Renescure

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Renescure
Renescure
La mairie.
Blason de Renescure
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes de Flandre Intérieure
Maire
Mandat
Frédéric Jude
2020-2026
Code postal 59173
Code commune 59497
Démographie
Gentilé Renescurois
Population
municipale
2 128 hab. (2021 en augmentation de 2,11 % par rapport à 2015)
Densité 112 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 43′ 38″ nord, 2° 22′ 10″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 74 m
Superficie 18,93 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Omer
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hazebrouck
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
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Renescure
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Renescure
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Renescure
Liens
Site web http://www.renescure.fr/

Renescure [ʁənɛskyʁ] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Ruisscheure signifierait « la grange de René ». C'est une commune, qui du fait de sa position géographique, a connu les différents combats entre le comté de Flandre et le royaume de France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Renescure se situe à la limite entre les départements du Nord et du Pas-de-Calais, à 9 km de Saint-Omer et 12 km d'Hazebrouck.

La commune est délimitée à l'ouest par le canal de Neufossé, à l'est par Bavinchove, au nord la forêt domaniale de Rihoult Clairmarais, et au sud par le mont d'Hiver (en néerlandais Wintersberg). Son relief est marqué par plusieurs hauteurs : mont d'hiver et les longues royes, le moulin des pauvres et le nieppe.

Les communes limitrophes sont Clairmarais, Campagne-lès-Wardrecques, Staple, Wardrecques, Arques, Bavinchove, Blaringhem, Ebblinghem, Lynde et Racquinghem.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 792 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Renescure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes[10] et 74 149 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,3 %), forêts (5,5 %), zones urbanisées (3,1 %), prairies (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), eaux continentales[Note 4] (0,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Renescure est située sur l'ancienne route nationale 42 (aujourd'hui RD 642) vers Boulogne-sur-Mer, Saint-Omer et l'A26 à l'ouest, et vers Hazebrouck et l'A25 (vers Armentières et Lille) à l'est. Elle est actuellement l'une des seules communes à être traversée en son centre par cette route qui est une voie rapide sur les trois-quarts de sa longueur. Le trafic dense (17 000 véhicules par jour) et les vitesses élevées des automobilistes poussent les élus à réfléchir à un contournement de la ville depuis de nombreuses années.

La gare de Renescure est desservie par des TER entre Lille-Flandres et Calais-Ville.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ruyscheure[16]/Ruisscheure en néerlandais.

  • D'un nom de personne germanique Ringuinus suivi du germanique skur (grange)[17].
  • Reinguenescura (1096), Ringwenscura (1168-91), Reenscure (1193), Ringuinscura (1197), Riugschura (1196), Reuinscura (1205).

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L'association "Renescure d'hier et d'aujourd'hui " publie deux fois par an des bulletins permettant de connaître l'histoire de Renescure.

Ce territoire autrefois riche en zones humides et pourvue de sols de qualité a connu une occupation préhistorique et des activités agricoles précoces. Une fouille de prospection faite au Pont d'Asquin en 1984 a montré dans le front de taille de la carrière de la tuilerie les restes de foyers préhistoriques, avec traces de combustion au niveau du sol holocène colluvioné, avec des tessons de poterie (non décorés à pâte évoquant le Néolithique final ou Chalcolithique), des silex chauffés épars, de nombreux charbons de bois, des cendres, des os animaux brûlés[18].

Période historique[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[19].

En 1191, le chevalier Lambert de Renescure fait une donation à la cathédrale de Thérouanne (Thérouanne est alors le siège du diocèse de Thérouanne où réside l'évêque des Morins). Arnould, avoué de Thérouanne, informe l'évêque Didier (liste des évêques de Thérouanne) qu'il a confirmé cette donation[20].

En 1206, Ither, abbé de l'abbaye Saint-Médard d'Andres, Jean de Seninghem, Gérard de Renescure, sont désignés arbitres d'un litige entre l'abbaye de Saint-Bertin et Guillaume de Billeke (de Tilques) au sujet d'un droit de juridiction sur une terre (l'abbaye avait le privilège d'exercer la juridiction sur les terres dépendant d'elle, ce qui était source de nombreux litiges avec les seigneurs locaux)[21].

En 1581, Claude de Saint-Omer (maison de Saint-Omer) est seigneur de Renescure[22].

Jean Nicolas Taverne (1694-1754) est seigneur de Renescure au XVIIIe siècle. Fils de Nicolas et de Laurence Houwens, il nait à Dunkerque le . Il devient bourgeois de Lille le , puis est nommé conseiller secrétaire du roi en la chancellerie près le Parlement de Flandres. Il est inhumé dans l'église de Renescure le . Il se marie avec Julie Ursule de la Derrière, puis à Lille le avec Marie Anne Albertine Vanderlinde, fille de Claude Henri François, bourgeois de Lille, bourgeois de Douai, conseiller du roi, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille, et de Marie Thérèse Farvacques. Marie Anne nait à Lille La Madeleine en février 1705 (baptisée le ) et meurt à Lille le [23].

