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Family and Education

Claire Denis was born in Paris due to her mother's wishes to give birth in France, although they returned to Africa when Claire was 2 months old. She grew up there and went to primary school in mixed schools, notably in Cameroon, Somalia, Burkina Faso, and Djibouti (4, 7, 5). Her father, a civil administrator working in the French colonies of Africa, showed independence to his children as a positive thing for African countries (8, 4). At the age of 12, Claire got polio and returned to France for treatment and continued her education at lycée de Saint-Germain-en-Laye. At this high school, a film history teacher introduced her to auteur cinema, particularly Japanese cinema (4). She says that she felt very uncomfortable in France, not being able to integrate, feeling foreign, "marginal" and uprooted (8). After studying literature and getting a degree in economics, she briefly went to Langues O, where she says she did not like the university. Married in 1969 to a photographer, she became his assistant until their quick divorce(4). She returned to Africa to work at Télé Niger where she made animated films, then went back to France where she was employed by the "Research" team of the ORTF, or the Office de Radiodiffusion Télévision Française(9).

Claire Denis passed the entrance exam for the Institut des Hautes Études Cinématographiques (IDHEC) in January 1969(2), and graduated in 1972(9). During this period, she finally felt at home in Paris. For her, the IDHEC mainly established a "personal and social" contribution to her life, because the school let the students be pretty free in terms of technique. She feels a connection to Louis Daquin (8) and is particularly influenced by the classes of Henri Alekan, whose influence is felt in his short length study film, an anticipated work inspired by Philip K. Dick(9). After this, she was passionate about science-fiction and wanted to work for the television series La Quatrième Dimension(8).

Her short film, Le 15 Mai, was presented at the Festival international du Jeune Cinéma de Hyères, where it caught the attention of the producers of Pathé Cinéma. These producers are the ones who will finance her first feature film, dedicated to Jérôme Savary's "Grand Magic Circus."

Debuts In Film

After completing her education, Claire Denis became an assistant director. Many of those who graduate from IDHEC enter the ORTF, but she wanted to avoid committing herself there for a long period of time(10). This job was a way for her to earn a living, although during this period she believed she went down the wrong path by wanting to become a director. Also, she had preconceived notions about what production relationships are like, and imagined that it would be too difficult and painful to direct in this setting(11). She believes that this job did not teach her to direct, but to find a way to keep her freedom while doing it(11).

She then assisted the director Robert Enrico on two films, Le Vieux Fusil (1975) and L'Empreinte des Géants (1980). Also at this time she worked with Jacques Rivette, who will have a strong influence on her future work, notably in the importance of "not betraying her characters (8,9)" and having a "moral perspective" in her work(8). Other great directors will also mark her debut, first being Wim Wenders. She chose Claire as an assistant for Paris, Texas in 1984 (without a doubt according to her because she was "the first name on a list she had been given") and then for Les Ailes du Désir in 1987. During the filming of Paris, Texas (where many production problems were resolved at the last minute), she saw that "under certain conditions," it would be possible to direct it herself "without suffering too much from what [she believed] to be the production reports" (11). During this shoot, she learned the importance of working on the writing of the script because she felt incapable of constructing a film by improvising like Wenders did(8). She also met Agnès Godard, at that time Wenders' camera assistant, who would later accompany her as director of photography throughout her whole career. Later, she worked with Jim Jarmusch for Down by Law in 1986. Finally, it was Jean-François Stévenin who convinced her to become a director and to launch her own projects(9).

Career as a Director

Pushed by these experiences and encouraged by Wim Wenders, Claire Denis wrote and directed her first film Chocolat in 1988. Very autobiographical and influenced in particular by her childhood in Cameroon, it was selected to be in an official competition at the 41st Cannes Film Festival. According to Jean-Michel Frodon, this film creates a "misunderstanding" about the personality of the director: "[The film] was liked for its exoticism without folklore, its suggested beyond. People predicted for her a career devoted to the intimate chronicle, with the addition of what we call a female gaze, without knowing what it means" (12). It was with her second film, S'en Fout la Mort, that her films make its characteristics better understood in the eyes of a critic: a certain violence about research on the cinematographic form and a relationship to the body" (12). This film was a public failure, just like J'ai Pas Sommeil, which is a great political film according to Le Monde(12).




