sachs | [31] |
Bonjour | Gestion commerciale | 2019 | [33] | ||
Briq | Engagement des salariés | 2018 | Swile (acquisition) | [34] | |
Canyon | Gestion de documents pour les équipes juridiques | 2020 | [35] | ||
Catalog | Gestion des ventes multicanales en B2B | 2022 | 3,2 M€ | LocalGlobe | [36] |
Cohort | Gestion du compte d'utilisateur | 2021 | [24] | ||
Collective | Place de marché de collectifs de freelances | 2020 | [35] | ||
Crew | Gestion des ressources humaines et processus d'embauche | 2020 | [35] | ||
Cycle | SaaS pour les équipes produit | 2019 | [37] | ||
Dialog | Intelligence artificielle pour le e-commerce | 2022 | |||
Dotfile | Automatisation des procédures anti-blanchiment | 2020 | |||
Elba | Cybersécurité des employés | 2020 | |||
Equify | Gestion des capitaux propres | 2018 | |||
Fleex | Gestion d'équipement pour le télétravail | 2019 | [38] | ||
Folk | Gestion de contacts | 2019 | 3,3 M€ | [21] | |
Forest | Back office universel pour développeurs | 2016 | 3 M€ | Kima Ventures, Connect Ventures | [39] |
Foxintelligence | Market intelligence | 2016 | [40] | ||
Front | Gestion centralisée des e-mails | 2013 | 79 M$ | Sequoia Capital | [8] |
Hivy | Office management | 2016 | Managed by Q (acquisition) | [18] | |
Illustrio | Banque d'images customisables | 2015 | [41] | ||
Kairn | Gestion des tâches | 2020 | [35] | ||
Kiosk | Marketing sur WhatsApp | 2022 | [22] | ||
Mailjet | Marketing par courriel | 2010 | 10 M$ | Alven Capital, Seventure Partners, Iris Capital Mailgun (acquisition) |
[26] |
Marble | Monitoring des fraudes et conformité | 2021 | |||
Mention | Monitoring des réseaux sociaux | 2012 | NewsDesk (acquisition) | [18] | |
Multis | Banque de cryptomonnaie B2B | 2018 | [33] | ||
Nextstore | Création de site web pour le e-commerce | 2018 | |||
Numeral | Solution de paiement pour banques et fintechs | 2020 | [24] | ||
Okko | Gestion des achats | 2022 | Spendesk (acquisition) | [28] | |
Once | Communication institutionnelle | 2019 | [33] | ||
Riverflow | Traitement de données issues de la blockchain | 2022 | [42] | ||
Roundtable | Investissement privé | 2021 | [43] | ||
Slite | Prise de notes | 2016 | 4,5 M$ | Index Ventures | [25] |
Spendesk | Gestion des moyens de paiement pour les entreprises | 2016 | 60 M$ | Index Ventures | [25] |
Station | Navigateur web professionnel | 2017 | 3,25 M$ | Accel Partners | [44] |
Swan | Banking-as-a-Service | 2019 | 5,9 M$ | Creandum | [45] |
Tengo | Accès aux appels d'offres des marchés publics | 2023 | [22] | ||
TextMaster | Traduction | 2011 | 4,8 M$ | Serena Capital, Alven Capital Technicis (acquisition) |
[7] |
Upflow | Recouvrement de créances | 2018 | [33] | ||
Yousign | Signature numérique | 2013 | 3,3 M$ | [9] | |
Zenvest | Gestion de club deal | 2018 | [33] |
Références
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