Jacques Nicolas Joseph Taverne (1730-1801), fils de Jean Nicolas, écuyer, est seigneur de Renescure après son père. Il nait à Lille en mai 1730 (baptisé le ), se marie avec Anne Marie Coppens puis à La Madeleine le avec Rose Marguerite Joseph Bonnier (1762-1799) (il a 55 ans et elle 23). Elle est la fille d'Ignace Bernard Joseph Bonnier, chevalier, seigneur du Metz, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille, bourgeois de Lille et de Marguerite Marie Rose Joseph Regnault. Elle nait à Lille en juillet 1762 (baptisée le ) et meurt à Lille le 15 floréal an VII (). Jacques Nicolas Taverne meurt à Dampierre le [24].

Pendant la Révolution française, en , la municipalité s'est opposée à l'enlèvement des cloches tel que décidé par la Convention nationale[25].Une seule cloche (la plus lourde) fut conservée. Les deux autres ont été fondues.

Pendant la Première Guerre mondiale, des troupes passent par Renescure qui est située à l'arrière du front; ainsi par exemple, en mai 1917, la commune accueille des troupes d'infanterie venant du front de l'est[26]. Renescure sert principalement de camp d'exercice, d'entraînement. Environ 80 hommes sont "morts pour la FRANCE".

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les allemands occupent les lieux. Ils construisent à la gare une quarantaine de blockhaus abritant des V1 à destination de la rampe de lancement du Nieppe (hameau du Nieppe). Renescure a été bombardée copieusement durant l'année 1944 (Gare, La Crosse, le Nieppe, ...), ce qui a nettement modifié son architecture.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1793 François Joseph Ammeloot    
1793 1800 Martin Cardon    
1800 1809 Louis Isidore Degay    
1809 1813 J.B. Coulier    
1813 1816 François Haeu    
1816 1831 Nicolas Decouvelaere   Cultivateur
1831 1834 Louis Fachau   Notaire
1834 1840 Pierre Sockeel    
1840 1871 J.B. Dupuis    
1871 1919 Emmanuel Sockeel    
1919 1925 Georges Laurent    
1925 1929 Octave Minne    
1929 1933 André Bonduelle    
1933 1937 Émile Danvers    
mai 1937 1945 Félix Inglard    
1945 mai 1953 Marcel Bogaert[28] SFIO[28]  
mars 1977 Pierre Bonduelle   Directeur d'usine
septembre 1997
(décès)
Louis Coo   Directeur de la SALFA
mars 2008 Jean-Marie Bonduelle DVD Directeur d'usine
mars 2020 Jean-Pierre Decool (d) DVD Agriculteur et membre du CS de Bonduelle
En cours Frédéric Jude (d)   Ouvrier à la verrerie-cristallerie d'Arques
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 2 128 habitants[Note 5], en augmentation de 2,11 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5211 5231 6811 6571 6701 6481 6721 6811 727
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7351 8391 8891 9442 0112 0242 0952 1212 148
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1791 8801 8561 6301 5741 5781 6051 5751 637
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 8031 9282 0712 1152 2212 0862 0392 0392 071
2015 2020 2021 - - - - - -
2 0842 1402 128------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 038 hommes pour 1 062 femmes, soit un taux de 50,57 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
0,9 
6,3 
75-89 ans
9,1 
19,0 
60-74 ans
20,3 
21,1 
45-59 ans
19,9 
20,0 
30-44 ans
19,3 
13,7 
15-29 ans
14,1 
19,1 
0-14 ans
16,4 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Circuit de randonnée pédestre « le Steenweg ».
  • Circuit de randonnée pédestre de 15 km, « Du château à la forêt », emmène au départ de Renescure vers et à travers la forêt de Rihoult-Clairmarais située dans le Pas-de-Calais[35]. Il existe une variante de ce circuit, légèrement différente et longue de 14 km[36].
  • Circuit « Village Patrimoine » autour de dix points d'intérêt touristique.

Économie[modifier | modifier le code]

La commune dispose de trois gîtes et d'un camping sur son territoire. Les différents commerces :

  • Une supérette
  • Une boulangerie
  • Une banque
  • Entreprise funéraire
  • Office notarial
  • Un salon de coiffure
  • Une friterie
  • Une boucherie - charcuterie
  • Dépanneur informatique

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets[modifier | modifier le code]

  • La déchetterie d'Ebblinghem est la plus proche de Renescure.