Claire Denis
Claire Denis lors de la Mostra de Venise 2009.
Born (1946-04-21) 21 April 1946 (age 78)ou 1948

Claire Denis, née à Paris le 1946[1] · [2] · [3] ou 1948[4] · [5] · [6] selon les sources, est une scénariste et réalisatrice française.

Biographie[edit]

Famille et formation[edit]

Née à Paris parce que sa mère voulait accoucher en France, Claire Denis retourne à l'âge de deux mois en Afrique. Elle y grandit et fait sa scolarité primaire dans les écoles mixtes, notamment au Cameroun, en Somalie, au Burkina Faso et à Djibouti[4] · [7] · [5]. Son père, administrateur civil travaillant dans les colonies françaises d'Afrique, présentait à ses enfants l'indépendance comme une chose positive pour les pays africains[8] · [4]. Atteinte de poliomyélite vers l'âge de 12 ans, elle rentre en France pour se faire soigner et poursuit sa scolarité au lycée de Saint-Germain-en-Laye ; c'est là, auprès d'un professeur d'histoire cinéphile, qu'elle découvre le cinéma d'auteur, en particulier japonais[4]. Elle déclare s'être sentie très mal à l'aise en France, n'arrivant pas à s'intégrer, se sentant étrangère, {{citation}}: Empty citation (help) et déracinée[8]. Après des études de lettres et une licence de sciences économiques, puis un passage éphémère aux Langues O, Claire Denis ne se plaît pas à la faculté. Mariée en 1969 à un photographe, elle devient son assistante jusqu'au divorce rapide du couple[4]. Elle retourne en Afrique travailler à Télé Niger où elle réalise des films d'animation, puis revient à nouveau en France où elle est employée par le service « Recherche » de l'ORTF[9].

Claire Denis passe le concours d'entrée de l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) en janvier 1969[2]. Elle en sort diplômée en 1972[9]. Durant cette période, elle se sent enfin chez elle à Paris. L'IDHEC constitue surtout pour elle un apport sur le plan {{citation}}: Empty citation (help), l'école laissant les étudiants assez libres en ce qui concerne la technique[8]. Elle y ressent une filiation avec Louis Daquin[8] et est particulièrement marquée par les cours d'Henri Alekan, dont on sent l'influence dans son court métrage d'étude, une œuvre d'anticipation inspirée de Philip K. Dick[9] . Elle est alors passionnée par la science-fiction et aurait aimé travailler pour la série télévisée La Quatrième Dimension[8].

Son court métrage Le 15 mai est présenté au Festival international du jeune cinéma de Hyères où il attire l'attention de producteurs de Pathé Cinéma. Ce sont eux qui financeront son premier long métrage consacré au « Grand Magic Circus » de Jérôme Savary[9].

Débuts dans le cinéma[edit]

Après ses études, Claire Denis devient assistante réalisatrice. Beaucoup de ceux qui sortent de l'IDHEC entrent alors à l'ORTF mais elle souhaite éviter de s'engager sur une longue période[10]. Ce travail est un moyen pour elle de gagner sa vie, mais durant cette période, elle croit s'être trompé de chemin en voulant devenir réalisatrice. Elle a aussi des préjugés sur ce que sont les rapports de production et imagine qu'il lui serait trop difficile et douloureux de réaliser dans ce cadre[11]. Elle considère que ce travail ne lui a pas appris à réaliser mais à trouver le moyen de garder sa liberté en le faisant[11].