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

  • École publique Philippe de Commynes
  • École publique du Nieppe
  • École privée Sainte-Marie

Salles municipales[modifier | modifier le code]

  • Salle des Spectacles
  • Salle des Fêtes

Équipement sportifs[modifier | modifier le code]

  • Salle des Sports Henri Dunant
  • Un terrain de tennis
  • Un terrain de pétanque
  • Un terrain de football (association la JSR Jeunesse Sportive Renescuroise).
  • Un terrain de tir à la perche verticale (association de la Saint Sébastien).

Santé[modifier | modifier le code]

Maison médicale - Professionnels de santé[modifier | modifier le code]

  • Une gynécologue médical et obstétrique
  • Masseur - kinésithérapeute (Pédiatrie - Pelvi - Périnéologie)
  • Masseur - kinésithérapeute (D.U Kiné du sport)
  • Une orthophoniste
  • Un ostéopathe
  • Deux infirmières (domicile et au cabinet)

Autre structures de santé[modifier | modifier le code]

  • Une pharmacie.
  • Un cabinet dentaire.

Autre structure publique[modifier | modifier le code]

  • La poste.
  • Centre d'Incendie et de Secours de Renescure.
  • Médiathèque
  • Une Gendarmerie

Justice[modifier | modifier le code]

Renescure dépend du [37] :

  • Tribunal de proximité d'Hazebrouck.
  • Conseil de Prud'hommes d'Hazebrouck
  • Tribunal judiciaire de Dunkerque
  • Cour d'Appel de Douai.
  • Tribunal de Commerce de Dunkerque
  • Tribunal Administratif de Lille
  • Cour Administrative d'Appel de Douai
  • Pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Dunkerque
  • Tribunal pour Enfants de Dunkerque

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Depuis 2009, Renescure fait partie du réseau Village Patrimoine, coordonné par les Pays de Flandre.

La commune est rattaché à l'Office de tourisme Destination Coeur de Flandre[38].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Jouxtant la mairie, une plaque de pierre est érigée à l'attention du public. Voici la reproduction intégrale du texte qui y est gravé :

«  MAIRIE Château de Philippe de Comines

CHATEAU DE RENESCURE

1290 : Construit par les Comtes de Flandre
1328 : Démoli sous Philippe VI de Valois lors de la révolte des flamands à Cassel
1469 : Restitution à Philippe de Commynes par Charles le Téméraire
1792 : Mutilé sous la Révolution
1815 : Réaménagé en habitation sous la Restauration
1942 : Incendie durant la deuxième guerre mondiale
1970 : Réhabilitation par la municipalité et transformé en mairie
2001 : Reconstruction des étages pour l’agrandissement de la mairie château

Légende illustration : château de RENESCURE vers 1640
gravure du “FLANDRIA ILLUSTRATA”  »

À proximité du castel de Zuthove se trouve un panneau d'information destiné au public en français, anglais et néerlandais.

  • L'église Assomption Notre Dame (XIIe siècle et XVIIe siècle). Église retournée de sens en 1929.
  • Tombes du Commonwealth.
  • L'église Cœur Sacré de Jésus (fin XIXe siècle) au Nieppe. Actuellement fermée.
  • Le site de stockage de V1 à proximité de la gare et la rampe V1 au hameau du Nieppe
  • Plusieurs chapelles et oratoires, calvaires : ex Chapelle Marant (rue d'Aire), Chapelle du Cœur Sacré, Calvaires Lesaffre et Deboudt.
  • Grange cistercienne de l'ancienne abbaye de la Woestyne. Privée
  • Patrimoine naturel : nombreuses mares, bois, becques,
  • La gare de Renescure. PANG

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Renescure se blasonnent ainsi :

« Écartelé : aux 1 et 4, d'argent à une ancre de sable ; aux 2 et 3, d'or à cinq trèfles de sinople en sautoir. »

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. par un quadripoint.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Renescure et Watten », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Saint-Omer », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  17. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
  18. Pierre Leman, Circonscription du Nord-Pas-de-Calais, t. 29-2, Gallia préhistoire, (lire en ligne), p. 381-390.
  19. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.
  20. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 1ère partie, Année 1191.
  21. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1206.
  22. Jules Rouyer, « Recherches historiques sur le chapitre et l'église collégiale de Saint-Pierre d'Aire », dans Mémoire de la Société des antiquaires de la Morinie, 1858, Saint-Omer, p. 250, vue 734, lire en ligne.
  23. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.178-179 (lire en ligne).
  24. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p. 229 (lire en ligne).
  25. Joseph Deschuytter, L'esprit public et son évolution dans le Nord, de 1791 au lendemain de Thermidor an II (1), FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-307-02260-2, lire en ligne).
  26. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  27. Liste des maires depuis la Révolution, www.renescure.fr, site de la mairie.
  28. a et b [1]
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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