Elle assiste alors le réalisateur Robert Enrico sur deux films, Le Vieux Fusil (1975) et L'Empreinte des géants (1980). Elle travaille également à cette époque avec Jacques Rivette, qui aura une forte influence sur son travail futur notamment dans l'importance « de ne pas trahir ses personnages[8] · [9] » et celle d'avoir une {{citation}}: Empty citation (help) par rapport à son travail[8]. D'autres grands réalisateurs marqueront ses débuts. En premier lieu Wim Wenders, qui la choisit comme assistante pour Paris, Texas en 1984 (sans doute selon elle parce qu'elle est {{citation}}: Empty citation (help)) puis pour Les Ailes du désir en 1987. Pendant le tournage de Paris, Texas (où de nombreux problèmes de production sont résolus au dernier moment), elle entrevoit que, {{citation}}: Empty citation (help), il lui serait possible de réaliser elle-même {{citation}}: Empty citation (help). Elle comprend aussi sur ce tournage l'importance de travailler l'écriture du scénario, se sentant incapable de construire un film en improvisant au jour le jour comme le fait Wenders[8]. Elle rencontre également Agnès Godard, alors assistante-caméra de Wenders, qui l'accompagnera comme directrice de la photographie tout au long de sa carrière. Elle travaille ensuite avec Jim Jarmusch pour Down by Law en 1986. C'est enfin Jean-François Stévenin qui la convainc de devenir réalisatrice et de se lancer dans ses propres projets[9].

Carrière de réalisatrice[edit]

Poussée par ces expériences et encouragée par Wim Wenders, Claire Denis écrit et réalise son premier film, Chocolat, en 1988. Très autobiographique et marqué notamment par son enfance au Cameroun, il sera sélectionné en compétition officielle lors du 41e Festival de Cannes. Selon Jean-Michel Frodon, ce film crée un {{citation}}: Empty citation (help) sur la personnalité de cette réalisatrice : {{citation}}: Empty citation (help) C'est avec son second film, S'en fout la mort, que son cinéma fait mieux comprendre ses caractéristiques aux yeux de la critique : aussi bien une certaine violence qu'une recherche sur la forme cinématographique et un rapport au corps[12]. Ce film est un échec public, tout comme J'ai pas sommeil qui est pourtant selon Le Monde un grand film politique[12].

Suivront de nombreux films d'auteur, souvent attachés à la description du désir (Beau Travail ou Vendredi soir) et de l'amour dans toute sa violence (Trouble Every Day)[13]. La musique y tient toujours une place importante[14] (collaboration avec Tindersticks ou Dickon Hinchliffe seul). Elle a aussi réalisé le clip de la chanson Incinerate du groupe Sonic Youth, issue de l'album Rather Ripped (2006). Dans le début des années 1990, Claire Denis refuse deux films à partir de scénarios déjà écrits, ne pouvant s'investir suffisamment dans un projet écrit par d'autres[15]. Il s'agit de La Fille de l'air, réalisé par Maroun Bagdadi en 1992, et Boys Don't Cry qui lui a été proposé par la productrice américaine Christine Vachon, qui sera finalement porté à l'écran par Kimberly Peirce (1999)[15]

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Par envie d'utiliser les musiques qu'elle écoutait adolescente, elle accepte en 1994 la proposition d'Arte de réaliser un téléfilm pour la collection Tous les garçons et les filles de leur âge : US Go Home[16]. Elle y découvre celui qui deviendra un de ses acteurs fétiches, Grégoire Colin, ainsi que la jeune Alice Houri. Alors qu'elle a en projet une adaptation de livre après ce téléfilm, elle décide de refaire un film avec eux, car elle sort du tournage avec {{citation}}: Empty citation (help) Elle leur fait donc à nouveau jouer un couple frère-sœur dans Nénette et Boni. Ce thème lui tient à cœur, notamment parce qu'elle a un frère plus jeune et qu'elle voit ces relations comme un amour franc où {{citation}}: Empty citation (help) et où n'existe pas l'angoisse de la séparation comme dans la relation amoureuse[17].

Claire Denis a aussi réalisé des documentaires, notamment Man No Run sur des musiciens camerounais et Jacques Rivette, le veilleur, un entretien entre Serge Daney et Jacques Rivette, cinéaste avec qui elle a travaillé et avec qui elle est amie[12].

Très influencée par le travail de Wim Wenders, de Jim Jarmusch mais également de Yasujirō Ozu et Hou Hsiao-hsien, Claire Denis déclare en 1995 à propos de son approche cinématographique : {{citation}}: Empty citation (help), mettant en avant l'importance de la scène, de son cadre et de l'image (qui, selon elle, « parle d'abord »). Dans le cinéma de Claire Denis, les non-dits occupent une place importante. L'usage de dialogues est seulement considéré comme un plus.

Elle a également été intervenante à la Fémis.

Filmographie[edit]

Réalisatrice[edit]

Longs métrages[edit]

Documentaires[edit]

Courts métrages[edit]

Actrice[edit]

Assistante réalisatrice[edit]

Prix et distinctions[edit]

Prix[edit]

Nominations[edit]

Jurys festivaliers[edit]

Notes et références[edit]

  1. ^ Claire Denis sur le site lesgensducinema.com. Page consultée le 29 septembre 2012. Ce site revendique l'extrait de naissance comme source.
  2. ^ a b Annuaire des anciens élèves de l'IDHEC, La Fémis, 1994, p. Missing parameter/s! (Template:P.)252 ISBN 2-907114-26-3
  3. ^ BiFi.fr
  4. ^ a b c d e Mal (2008), p. 13-15.
  5. ^ a b Claire Denis dans l'Encyclopædia Universalis. Page consultée le 29 septembre 2012.
  6. ^ 2etrefi/sandbox at IMDb. Page consultée le 29 septembre 2012.
  7. ^ Claire Denis, le tremblement du monde par Jean-Michel Frodon dans les Cahiers du cinéma.
  8. ^ a b c d e f g h i Kaganski, Serge (7 1994). "Noir Désir, interview de Claire Denis". Les Inrockuptibles. pp. 70–75. {{cite news}}: Check date values in: |date= (help); Unknown parameter |lien périodique= ignored (help); Unknown parameter |numéro= ignored (help)
  9. ^ a b c d e f Mal (2008), p. 16-18.
  10. ^ Rigoulet, Laurent (13 5 1996). "« Pourrons-nous continuer à faire du cinéma ? » À la question « comment vivez-vous », réponses de Cedric Khan, Claire Denis, Laurence Ferreira Barbosa". Libération. {{cite news}}: Check date values in: |date= (help); Unknown parameter |lien périodique= ignored (help); Unknown parameter |url texte= ignored (help)
  11. ^ a b c Jousse, Thierry; Strauss, Frédéric (May 2013). "Entretien avec Claire Denis". Cahiers du cinéma. pp. 25–30. {{cite news}}: Unknown parameter |lien périodique= ignored (help); Unknown parameter |numéro= ignored (help)
  12. ^ a b c d Frodon, Jean-Michel (30/01/1997). "Claire Denis ou l'art du partage". Le Monde. {{cite news}}: Check date values in: |date= (help); Cite has empty unknown parameter: |url texte= (help); Unknown parameter |lien périodique= ignored (help).
  13. ^ Le tabou, autour du charnel, le point obscur au cœur du sexuel font ainsi partie des thèmes de prédilection qu'explore Claire Denis. Voir Vincent Bonnet, « “Politique” du regard : J'ai pas sommeil de Claire Denis », Entrelacs n°9, 2012 User:2etrefi/sandbox/lire en ligne.
  14. ^ « Un film peut naître d'une musique », entretien avec Didier Péron, Libération
  15. ^ a b Mal 2007, p. 43.
  16. ^ Maveyraud, Cécile (26 10 1994). "Tous les garçons et les filles". Télérama. pp. 90 et 91. {{cite news}}: Check date values in: |date= (help); Unknown parameter |lien périodique= ignored (help); Unknown parameter |numéro= ignored (help).
  17. ^ a b Guilloux, Michel (29/1/1997). "Claire Denis: de l'amour est passé". L'Humanité. {{cite news}}: |access-date= requires |url= (help); Check date values in: |date= (help); Unknown parameter |lien périodique= ignored (help); Unknown parameter |url texte= ignored (help).
  18. ^ Claire Denis, la vagabonde documentaire de 48 minutes de Sébastien Lifshitz, 1995.
  19. ^ Le Camp de Bredjing, sur teleobs.nouvelobs.com, consulté le 7 avril 2016
  20. ^ (in English) Fiche de Nénette et Boni sur le site du festival de Locarno
  21. ^ Palmarès 1996 du festival de Namur

Annexes[edit]

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Bibliographie[edit]

Liens externes[edit]

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